Avec ce deuxième roman, Anaïs Bonaventure nous emmène dans un «cosy mystery» flirtant avec une part fantastique. Le décor est planté dans l’Irlande profonde de 1929, où les légendes celtes sont intégrées à la réalité d’un pays affaiblie par la guerre. Le récit prend place dans un huis clos où les personnages, petit à petit, dévoilent leurs véritables intentions.
C’est à la lisière du parc d’Ashford que tout commence, lorsque chaque soir un long et déchirant hurlement retentit dans ce petit village irlandais.
Créature cauchemardesque ou rôdeur mal intentionné… ?
Un spectacle macabre se répète et Jack Donegan, bientôt 18 ans, reste décidé à en découvrir les raisons.
Invité au manoir de la famille Harvest, il se retrouve alors au cœur d’une affaire où secrets et faux semblants se mêlent aux légendes celtes.
Derrière les sourires, à qui peut-il encore se fier ?
Un jeune homme hanté par le passé, une énigme ésotérique : un cosy mystery surprenant. “Mystère au manoir d’Ashford” d’Anaïs Bonaventure est le genre de roman qui se lit d’une traite, de la première à la dernière page.
Il est disponible en prévente à partir du 2 novembre sur le site officiel de l’auteure et à commander en librairie à partir du 9 novembre.
Dans ce livre, je parle des secrets et des «ombres» subsistant en chaque personne et ce que cela peut engendrer sur les comportements. J’y montre les conséquences sur la vie, les répercussions sur l’entourage et surtout comment cela peut nuire aux relations humaines.
Anaïs Bonaventure
Une exploration de l’intimité d’une famille à partir d’un mythe irlandais
Dans ce premier roman de la série ” les chroniques de Jack Donegan “, l’auteure nous plonge en Irlande, une terre de légendes et nous fait découvrir le mythe de la Banshee : créature du folklore irlandais annonçant la mort d’une personne dans un foyer.
La Banshee vient alors mettre en lumière les secrets polluant une famille. On entre dans la psychologie des personnages pour mettre à nu les interactions viciées au sein du foyer, tout en abordant le poids et les «fantômes» du passé.
L’histoire navigue dans une ambiance fantastique et fantasmagorique, mais parfaitement encrée dans la réalité, afin de jouer sur la perte de repère. La fiction est alors utilisée pour appréhender la vérité de cette famille : il s’agit d’ailleurs d’un thème récurent dans l’écriture de l’auteure.
Un roman né de l’observation des comportements humains
Au quotidien, notre humeur peut interférer durant les discussions avec les autres. Tout est sujet à interprétation et c’est de là que naissent les quiproquos…
En regardant attentivement, on découvre qu’il existe autant de vérité qu’il y a des personnes pour vivre une expérience, chacun laissant son empreinte émotionnelle dicter ses actions et ses jugements. D’ailleurs, nos souvenirs sont impactés par cela. Ainsi deux personnes ayant vécu la même chose ne le raconteront pas de la même manière. L’un a-t-il tort et l’autre raison ?
Les deux sont dans le vrai, mais leur vérité est subjective.
Et c’est ce dédale complexe, à travers la culpabilité et les non-dits, que Jack Donegan devra affronter. Comment dénouer les fils de l’énigme quand chacun des protagonistes à sa propre croyance ?
Au sein de ma famille, de mes amis et de mon propre passé, c’est une chose que j’ai pu observer et que j’ai voulu décortiquer : comment naissent nos «ombres» intérieures et l’impact qu’elles ont sur nos souvenirs.
Extrait
“Les hautes herbes jaunies par le soleil s’agitaient les unes contre les autres, sous le soupir frémissant du lac, unique source d’écho dans ce décor déserté par les Hommes à la nuit tombée. S’effaçant peu à peu sous cet océan insondable de brume, le sentier restait le terrain de jeu d’une population d’animaux nocturnes. Pourtant, ce soir-là, seul le hululement d’une chouette venait rompre la monotonie. On n’entendait pas âme qui vive dans ce parc, rien que le vent et un souffle dans le lointain.
Puis, deux halètements.
La première respiration, celle d’un garçon de 5 ans, demeurait calme. La seconde inhalation, celle de son frère jumeau, au contraire, semblait précipitée. La crainte se lisait sur leurs visages à demi baignés par l’obscurité, mais ils n’écoutaient pas les avertissements que la nature leur lançait ni les grondements résonnant au loin. Ils continuèrent.
Le brouillard glissait sur les flots de l’eau comme un navire prêt à l’abordage. Cette tempête silencieuse leur oppressait les poumons, les obligeant à inspirer de plus en plus fort.
Le timide croissant de lune dans ce ciel sans étoiles fut bien vite remplacé par un voile nuageux rendant absolu le déclin de la lumière. Pourtant, rythmés par le son de leurs pas, les deux frères poursuivaient leur chemin avec détermination. Le premier resserra sa cape sur ses épaules, le second, plus inquiet, accéléra l’allure. Ils n’entendaient pas le râle rauque qui remontait du bois, préférant ignorer cette sinistre présence qu’ils ne pouvaient pas voir.
Des lambeaux de tissu d’une longue robe déchirée flottant dans les airs accompagnèrent les mouvements d’une étrange silhouette dans l’ombre des arbres. Le bruissement à peine perceptible du vêtement suffit pourtant à les figer. Ou bien était-ce l’odeur suivant l’apparition ?
La présence invisible dressa les poils sur les bras des enfants et chatouilla leur épine dorsale. C’était la peur. Brutale, incompréhensible, mais bien réelle, elle les tétanisa dans une expression d’horreur en découvrant l’ombre qui s’avançait vers eux.
Puis, un hurlement les sortit soudain de leur torpeur. Inhumain, à l’agonie, un cri venu d’outre-tombe qui les propulsa dans des visions sombres. Une clameur empreinte de douleur, d’affliction et d’épouvante provenant de la créature qui chemina vers eux. Quelques mètres seulement les séparaient de la silhouette fantomatique qui les dominait de sa hauteur. Sans un regard en arrière, les deux frères fuirent.”
À propos d’Anaïs Bonaventure, l’auteure
Je ne cherche pas à narrer ce que je vois, mais dépeindre ma propre interprétation d’une scène. Relater l’expression d’une émotion et d’une expérience pour transcender la réalité.
Pour Anaïs, l’imagination a toujours été une source intarissable d’excitation et de peur. Très tôt, elle a découvert qu’il s’agissait d’un fantastique moyen pour regarder le monde différemment.
Après le bac, elle a donc entamé des études en école d’art, où elle a pu exploiter son potentiel d’artiste auteure, tout en apprenant des techniques d’animation et de narration. Sa passion pour les histoires l’a menée dans l’exploration de divers supports et médias pour enrichir sa vision : découvrir les multiples mécanismes pour raconter une histoire !
Depuis 2014, Anaïs travaille comme infographiste dans les effets spéciaux au cinéma tout en réalisant des clips musicaux en parallèle. En 2020, elle a publié son premier roman “les lettres de l’ombre” et en 2022, elle a organisé sa première exposition de peinture.
Ainsi, évoluant dans un milieu artistique, le style d’écriture d’Anaïs Bonaventure se veut vivant et visuel. Chaque description nous transporte à l’intérieur d’un tableau.
À travers les mots et les images, je cherche à créer une réalité dans la fiction, comme un voyage initiatique pour pousser les lecteurs et les spectateurs, à s’évader…
Informations pratiques
“Mystère au manoir d’Ahsford” d’Anaïs Bonaventure
- Sortie : 9 novembre (disponible en prévente à partir du 2 novembre).
- 210 pages
- format broché
- ISBN 9782322459414
Pour en savoir plus
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