Pour Héloïse, jeune violoncelliste qui prépare un doctorat, la vie n’a rien d’une partition facile à jouer : quand elle ne se consacre pas à ses études ou à ses répétitions, elle enchaîne les petits boulots pour joindre les deux bouts.
Un jour, un magazine féminin lui propose d’inventer des grilles de mots croisés érotiques. Séduite par la légèreté du contrat, elle accepte. Commence alors une période tumultueuse, entre amis, amours, et recherche de vocabulaire. Parviendra-t-elle à trouver l’harmonie qui manque à sa vie trépidante ?
“La Violoncelliste qui inventait des mots croisés érotiques” est à la fois une comédie amoureuse facétieuse, qui ne manque pas de faire sourire, et une réflexion plus en profondeur sur la littérature érotique. L’autrice Hélène Élisabeth, qui a déjà publié plusieurs romans, s’interroge notamment sur la place occupée par les femmes dans cet univers singulier…
En prime, à la fin du livre, les lecteurs et les lectrices pourront aussi remplir “Le supplément jeux d’Héloïse” !
Une immersion au cœur de la littérature érotique, avec un humour qui fait mouche
Lorsqu’elle s’est lancée dans l’écriture, Hélène Élisabeth voulait approcher 5 styles différents : Roman historique, policier, jeunesse, contemporain et érotique.
Elle connaissait déjà bien les quatre premières catégories, mais beaucoup moins la dernière !
N’étant pas spécialiste en la matière, elle a décidé de lire les classiques du genre, en partant de l’Antiquité jusqu’à une période récente (Platon, Ovide, Chaucer, Ronsard, Diderot, Apollinaire etc.). Hélène a ainsi retenu une cinquantaine de titres.
Une fois la pile de livres terminée, l’idée de “La Violoncelliste qui inventait des mots croisés érotiques” s’est imposée d’elle-même.
Nous étions tous en confinement, j’avais envie de légèreté mais pas d’un énième livre sur le sujet. J’ai préféré inventer une histoire autour de la littérature érotique avec un personnage qui n’avait rien à voir avec ce thème mais qui était amené à s’y intéresser.
Hélène Élisabeth imagine alors cette histoire de job d’étudiante consistant à inventer le supplément jeux d’un magazine féminin.
Au fil de ses lectures, elle relève alors le vocabulaire et des idées pour son projet. Elle s’est d’ailleurs bien amusée en créant les Jeux d’Héloïse, qu’elle propose à la fin du roman.
Le premier volet d’une saga en 3 tomes
“La Violoncelliste qui inventait des mots croisés érotiques” embarque les lecteurs et les lectrices dans le monde de la littérature érotique mais aussi… des jardins ! Hélène a voulu les évoquer comme un espace naturel de transformation cyclique, un espace où le promeneur peut se perdre physiquement ou en pensées.
Il sera suivi de deux tomes :
Tome II – “La violoncelliste qui n’aimait pas sa grand-mère” : ce roman se déroule au Kirghizistan, une ancienne république soviétique d’Asie centrale, peu connue en France. L’un des personnages principaux est d’origine russe. Hélène a voulu parler des conditions dans lesquelles les Russes ont été déportés sous Staline et montrer les difficultés que certains ont rencontrées au moment de l’indépendance. Avec l’hyperinflation, ils ont tout perdu….
Tome III – “La violoncelliste qui voulait voir des girafes” portera sur le Kenya. Tout simplement parce qu’Hélène Élisabeth a envie de faire voyager ses lecteurs et ses lectrices avec elle !
Un roman captivant et instructif
Hélène Élisabeth aime que ses lecteurs & lectrices apprennent quelque chose, de façon ludique, grâce à ses romans.
“La Violoncelliste qui inventait des mots croisés érotiques” n’est donc pas un énième livre érotique, bien au contraire ! Il s’agit d’une invitation à réfléchir à la place de la femme dans la littérature érotique.
Un sujet dans l’air du temps : les jeunes filles d’aujourd’hui laissent passer moins de choses que leurs aînées, elles sont plus engagées sur l’égalité des sexes. Elles remettent plus en cause les incohérences de notre société vis-à-vis des femmes.
Héloïse, l’héroïne du roman est, dans ce sens, une jeune fille moderne. Bien dans son corps, avec la certitude qu’il lui appartient. Plutôt ronde, elle s’accepte telle qu’elle est. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et ne tolère pas les remarques misogynes ou machistes de ses collègues étudiants et le fait savoir.
Extrait
“Le nez plongé dans son recueil de poésie, Héloïse ne vit pas Solène arriver.
— Je ne te croise plus beaucoup en ce moment, ça avance ?
— J’ai fini les Contes de Canterbury, j’ai attaqué la poésie. J’avais oublié à quel point la femme était en sucre au XVIe siècle. À part être jolie, éthérée, discrète, modeste, de nature délicate, on n’attend rien d’autre d’elle. On ne loue pratiquement que sa beauté, jamais son intelligence ou son caractère. Depuis l’Antiquité elle doit prendre soin de son apparence, ses cheveux, son parfum, ne pas parler trop fort, savoir sourire, poser sa voix, connaître la musique, la poésie. Une jolie potiche qui ne doit surtout pas montrer qu’elle réfléchit de trop !
Et quand on ne la voit pas comme un objet fragile, elle est décrite comme sournoise ou fourbe. Franchement, pour l’instant, à part dans Lysistrata où les femmes prennent en main la vie de la cité et le Décaméron de Boccace, la femme n’est rien d’autre qu’une cruche ou au mieux une calculatrice.
— Tu abuses un peu, non ? L’amour courtois, le respect, l’honnêteté, c’était la bonne époque. On rêve toutes du prince charmant.
— À quel prix ! Franchement, ça ne t’énerverait pas à la longue qu’on te veuille uniquement pour ton côté pot de fleurs ?
— Aujourd’hui c’est différent.
— Parfois je me le demande. Passons. En attendant j’ai allongé ma liste des mots à utiliser. Si je te dis « vite enlevés, jamais dessus », tu penses à quoi ?
— C’est une définition pour tes mots croisés ?
— Oui. Alors ?
— Tu me prends à froid. Je n’ai pas d’idée. Un manteau ?
— Ce n’est pas très érotique comme réponse.
— …
— Des dessous !
— Pas mal. Une autre ?
— « Stimulant pour appétit charnel ».
— … Aucune idée.
— Satyrion.
— Connais même pas.
— C’est une racine qui serait aphrodisiaque, le bulbe ressemble à un testicule.
— Intéressant. Quoi d’autre ?
— « Il faut parfois les modérer ».
— Ardeurs ?
— Bien joué ! Une dernière ? « Parfois sur le pont ».
— …
— Soupirs. Trop tirée par les cheveux ?
— Il fallait y penser. Tu hibernes un peu trop avec tes lectures. Tu es libre, ce soir ? On pensait aller au resto avec Thomas et Cyril, on ne t’a presque pas vue de la semaine.
Héloïse avait prévu de terminer son recueil de poésie dans la soirée. Au diable la poésie. Elle décida de faire un écart dans son emploi du temps. Les programmes ne sont-ils pas faits pour être modifiés ?”
À propos d’Hélène Élisabeth, autrice et globe-trotteuse
Hélène Élisabeth est une voyageuse dans l’âme ! Enfant et adolescente, elle a habité en France, en Allemagne et sous les tropiques. Adulte, elle a continué à déménager sur tous les continents.
Après un bac scientifique, elle suit des études de droit et décroche un diplôme de notaire. Elle travaille ensuite dans un office notarial qu’elle quitte pour intégrer le monde de l’entreprise afin de pouvoir continuer à voyager.
Elle part alors de France et devient Consultante pour des organisations internationales, notamment en qualité de traductrice.
Bouger sans cesse est parfois déstabilisant. Perdre ses amis, ses repères, sa sécurité en quelque sorte. Les livres ont toujours constitué un point d’ancrage, un refuge. J’ai donc beaucoup lu enfant et je ne me suis pas arrêtée. Ne pas avoir un ou deux livres d’avance est source d’angoisse ! Le plaisir d’écrire des romans est arrivé assez tard dans ma vie d’adulte.
Son premier roman, Journal d’une jeune fille irlandaise, publié aux Éditions Petra (ISBN 2847430164) a été écrit après un séjour en Australie. Elle y raconte, avec un grand souci de réalisme, les événements tels qu’ils s’étaient passés entre 1845 et 1847. Ainsi, même s’il s’agit d’une fiction, tout aurait pu arriver tel qu’elle le raconte. Les conditions du voyage, par exemple, sont véridiques.
Ce livre a connu un vif succès. Il va être réédité prochainement et vient d’être publié en version numérique (978-2847430165).
Le second roman d’Hélène Élisabeth, Les Évadés de Curie, a été écrit avec mon fils Ewen pendant son hospitalisation à l’institut Curie. C’est un livre jeunesse tourné vers l’évasion et la vie, publié aux Éditions Petra (ISBN 284743061X).
Hélène Élisabeth anime également des ateliers d’écriture pour des collégiens. (Mwendabaï ou sept nouvelles du Lac Kariba, publié aux Editions Petra en 2009). Elle travaille actuellement avec les élèves de 3ème du Lycée français de Nairobi sur des nouvelles. Le recueil regroupe plusieurs textes, tous écrits à la 1ère personne. L’action de chaque histoire se déroule durant la Première Guerre mondiale, au Kenya, sur le champ de bataille de Taïta Hills (où les Allemands et les Anglais se sont affrontés). Les personnages sont Allemands, Britanniques ou Kenyans.
“La Violoncelliste qui inventait des mots croisés érotiques” est donc son troisième roman.
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