“Under2, la méthode ultime pour ne plus être accro à son téléphone” : un guide indispensable pour faire moins de 2 heures de téléphone par jour et retrouver la sérénité

Le téléphone, une addiction généralisée…et pourtant trop méconnue

C’est une addiction dont on parle peu : celle qui nous lie à nos téléphones. Elle est pourtant tellement répandue, qu’elle a désormais un nom. On parle de nomophobie…

Certains d’entre nous ont conscience d’être accros, comme l’acteur Fabrice Lucchini qui reconnait ne plus pouvoir s’en passer, tout en estimant que cette “cochonnerie” est “la plus grande catastrophe après la guerre” (source).

Mais la plupart d’entre nous n’ont pas ce recul. Il arrive bien souvent que l’on soit dépendant sans s’en rendre compte.

Les chiffres sont éloquents (source : étude Axe Prévention) :

  • 2 tiers des Français·es consultent leur téléphone dès le réveil.
  • 50% des personnes vont aux toilettes avec le téléphone (85% chez les adolescents) et 70% des conducteur·rice·s utilisent leur smartphone au volant.
  • 1/3 des Français·es consulte son téléphone toutes les 10 minutes !
  • En 2019, la moyenne journalière de consultation de téléphone était de 221 fois.

Une situation loin d’être anodine, puisqu’elle peut conduire par exemple à l’isolement social, au burn-out numérique, à la myopie précoce, aux migraines ophtalmiques, aux troubles du sommeil ou encore à la perte des capacités auditives.

C’est pour en finir avec cette situation que Benjamin a développé Under2.

Ancien nomophobe, il explique dans son livre “La méthode pour ne plus être accro à son téléphone” comment sortir de la dépendance pour faire moins de 2 heures de téléphone par jour, en 6 semaines à peine. 

Une méthode exclusive avec 100% de réussite

Ce livre numérique présente la méthode Under2, qui permet de diminuer sa consommation de téléphone et faire moins de 2 heures de téléphone par jour.

Elle a déjà été testée des dizaines de fois, toujours avec le même succès.

Sa force ? Être très précise, concrète et courte : 6 semaines suffisent pour l’appliquer et en finir avec l’addiction au smartphone. Elle se décompose en 3 étapes, 5 actions à mettre en place et 5 principes à adopter.

Under2 va ainsi permettre de reconnecter l’homme à une vie plus centrée sur la nature, les animaux et la prise de conscience des autres.

Le retour à une vie plus naturelle fera naître des initiatives vertueuses pour l’homme sur le long terme, assurant ainsi sa pérennité. Nous pensons que se détacher du téléphone est la première étape.

Le livre présentant Under2 est d’abord lancé en France, mais il sera très rapidement traduit en Anglais, Espagnol et Portugais (le Brésil est particulièrement touché par l’addiction au téléphone).

Sommaire

  • Préface
  • Introduction
  • Chapitre 1 – Parlons chiffres
  • Chapitre 2 – Pourquoi est-ce si difficile de ne pas prendre son téléphone ?
  • Chapitre 3 – L’addiction au téléphone, quels impacts ?
  • Chapitre 4 – Le téléphone, personnage principal de votre vie
  • Chapitre 5 – Under 2, la méthode qui fonctionne à tous les coups !
  • Chapitre 6 – En diminuant votre temps d’écran, vous renoncez à quoi ?
  • Chapitre 7 – Se reconcentrer sur l’essentiel : certains y arrivent déjà
  • Conclusion

Extrait

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“Le téléphone, vous l’emmenez partout. Comme un vêtement, vous l’avez en allant travailler, vous l’avez aux toilettes, vous l’avez dans les transports, dans la salle d’attente du médecin… Il vous suit partout, c’est une extension de vous-même. Pour information, lorsque vous utilisez le téléphone 5h par jour en moyenne, cela revient à 35 heures par semaine, 140 heures par mois, soit 1825 heures par an. Si vous divisez 1825 par 24 heures, cela vous donne 76 jours de consommation de téléphone. C’est comme si vous commenciez le 1er janvier à scroller sur Instagram et que vous leviez les yeux le 17 mars sans avoir dormi… 2 mois et demi plus tard. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du temps qui défile pendant que nous utilisons le téléphone.

Ce temps que vous gâchez est un temps précieux, ce n’est pas seulement du temps sans valeur ajoutée pour tuer l’ennui et l’attente. Prenons l’exemple du temps d’attente dans les transports en commun. Vous pourriez considérer que c’est un temps où vous n’avez pas à être productif et où vous n’avez pas grand-chose d’autre à faire que de scroller sur Instagram. Prendre son téléphone serait donc l’option parfaite pour combler ce vide existant et tuer l’ennui… mais le piège est justement là !

Une fois que vous vous êtes habitué·e à tuer l’ennui avec votre téléphone, vous ne pourrez plus attendre sans le regarder. Au moindre moment de blanc, un réflexe interne va dire de prendre votre téléphone. Pendant une conversation ennuyante, un moment de creux dans un film, pendant le chargement d’une partie de jeux… toutes les occasions seront bonnes pour attraper son téléphone sans même s’en rendre compte. Vous lirez 1 message puis 2 puis 3, ferez un tour sur Linkedin, Snapchat, regarderez une vidéo Youtube… Vous allez largement dépasser le temps d’ennui et lever la tête 5, 10, 20 minutes plus tard en vous demandant ce que vous faisiez. Et cela, des dizaines de fois par jour !

Parfois, il y a même des moments de qualité qui sont gâchés par les téléphones. J’ai des souvenirs me concernant où je me revois accroché à mon téléphone lors de réunions de famille, au cours de repas ou encore durant des week-ends entre amis. Il arrivait parfois que mes proches et moi ne nous adressions même pas la parole pendant 30 minutes.

Gardez une chose en tête : cette petite dose de plaisir sur votre smartphone est du temps perdu que vous ne retrouverez jamais. Rassurez-vous, avec Under 2, vous aurez les outils en main pour ne plus perdre ce temps précieux et le pouvoir d’arrêter de semer des miettes de votre vie. Vous aurez enfin les techniques pour redevenir acteur·rice de votre temps. La vie est courte et bien trop belle pour être passée à moitié sur un téléphone et l’autre moitié à dormir.”

À propos de Benjamin, l’auteur

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Benjamin est manager.

Pendant 5 ans, il a connu la dépendance au téléphone. Il y passait entre 4 et 7 heures par jour.

Au fur et à mesure, il a donc commencé à changer. Il avait de moins en moins de concentration et de motivation. Il prenait son téléphone en mangeant, pendant les repas avec des amis ou bien des moments en famille. Il consultait constamment mon écran à la recherche de notifications. Même pendant ses séances de sport, il prenait son téléphone.

Mes proches me disaient que je l’avais toujours à la main, et que j’étais dépendant. Je ne m’en rendais pas compte alors qu’il·elle·s avaient clairement raison.

7 heures les yeux rivés sur son téléphone, c’est beaucoup sur une journée de 24 heures. Il ne reste vraiment pas beaucoup de temps pour dormir et travailler (ou étudier). Si l’on ajoute à cela l’envie de s’investir dans sa vie amoureuse, sociale ou encore sportive, cela devient compliqué.

Cette dépendance (car c’en est une), lui a littéralement volé du temps de vie avec toutes ces heures passées sur mon téléphone. Il a donc décidé d’agir et d’en finir avec ce problème.

Benjamin a alors travaillé sur différentes techniques afin de réduire son temps passé sur le téléphone à 2 heures par jour maximum. C’est d’ailleurs de là que s’inspire le nom de la méthode “Under 2″ qui veut dire “En dessous de 2″ en anglais.

Pour en savoir plus

Site web : https://methodunder2.com/

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100086484056767

Instagram : https://www.instagram.com/methodunder2/?hl=fr

Un ex-addict au porno lance un site d’informations sur l’addiction et comment en sortir

Le sujet pourrait prêter à sourire, si la réalité n’était pas aussi catastrophique. Car oui, au même titre que l’alcool ou les drogues, l’addiction à la pornographie peut faire des ravages, en particulier au niveau psychologique. Elle commence d’ailleurs de plus en plus tôt !

Il faut notamment savoir que Pornhub, le plus célèbre site de porno, a enregistré en 2019 plus de 45 milliards de visites, soit 115 millions par jour, ce qui montre la banalisation du porno dans notre société (source). De plus, en France, 62% des jeunes ont déjà vu des images pornographiques avant 15 ans, dont 11% avant 11 ans (source).

L’addiction au porno entraîne en effet de multiples conséquences négatives :

  • Dysfonctionnements sexuels (problèmes d’érection, difficultés à atteindre l’orgasme),
  • Isolement des malades (sujet tabou dans notre société),
  • Problèmes de couple,
  • Dépression et anxiété,
  • Vision déformée de la sexualité (beaucoup de jeunes font leur éducation sexuelle via le porno),
  • Banalisation des pratiques violentes (ce qui pose aussi des problèmes quant aux conditions de tournage pour les acteurs et actrices) et modification des comportements (il y a un “mécanisme miroir” dans le cerveau),

C’est pour cela que Sylvain Guigni a décidé d’agir !

Cet ancien addict au porno connaît bien l’enfer de la dépendance et suite à son sevrage a décidé de lancer Addict-porno.fr, un site d’information pour en finir avec l’addiction au porno. Très complet et ultra-documenté, ce site est aussi un passeur de solutions puisqu’il met en avant les thérapies qui fonctionnent.

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L’addiction au porno : du plaisir au cauchemar

La promesse de la pornographie est d’apporter une gratification sexuelle, rapide et facile d’accès.

Mais en pratique, il n’en est rien, ou de moins en moins, surtout chez les accros au porno. Les scientifiques l’affirment : alors que le besoin de regarder des films devient compulsif et va crescendo, le degré de satisfaction éprouvé diminue. Tous reconnaissent qu’un addict au porno agit et réagit comme un drogué.

Alors que ce phénomène prend de l’ampleur, notre société détourne pudiquement le regard.

Sylvain Guigni confie :

Il y a peu de ressources en ligne, disponibles en français, pour guider ceux qui souffrent d’addiction à la pornographie. De plus, on ne sait même pas quel professionnel de santé appeler à l’aide et, surtout, on n’ose pas en parler autour de soi.

Addict-porno.fr : une bouée de sauvetage pour tous les dépendant(e)s

Addict-porno.fr est une mine d’informations accessibles gratuitement, en quelques clics, pour avancer pas à pas sur le chemin du sevrage.

Quand il tentait de se débarrasser de sa dépendance, Sylvain a dû en effet se tourner vers des sites en anglais, pour s’informer sur l’impact de l’addiction au porno sur le cerveau et sur la sexualité, comment gérer les envies.

Il a cherché et recoupé de multiples données, puisées via :

  • Des sites Internet comme yourbrainonporn.com,
  • Des livres sur l’addiction : Your brain on porn de Gary Wilson, Prodependence de Robert Weiss,
  • De nombreuses études montrant les effets de l’addiction sur les capacités de mémoire, concentration, raisonnement, le système de récompense, le système de stress, la tolérance au contenu visualisé, la capacité de contrôler les envies.
  • Des livres de thérapies cognitives et comportementales.
  • Des études sur les thérapies utilisées pour sortir de l’addiction à la pornographie.
  • Des témoignages d’ex-actrices sur les conditions de travail.

Sylvain a alors créé le site Addict-porno.fr en 2019, pour donner le maximum d’informations sur le milieu du porno, l’addiction au porno et comment en sortir par le biais de thérapies.

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Zoom sur la thérapie ACT : 12 semaines pour sortir de l’addiction

En janvier 2020, Sylvain a publié une thérapie pour sortir de l’addiction à la pornographie : ce document se base sur une étude publiée de 2010 dirigée par Michael P. Twohig et Jesse M. Crosby (source), qui a testé l’application de la thérapie Acceptation et engagement sur 28 dépendants au porno.

La thérapie Acceptation et engagement (ACT) est très efficace pour aider les dépendants à la pornographie : il a été constaté une réduction de 92% de la consommation, ainsi qu’une diminution des préoccupations du comportement compulsif au niveau psychologique/spirituel et social.

Ce protocole de thérapie s’est déroulé en 12 sessions, une séance par semaine, avec un travail en séance avec le thérapeute et un travail à faire à la maison.

Pendant ces 12 semaines, le thérapeute va introduire les concepts de la thérapie ACT, encourager l’acceptation des expériences internes (pensées, émotions et sensations corporelles) et proposer des outils pour mettre une distance avec elles.

Il est aussi question de travailler notre capacité à garder un contact avec le moment présent et de découvrir et utiliser le soi comme contexte.

Pour terminer, le dernier thème important concerne la recherche de ses valeurs dans les différents domaines de vie et comment s’engager dans l’action.

Concrètement, il s’agit d’un précieux outil pour se débarrasser enfin de son addiction et pour fonctionner plus généralement de manière flexible !

Pour étayer encore plus la thérapie d’origine, Sylvain a d’ailleurs complété l’approche ACT par des exercices supplémentaires, notamment pour gérer les envies sexuelles et mettre une distance avec ses pensées ou émotions et des exercices de méditation.

Le contenu de la thérapie est accessible gratuitement ici : https://addict-porno.fr/blog/post/38-Therapie-ACT-sortir-addiction-porno-partie-1

Sylvain Guigni peut en témoigner :

Trop de personnes nient la réalité de l’addiction à la pornographie ou la violence de ce milieu. Pour les dépendant(e)s, il y a alors un effet “double peine” : aux souffrances liées à leur pathologie s’ajoute la crainte d’être rejeté et jugé.

À propos de Sylvain Guigni

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Sylvain Guigni a travaillé une quinzaine d’année dans l’informatique, notamment dans le développement Web et le support technique.

Suite à son sevrage à la pornographie, il a suivi une profonde période de remise en question et de découverte de soi.

Il décide alors d’entamer une réorientation professionnelle pour venir en aide à ceux et celles qui, comme lui auparavant, ont besoin d’un accompagnement psychologique pour continuer à avancer dans leur vie.

Sylvain ambitionne de se spécialiser notamment dans les addictions comportementales, la gestion des émotions, la dépression, les phobies, le changement de vie, l’estime de soi, difficultés dans les relations sociales.

Il prévoit actuellement de continuer à développer Addict-porno.fr en abordant des sujets liés à l’addiction à la pornographie comme les différents profils de dépendants, le lien entre consommation de pornographie et violences sexuelles, les thérapies de couple, le rôle de la méditation dans les thérapies pour sortir de l’addiction et les relations sexuelles saines au sein du couple.

Il a aussi des idées d’articles plus généraux comme les bases de l’apprentissage et du comportement, les émotions et la présentation d’autres outils de la thérapie ACT.

Pour en savoir plus

Site web : https://addict-porno.fr/

Solidarité Seniors : 5 actions concrètes à mettre en place contre la Maltraitance

Elections départementales :  la protection des Seniors contre la Maltraitance doit être au centre du débat !

L’assistance aux personnes âgées représente plus de 1 million de bénéficiaires, beaucoup d’aidants familiaux, 600.000 intervenants, 2 milliards d’euros de dépense privée, 5 milliards d’euros de dépense publique.
En 2010, la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) a distribué 88 millions d’euros de subventions pour moderniser le secteur des aides à domicile. Depuis, l’Etat continue d’allouer des ressources financières conséquentes à de grands réseaux nationaux de services aux personnes âgées, sans véritable contrôle.

La politique sociale est donc un véritable enjeu à la fois humain et économique qui doit être placé au centre du débat des futures élections départementales.

Car des solutions concrètes existent pour améliorer la qualité de vie des seniors et de leurs familles. Ces solutions peuvent facilement être mises en place !

L’association Aider nos Parents développe 5 propositions pour en finir avec la Maltraitance des Seniors :

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Proposition 1 : Supprimer la Télégestion

Pour comptabiliser les actes, notre pays a systématisé la Télégestion qui consiste à faire collecter les horaires d’intervention à domicile par les intervenants et les envoyer aux administratifs.

Ce fonctionnement pose deux problèmes majeurs :

  1. Les bénéficiaires et leurs familles sont totalement écartés du dispositif : ils ne peuvent même pas savoir qui va venir et qui est déjà venu, ni vérifier leurs consommations-factures et encore moins exprimer leurs avis-mécontentements.
  2. Les abus sont monnaie courante : comme le bénéficiaire ne peut pas connaître les résultats de pointage, les prestataires facturent des heures fictives.

Il s’agit de la maltraitance selon le Conseil de l’Europe, maltraitance financière, négligence active, privation des droits à s’informer, s’exprimer, vérifier et contester. Il est donc urgent d’interdire définitivement la Télégestion !

Proposition 2 : Créer un calendrier des interventions en mode partagé pour qu’il soit transparent et accessible à tous

En 2015, il est très facile de créer un agenda partagé numérique qui soit accessible gratuitement par  toutes les personnes concernées : les personnes âgées, les intervenants, les aidants proches et les administratifs. Il faut que chacun puisse savoir qui va venir et quand. Signaler les avances, les retards ou les absences. Le Senior aidé doit pouvoir gérer simplement ces rendez-vous au quotidien et signaler les incidents.

Cette mesure concrète permettra également de contrôler la facturation des prestations (et donc la paie des intervenants) et d’effectuer un véritable suivi, notamment en cas d’incident (dans la mesure où les prestataires envoient des intervenants différents, il faut une traçabilité des soins effectués).  Pour éviter les abus, la certification des emplois du temps des âgés devrait être effectuée par un organisme indépendant des Services d’aide.

Proposition 3 : Généraliser l’utilisation de SMS et de messageries numériques

De nombreux seniors suivis par l’association utilisent des tablettes et s’expriment régulièrement sous forme de texto dans le cadre des cahiers de liaison partagés avec leurs aidants familiaux.

Dans une étude réalisée en novembre 2014 par Opinion Ways, l’attrait pour le numérique des Seniors est mis en lumière : 36 % des plus de 65 ans aiment utiliser une tablette, 35 % leur ADSL, et 34 % leur smartphone.

Alors pourquoi les priver de moyens de communication modernes quand il s’agit de prendre soin d’eux ?  Permettre aux Seniors d’interagir et de donner leur avis pour tout ce qui les concerne est une action forte pour rompre leur isolement et pour préserver leur existence sociale.

L’autre intérêt est de prendre en compte les dysfonctionnements en amont, avant qu’ils n’aboutissent à de la Maltraitance, ce qui n’est pas le cas actuellement. L’essentiel du suivi des âgés (centrale d’écoute spécialisée, assistance psychologique….) repose en effet sur une réaction a posteriori, quand il est trop tard…

Même si le bénéficiaire est dans l’incapacité à être « connecté », l’utilisation de cahier de liaison numérique partagé entre l’intervenant, l’aidant familial, et l’administratif est déjà  un immense progrès social.

Proposition 4 : Mettre en place un agrément unique pour les organismes de services à la personne travaillant pour les âgés

“Trop d’infos tue l’info” a t-on coutume de dire. Avec les services à la personne travaillant pour les âgés, c’est la même chose. Aujourd’hui, la multitude de labels, de normes, de types de services d’aide (autorisé, agréé, conventionné, avec ou sans télégestion départementale…) est particulièrement indigeste.

Un véritable choc de simplification est nécessaire, qui consiste en la création d’un agrément unique et réglementé, notamment concernant la conservation et la sécurisation des données des personnes âgées.

Proposition 5 : Une véritable écoute des usagers (personnes âgées, aidants et intervenants)

Bien vieillir, c’est aussi et surtout pouvoir bénéficier de soins adaptés aux besoins. Or pour l’instant les usagers ne peuvent pas s’exprimer et faire remonter leurs attentes.

Résultat : certains projets coûteux et inutiles sont développés pour eux, alors qu’ils ne sont pas prioritaires voire contraires à leurs intérêts.

A propos de l’association AiderNosParents

L’association AiderNosParents.org a été créée en avril 2014 par des aidants familiaux (ils sont tous enfants de seniors en situation de dépendance) de tous les milieux mais confrontés à la réalité de la Maltraitance et de l’Exclusion engendrées par la modernisation inégalitaire du secteur des aides à domicile.

Son objectif : lancer le débat sur la Solidarité Seniors et promouvoir les solutions alternatives, gratuites et en libre service, qui pourraient aider au quotidien les usagers et les travailleurs.

Le co-fondateur de l’association, Chi Minh PHAM, assiste sa mère handicapée suite à un AVC, depuis 2008.  Ingénieur Centralien de formation et dirigeant de sociétés de conseil en informatique et organisation, il est très choqué lorsqu’il découvre l’envers du décor.

Chi Minh PHAM précise :

Le client-usager est considéré comme bénéficiaire d’une aide “publique”, donc il n’a pas à dire quoi que ce soit. Or l’Etat ne paie qu’une partie des prestations…

L’usager, déjà affaibli par l’âge et par le handicap, est donc encore plus désavantagé par ce régime mi-privé mi-public.  Chi Minh dénonce les dérives du système “Télégestion” depuis 2010.

A ce jour, plus de 100 courriers recommandés ont été envoyés par l’association AiderNosParents pour alerter les différents interlocuteurs (Ministre, Secrétaire d’état, Préfets, Présidents de conseil général, CNIL, Défenseur des droits, DGCCRF, DIRECCTE, CNSA, … ). 

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