Alex, l’outil digital “nouvelle génération” qui aide à concilier maladie et travail

Wecare@Work, une start-up “de malades” a développé pour eux le 1er “coach” digital pour concilier maladie et travail. Il s’appelle ALEX.

Octobre s’apprête à se parer de rose, pourtant, pour les femmes actives atteintes de cancer du sein, tout n’est pas rose, loin de là ! Et il en va de même pour toutes les personnes atteintes de maladies graves ou chroniques comme les cancers, les diabètes, la sclérose en plaque, les maladies cardio-vasculaires, les maladies psychiques, le sida…

Ainsi, 1 personne sur 3 quitte l’emploi 2 ans après le diagnostic d’un cancer ; une triple peine pour les actifs malades !

Des millions d’actifs concernés par la maladie, se sentent aujourd’hui seuls pour concilier maladie et travail et réclament un accompagnement que les hôpitaux et les employeurs peinent à leur offrir massivement.

C’est ce que leur propose ALEX.

 


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Notre solution : Alex 

Pour en finir avec le parcours du combattant pour concilier maladie et travail, WeCare@Work a développé Alex, l’outil “nouvelle génération” qui aide à concilier maladie et travail.

Inédit et accessible à toutes les structures, cet outil ultra-performant est proposé aux entreprises, aux complémentaires santé, aux instituts de prévoyance et aux services de santé au travail depuis février 2021.

Alex, c’est un programme d’accompagnement en ligne (sur abonnement) pour accompagner les actifs malades, afin de les aider à mieux concilier leur parcours de soin et leur vie professionnelle.

Associé à une ligne téléphonique solidaire (numéro vert) “ALLO Alex” est un blog qui s’adresse à tous, il offre à ses utilisateurs et à leur entourage toutes les informations indispensables pour leur permettre de mieux concilier parcours de soin et vie professionnelle.

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Développé PAR des malades chroniques POUR des malades chroniques, Alex a été réalisé avec le soutien de nombreux experts : des médecins, des avocats, des coachs, des psychothérapeutes.

Alex est une solution destinée aux patients, mais également :

  • aux employeurs, confrontés aux fragilités de leurs collaborateurs. Car ils sont nombreux à se poser une question cruciale : comment accompagner au mieux un salarié malade sans se sentir démuni ?
  • aux services de santé au travail qui peuvent se concentrer sur les accompagnements à forte valeur ajoutée
  • et aux professionnels de santé, qui mesurent de plus en plus l’importance du sentiment d’utilité sociale et donc de la vie professionnelle dans la qualité de vie de leurs patients. Certains médecins évoquent même un probable facteur de guérison lié au sentiment d’utilité sociale.

Conçu comme un parcours qui mixe auto-formation et accompagnement, Alex aide à prendre du recul pour permettre aux utilisateurs de faire un choix adapté à chaque étape de la maladie (au moment de l’annonce, pendant l’arrêt de travail, pour préparer le retour et après la reprise).

Il est d’ores et déjà disponible partout en France, à tout moment, sur ordinateur, tablette ou smartphone.

De grandes ambitions pour Alex

Destiné à accompagner le plus grand nombre de personnes, Alex vise à être mis à la disposition de tous les patients via leur employeur, leur contrat de complémentaire santé ou prévoyance, leur centre de soins ou tout professionnel de santé. Une initiative positive et fédératrice qui a déjà convaincu plusieurs entreprises, tant pour leurs salariés que pour leurs clients, comme le groupe de protection sociale Malakoff Humanis.

Alors Alex va continuer à se développer ! Actuellement configuré pour les salariés du régime général, cet outil sera prochainement adapté pour l’ensemble des régimes de protection sociale et pour toutes les parties prenantes (managers, RH…). D’autres pays européens montrent également leur intérêt, car la maladie n’a pas de frontière.

De plus, “Alex” intègre une étude clinique auprès de patients atteints de cancer afin de pouvoir mesurer précisément son impact.

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Concilier maladie et travail : un enjeu sociétal majeur ! 

Dans les entreprises, la maladie est encore un sujet tabou, le plus souvent par méconnaissance des enjeux. On part du principe que le salarié part en arrêt maladie et que, lorsqu’il revient, il est guéri et peut donc travailler comme avant.

Résultat : près d’1 collaborateur sur 2 constate qu’aucune action n’est mise en place au retour du salarié qui a été absent. Pourtant, parmi ceux qui ont connu un arrêt de plus de 3 mois, ils sont 62 % à exprimer un besoin d’accompagnement par leur entreprise (source : étude BVA – Réhalto 2018).

Cette situation est d’autant plus préjudiciable qu’ils sont 9 sur 10 à avoir des difficultés à rassembler les bonnes informations et 95 % à souhaiter être guidés et rassurés (source : enquête Wecare@Work 2020).

En négligeant cette dimension, et ce, d’autant plus dans le contexte difficile actuel, les entreprises perdent des talents et plombent leur productivité et leur compétitivité. Car aujourd’hui en France, 15 % des actifs sont touchés par une maladie grave ou chronique (chiffres 2021). Selon le CESE, ils seront 25 % en 2025 !

La question qui se pose alors : comment accompagner au mieux un salarié malade alors que 75% des responsables des ressources humaines déclarent être en manque d’information et de formation pour accompagner le sujet dans leurs entreprises (étude Malakoff Médéric – 2016).

En leur apportant la bonne information au bon moment, les entreprises disposent d’un puissant levier qui contribue à l’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT), ce qui a un impact concret à plusieurs niveaux et notamment sur la baisse de l’absentéisme mais aussi sur la motivation de leurs équipes qui comprennent que leur entreprise est à leurs côtés même dans les moments très difficiles.

Dans les hôpitaux, la vie sociale et professionnelle des patients n’est pas ou peu prise en compte. Or, pour éviter la double ou triple peine financière et de maintien dans l’emploi, il faut envisager la question professionnelle dans le parcours de soins dès le diagnostic, ne serait-ce que pour donner une visibilité aux patients actifs sur leurs revenus, sans parler d’atténuer d’emblée leurs craintes d’être mis à l’écart ou licenciés et ainsi leur permettre d’anticiper le plus sereinement possible les mois ou années à venir.

Or, ni les employeurs ni les professionnels de santé n’ont à disposition d’outils leur permettant d’accompagner massivement les salariés actifs.

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Le bénéfice sociétal

Favoriser l’inclusion des malades, c’est aussi permettre à nos enfants d’avoir accès à une carte vitale

Les enjeux économiques et sociétaux sont énormes : le coût de l’absentéisme s’élève aujourd’hui à 108 milliards d’euros par an en France, soit environ 4 000 euros par salarié. Il menace aujourd’hui directement l’équilibre de notre système de santé.

La sécurité sociale ne s’y est d’ailleurs pas trompée ; elle a fait du maintien dans l’emploi des personnes malades une de ses priorités et a même signé un accord de partenariat avec Pôle emploi.

Plus largement, nous avons tous un rôle à jouer pour contribuer au cercle vertueux du financement de la santé par l’emploi instauré après guerre dans notre pays.

Les patients et notre entourage, par nos actions pour faire évoluer un système forcément imparfait au bénéfice des autres patients.

Les employeurs, pour conserver des talents et en attirer de nouveaux, augmenter l’engagement de leurs collaborateurs bien-portants et les fidéliser, améliorer les politiques sociales et les pratiques managériales, réduire l’absentéisme, remplir des obligations légales en matière de QVT, handicap ou encore RSE et in fine au bénéfice de la performance économique de l’entreprise, envisagée au sens large, qu’elle soit privée ou publique.

Les professionnels de santé et plus largement notre système de soins, financés en grande partie par les cotisations des actifs, par une meilleure prise en compte de la vie sociale et professionnelle des patients et pour améliorer encore les chances de rétablissement, y compris social.

Tous ceux qui d’une manière ou d’une autre peuvent mettre en lumière et partager l’information. Le temps de la “longue et douloureuse maladie” cachée est révolu ; tout en préservant le souhait d’intimité de chacun, nous pouvons aujourd’hui contribuer à concilier maladie et vie, et notamment vie professionnelle.

Enfin, notre constitution stipule que chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi.

Ce n’est pas un hasard si, de septembre à décembre, de nombreux événements sont organisés pour sensibiliser autour de maladies telles que les cancers pédiatriques (septembre or), le cancer des ovaires (septembre turquoise), le cancer du sein (octobre rose), les cancers masculins (Movember), le handicap (SEEPH en novembre)… Sans oublier la journée nationale des aidants le 6 octobre.

En effet, derrière chaque cas particulier, il y a une réalité qui nous concerne tous. D’un point de vue humain d’abord, car la maladie peut toucher n’importe qui. Les personnes atteintes par une pathologie doivent non seulement se sentir entourées (bien-être, revenus, protection sociale, bienveillance…), mais aussi retrouver le sentiment d’une véritable utilité sociale.

 

 

WeCare@Work : un bel exemple d’empowerment pour toutes les personnes malades

Alex est le dernier né de Wecare@Work.

WeCare@Work est une “start-up de malades” puisque toute son équipe se compose d’anciens patients ou de proches aidants. Et parce qu’elle a développé un modèle à but lucratif, elle prouve au quotidien qu’il est possible de concilier maladie et travail pour créer de l’emploi et de la valeur économique.

À la fois cabinet de conseil et organisme de formation certifié, WeCare@Work propose ainsi des outils et des services en matière de sensibilisation, de formation et d’accompagnement individuel ou collectif, via son réseau national de consultants, à distance et 100 % en ligne.

Ce beau projet nait en 2011 quand Anne-Sophie Tuszynski suit des traitements pour lutter contre un cancer. En 2015, elle lance ses premières offres. Trois ans plus tard, Claire Désarnaud la rejoint. En 2019, pour surmonter l’impossible accès à l’emprunt pour les dirigeants d’entreprise ayant été malades, la startup réalise une levée de fond auprès de MHInnov, le fonds d’investissement dans les startups de Malakoff Humanis.

Aujourd’hui, les expertises métier (gestion, marketing, développement, formation, accompagnement, relation d’aide, digital…), augmentées des expériences de vie de chaque membre de l’équipe, donnent à WeCare@Work une réelle légitimité auprès de ses clients.

Alignée, Wecare@Work est aussi solidaire : une partie des bénéfices réalisés finance deux services accessibles à tous gratuitement :

  • ALLO Alex, une ligne téléphonique ouverte du lundi au vendredi de 9h à 17h (numéro vert 0 800 400 310) qui répond à toutes les questions sur le cancer et les maladies chroniques au travail ;
  • Un blog accessible depuis le site internet de l’entreprise wecareatwork.com, qui apporte des informations fiables sur les dispositifs et les personnes à contacter pour obtenir de l’aide. En parallèle, des témoignages permettent de découvrir des expériences de vie professionnelle inspirées et inspirantes.

La start-up compte d’ores et déjà une vingtaine de clients dont Ademe, Axa Partners France, Bristol Myers Squibb, Banque Populaire Val de France, des Caisses d’Epargne, Conseil régional de Normandie, Foncia, Klésia, Malakoff Humanis, Medtronic France, Roche, Thales…

 

L’équipe 

À propos d’Anne-Sophie Tuszynski et Claire Désarnaud, les dirigeantes

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Wecare@Work est une belle entreprise française née des compétences professionnelles et des expériences de vie d’Anne-Sophie et Claire.

Anne-Sophie Tuszynski

Après 15 ans d’expérience professionnelle en tant que membre du comité de direction d’un acteur majeur de l’emploi en France, Anne-Sophie a eu un cancer en 2011. Suite à cette expérience de vie, elle crée le 1er club d’entreprises au monde pour mieux concilier cancer et travail et engager les dirigeants dans l’action. Elle crée ensuite Wecare@Work pour accompagner au quotidien les entreprises dans la mise en œuvre d’actions concrètes. Elle est auteure de “Cancer et travail : j’ai (re)trouvé ma place, comment trouver la vôtre”, paru aux éditions Eyrolles, formatrice LinkedIn et est élue “Femme de santé” en 2020.

Claire Désarnaud

Claire rejoint l’aventure en 2018. Elle est spécialiste du marketing, ayant travaillé notamment dans le secteur de la protection sociale. Claire est également aidante. Elle connaît l’expérience de vie de la maladie au travers de celle de sa sœur. À cette occasion, elles ont développé ensemble une première aventure entrepreneuriale. Claire est “Femme entrepreneuse” de la French Tech Aix Marseille au titre de ses activités Wecare@Work.

Femmes d’entreprise et mères de famille (nombreuses), nos chemins se rejoignent dans une ambition commune : permettre aux personnes malades de garder leur place dans la société et dans le monde du travail, participer activement à des créations d’emploi, et léguer à nos enfants un système de santé gratuit et de qualité.

Depuis, de nouvelles compétences et expériences de vie ont rejoint l’équipe WeCare@Work et ne cessent de faire grandir l’entreprise.

Team Wecare

Aujourd’hui, WeCare@Work ambitionne de rendre ses services accessibles au plus grand nombre en France, et plus largement dans tous les pays du monde où les systèmes de santé et d’emploi permettent un réel impact. Pour ce faire, la start-up s’appuie sur les compétences des patients, devenus experts, et sur ses outils digitaux pour essaimer.

Pour en savoir plus

Site web : https://www.wecareatwork.com/

Vidéo de présentation d’Alex :https://player.vimeo.com/video/483539573

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/wecareatwork

 

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