Céramiste, sculpteure et coloriste installée dans le Luberon, Emmanuelle Stolar fait partie de la sélection de la Biennale Révélations qui se tiendra du 7 au 11 juin prochains au Grand Palais Éphémère à Paris.
Un salon qui met en valeur excellence, avant-gardisme et éclectisme et où cette artiste originale a toute sa place.
De sable et de couleur
Le sable, ou la sensation laissée sous la main par ces terres au grain particulier que choisit Emmanuelle Stolar pour composer ses sculptures de céramique : des terres brutes qui appellent la caresse, et que l’on a d’ailleurs le droit de toucher !
Le sable, c’est aussi celui des dunes, montagnes mouvantes caressées par le vent. La comparaison est légitime, cette magicienne de la terre donnant vie à des œuvres aux dimensions surprenantes telles cet « Arbre diabolique » en grès noir de près de 2 mètres de hauteur, ou aux formes douces et comme polies par le mistral qui souffle dans sa Provence d’adoption.
La couleur, elle, est omniprésente dans son travail. Ces teintes naturelles que l’on connaît déjà, des terres du Luberon où elle vit et travaille. Mais aussi celles que cette disciple de Marc Uzan fait naître dans son four (comme pour sa série « Dark Dahlias »), issues de sa recherche continue sur les émaux qu’elle crée à partir de roches et de fragments recueillis dans la nature. Dans son nuancier, pas de pigments, mais du cobalt, du fer ou du manganèse !
Des émotions qui affleurent
Sensuelle, surprenante, évocatrice de paysages inventés ou de courbes féminines, la recherche créative d’Emmanuelle Stolar célèbre la fécondité plurielle et les harmonies surprenantes.
Ses familles d’œuvres aux noms poétiques (« Fly me to the moon », « Dans le vent des dunes »…) nous entraînent à leur suite dans des mondes à la fois proches et oniriques, où se marient force et douceur, intensité et légèreté.
Loin des recherches conceptuelles, son art puise sa source dans une pulsion de vie indestructible et sans cesse renouvelée. Ses pièces parlent à tous, réveillent des émotions et trouvent un écho particulier aujourd’hui auprès d’un public qui ne demande qu’à être libéré des années de crises et de contraintes qu’il vient de vivre.
Un parcours atypique
Des études de lettres et de musique, une carrière dans les ressources humaines, l’enseignement du piano, puis un jour le coup de foudre pour l’art du feu découvert lors d’une mission pour Baccarat. Emmanuelle Stolar n’a pas choisi la ligne droite ni le parcours classique des étudiants en arts plastiques pour se révéler, même si elle a toujours eu une pratique artistique professionnelle.
Son chemin créatif suit sa vie, ses accidents et ses rencontres, et se nourrit tout autant de son histoire familiale et de son héritage culturel ashkénaze que de ses coups de cœur artistiques plus contemporains. Un art de la synthèse résolument moderne, et un parcours inspirant pour tous ceux qui rejettent les sentiers battus et les chemins linéaires.
Après le succès de ses expositions au musée de Baccarat en 2022 et dans de nombreuses galeries du Luberon, Emmanuelle Stolar part aujourd’hui à la rencontre d’un public international à la chapelle des Pénitents Blancs à Gordes (Pâques 2023) puis à la Biennale Révélations qui se tiendra du 7 au 11 juin prochains au Grand Palais Éphémère à Paris.
Révélations. Du 7 au 11 juin 2023 au Grand Palais Éphémère, Paris
Biennale Internationale Métiers d’Art et Création. Créée et organisée depuis 2013 par Ateliers d’Art de France : www.revelations-grandpalais.com
Pour en savoir plus
Dossier de presse : https://www.relations-publiques.pro/wp-content/uploads/2023/03/Dossier-Presse-Emmanuelle-Stolar.pdf
Site web : http://emmanuellestolarvelon.com/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/emmanuelle-stolar-v%C3%A9lon-4180748/