C’est bientôt la fin de l’été, et les enfants vont bientôt faire leur toute première rentrée à l’école !
Un nouveau cap pour eux : ils intègrent un groupe et ils y semblent plus ou moins prêts… C’est aussi un cap pour leurs parents, qui se posent quelques légitimes questions. La bonne nouvelle, c’est que les enfants ont, grâce à la plasticité de leur cerveau, une capacité d’adaptation exceptionnelle, que l’on a tendance à sous-estimer. Alors, confiance !
Fini le stress de la rentrée avec Les Petits Ecoliers !
Grâce à une expérience accumulée depuis leur création en 2017, Les Petits Ecoliers, école maternelle privée, sont heureux de présenter un ensemble de bons conseils sur ce que les enfants de 3 ans peuvent vivre dans le quotidien de l’école, afin d’aider les parents à les accompagner au mieux.
Trouver une figure d’attachement à l’école
Le jour de la rentrée, les enfants n’ont pas encore de figure d’attachement. Leur première mission va dès lors consister à identifier un adulte en qui ils auront confiance, pour se sentir en sécurité dans ce nouvel environnement.
Pour le parent, cela ne se planifie pas, il faut simplement suivre vers qui il se tourne (l’enseignante, une ATSEM, la directrice, un agent d’accueil, un animateur…).
Une fois ce lien de confiance établi avec la figure d’attachement, l’enfant se sentira plus à l’aise à l’école et pourra s’ouvrir sereinement aux activités proposées.
Cette étape peut prendre du temps, si c’est le cas, patience ! Car elle est en effet indispensable au bien-être de l’enfant à l’école.
La bonne réaction à avoir : observer la ou les figures d’attachement de son enfant pour l’aider, si besoin, à renforcer le lien affectif et se sentir bien.
Les pleurs de la séparation du matin
Va-t-il pleurer ? Ces pleurs sont souvent sources d’angoisse pour les parents, et c’est tout naturel. L’enfant est doté de supers antennes de nos émotions, et il ressent nos angoisses, parfois même avant nous…
Alors comment éviter le cercle infernal ?
Si le parent se demande si son enfant va pleurer, celui-ci va penser : “Maman/Papa s’inquiète, je suis moins en sécurité, je pleure…”. Résultat : “et voilà, il pleure, j’ai mal au ventre…”
Une chose importante à ne pas oublier : tous les enfants rêvent de rester à l’école toute la journée avec leurs parents, qui sont leurs principales figures d’attachement.
Cependant, ils grandissent et commencent à l’école à construire leur petite vie à eux. Un enfant qui pleure lors de la séparation est un enfant qui se sent en confiance pour exprimer ses émotions et il sollicite l’aide de l’adulte.
La bonne réaction à avoir : se préparer à faire confiance à un professionnel qui va prendre le relai pour son enfant. Il faut mettre des mots sur son ressenti : “je sais que c’est un peu difficile pour toi de me dire au revoir, je t’aime et je suis heureux que tu grandisses dans cette école avec XX, je te retrouve ce soir, XX est là pour toi.”
Les longues journées à l’école
Une journée d’école dure une éternité : la notion de temps chez le jeune enfant de 3 ans est encore très approximative. Une heure de temps peut être perçue aussi longue que 7 heures pour les adultes : quand on quitte son enfant le matin, il a l’impression qu’il va être éloigné de sa maman ou de son papa plus de 48 heures… Cette sensation de durée est d’autant plus difficile à appréhender pour l’enfant que la journée est faite de nombreuses coupures (classe, récréation, déjeuner, sieste, classe, garderie), avec une grande variété d’intervenants.
La bonne réaction à avoir : essayer de se rapprocher de l’équipe éducative pour comprendre le déroulé de la journée (exemple du déroulement d’une journée aux Petits Ecoliers en vidéo) et aider son enfant à se repérer dans le temps, en expliquant, ou en lui confectionnant des outils, comme l’horloge fabriquée ci-dessous par Les Petits Ecoliers.
Adoucir le temps de sieste
Le temps de sieste est souvent un moment compliqué. Vivre en collectivité, ce n’est pas facile, mais dormir en collectivité avec 20, 30 ou 40 enfants de 3 ans dans la même pièce, c’est une épreuve ! Les enfants s’y adaptent plus ou moins bien. S’endormir nécessite pour tous un lâcher-prise que les enfants peuvent mettre du temps à acquérir en collectivité. Le rôle des éducateurs sur ces temps de sieste est de mettre les enfants en sécurité, grâce notamment à un cadre et une routine sécurisants. Connaître les routines de l’endormissement de votre enfant à la maison peut aider les éducatrices à l’école.
La bonne réaction à avoir : échanger avec son enfant et accueillir son ressenti sur le temps de sieste ; essayer de l’aider à trouver des outils pour qu’il se sente en sécurité au dortoir ; tenter, si nécessaire, de nouer le dialogue avec les personnes en charge de la sieste.
S’adapter à un nouveau lieu, un nouvel environnement
Une école, c’est aussi un nouveau lieu… Si on se met à hauteur d’enfant, les écoles sont des lieux vastes, souvent bruyants, et où fourmillent beaucoup d’inconnus. L’environnement peut jouer un rôle-clé pour que l’enfant se sente en sécurité à l’école. En tant que parents, il faut rester vigilants quant à l’architecture et la structuration des lieux, à ce qui est mis à hauteur des enfants, à la lumière naturelle, aux plantes vertes… plus les lieux seront beaux, plus l’adaptation sera agréable.
La bonne réaction à avoir : aider son enfant, lui faire contempler la beauté des lieux, se mettre à sa hauteur, et lui réserver des petites surprises dans le sac : photos de vacances en famille, doudou, petit linge parfumé à l’odeur de la maison…
Débriefer la journée
“Alors ? Tu as passé une bonne journée ?”. A la fin de la journée, on sera curieux de savoir comment cela s’est passé. Il n’est pas toujours évident de trouver les bonnes questions pour “faire parler” ses enfants. Et certains enfants peuvent refuser de raconter, c’est parfois difficile, mais il est nécessaire de respecter leur choix.
La bonne réaction à avoir : pour initier le dialogue en fin de journée, une solution envisageable est d’instaurer un rituel chez soi, comme par exemple de commencer à raconter à son enfant sa propre journée et ses ressentis au travail.
Nous sommes un corps, un cœur, et un cerveau.
L’enfant va vivre cette transition avec son cerveau, mais aussi son corps et son cœur. Souvent, en tant qu’adulte, on mentalise beaucoup les choses et on s’adresse en priorité au cerveau. A 3 ans, l’enfant parle avec son corps et ses émotions, aussi ! Il a donc besoin que l’on apprenne à l’écouter par l’observation de son corps et de ses émotions.
La bonne réaction à avoir : être à l’écoute des changements au niveau du corps et des émotions. Il faut demeurer attentif aux besoins de mouvement et de décharge émotionnelle de son enfant en fin de journée, on reste calme, et, si on ressent le besoin, on en parle avec l’équipe éducative.
Chaque école est différente. L’expérience de l’école de son enfant sera nécessairement différente de celle que l’on a vécu personnellement à l’école maternelle.
Bien qu’il soit difficile de se glisser dans l’environnement scolaire, l’objectif de l’ensemble de ces conseils est de donner quelques clés à tous les parents, afin de leur permettre d’ajuster leur posture aux besoins de son enfant dans cette transition.
A propos des Petits Ecoliers
Les Petits Ecoliers est une école maternelle privée d’inspiration Montessori à Issy-les-Moulineaux (92), qui accueille les enfants, avec une approche éducative et pédagogique centrée sur les besoins de l’enfant pour son développement, sur un cycle cohérent de 3 ans.
Avec un taux d’encadrement privilégié (un adulte pour 10 enfants), et un environnement franco-anglais, les enfants se développent à leur rythme, avec autonomie, et dans le respect de la vie en groupe.
En savoir plus
Site internet : http://www.lespetitsecoliers.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/lespetitsecoliers/
Instagram : @lespetitsecoliers
Chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC5xcsZE89Jee1G3KUZswU2Q
Découvrir le quotidien des Petits Ecoliers : https://www.youtube.com/watch?v=x8bqDnL392s&t=4s