Comprendre son corps, c’est reprendre le pouvoir. Du 2 au 6 juin, Kiffe ton Cycle lance le Sommet de l’Autonomie Gynécologique.

Et si on arrêtait de confisquer le savoir gynécologique ?

Dans un système médical formaté, où les douleurs sans cause visible sont trop souvent ignorées, des milliers de femmes vivent leur corps sans clefs pour le comprendre. Examens intrusifs, consultations culpabilisantes, discours flous : l’information manque, et c’est là que tout commence.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • près d’1 femme sur 2 connait mal ou pas du tout les différentes phases de son cycle menstruel (Fitbit x IFOP, 2019).
  • 41 % des étudiantes ont renoncé à une consultation gynécologique, surtout pour des raisons financières ou logistiques (FAGE, 2024).
  • 60 % des adolescentes n’ont reçu aucun enseignement formel à propos des règles (Règles élémentaires x IFOP, 2022).

Pour en finir avec ces lacunes structurelles, il est temps de transmettre un savoir accessible, pour que chacune puisse reprendre la main sur son corps et ses décisions.

Du 2 au 6 juin 2025, Kiffe ton Cycle organise la 13e édition du Sommet de l’Autonomie Gynécologique.

Entièrement en ligne et gratuit, il réunit pendant cinq jours 21 expert·es du monde médical, paramédical et du bien-être pour transmettre des clés concrètes permettant de mieux comprendre son corps, faire des choix éclairés et agir face aux déséquilibres hormonaux.

Au programme  : cycle menstruel, fertilité, douleurs, contraception, puberté, ménopause, clitoris, sport, acupression, et plus encore.

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L’autonomie gynécologique, c’est quand chacune a les clés pour comprendre son corps et faire ses propres choix.

Gaëlle Baldassari, fondatrice de Kiffe ton Cycle.

Plus de 20 000 personnes attendues pour parler d’éducation menstruelle

Ce sommet entend rappeler une évidence : l’autonomie gynécologique est une nécessité. Et elle commence par le droit de comprendre son corps. Sans tabous, ni injonctions et autres discours culpabilisants.

Du côté des femmes, la demande de savoirs gynécologiques fiables est là, de plus en plus forte. Ces sommets en ligne rassemblent, à chaque édition, entre 10 000 et 20 000 participant·es.

Avec cette 13e édition, un nouveau record devrait être franchi, car les sujets abordés résonnent profondément.

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De plus, l’engouement pour ces Sommets est aussi lié à leur capacité à offrir en même temps :

  1. Des moments d’apprentissage, riches en regards croisés et en points de vue complémentaires ;
  2. Un espace de transmission, d’empowerment et de mobilisation. Les thèmes abordés ne concernent pas uniquement l’intime : ils touchent à la santé publique, à l’égalité, à l’éducation et aux droits.
  3. Un cadre bienveillant et rassurant, permettant à chacun·e de poser des questions, de mieux appréhender et vivre son cycle menstruel.

Accessibles à tou·te·s, ces événements incontournables en matière d’éducation menstruelle cumulent déjà plus de 220 interviews réalisées avec des expert·es du domaine.

Ici, on parle du corps sans honte et sans jargon incompréhensible ! Nous valorisons la transmission et la sororité avec la volonté d’offrir des outils concrets et des réponses accessibles.

Une 13e édition placée sous le signe de l’Empowerment

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Voici un aperçu des thématiques abordées cette année :​

  • Cycle syncing : faudrait-il optimiser sa vie en fonction du cycle ? (Gaëlle Baldassari)
  • Repenser le suivi gynécologique : examens, symptômes, consentement (Marion Vallet)
  • Self-help : Deviens actrice de ta santé gynéco (Charlène Brault)
  • Booster ta fertilité : stratégies naturelles et médicales (Charline Hubert)
  • Apaiser les douleurs de règles grâce au sport (Caroline Burguillo)
  • L’avortement en danger ? État des lieux et perspectives (Martin Winckler)
  • Syndrome prémenstruel : démystifier le SPM (Sophie-Laure Rigaldo)
  • Cycle douloureux : comment l’ostéopathie peut vraiment aider (Justine Heurtel)
  • Maladies gynécologiques : comment les médecins peuvent-ils être des alliés ? (Dr Claire Merlet)
  • Endométriose, SOPK et au-delà : quand la maladie est chronique (Guénaëlle Abéguilé)
  • Flux libre instinctif : se passer de protections périodiques pour gagner en empowerment (Mélissa Carlier)
  • Symptothermie : méthode d’observation du cycle (Charlène Brault)
  • Contraception masculine : vers une nouvelle ère de partage ? (Erwan – Collectif CARCON)
  • Ménopause sereine : anticiper et vivre cette transition en douceur (Céline Hovette)
  • Douleurs menstruelles : comprendre et soulager efficacement (Sophie-Laure Rigaldo)
  • Puberté positive : l’éducation menstruelle pour une cyclicité épanouie (Virginie Keller)
  • Sport au féminin : adapter son entraînement à son cycle (Emilie Rimbert)
  • Nutrithérapie au féminin : les bases pour un cycle optimal (Sophie-Laure Rigaldo)
  • Le clitoris : redécouvrir l’organe du plaisir féminin (Douna Loup)
  • Aménorrhée : décryptage de l’absence de règles et solutions (Florence Gillet)
  • Acupression au féminin : points clés pour un bien-être au quotidien (Séverine Krieger)

En quelques mots, le Sommet de l’Autonomie Gynécologique c’est…

La qualité et la diversité des intervenant·es : sages-femmes, médecins, ostéopathes, naturopathes, éducatrices menstruelles, réflexologues, autrices… Tous et toutes partagent une expertise de terrain, ancrée dans la pratique, le vécu des femmes, et la pédagogie.

La richesse et l’actualité des thématiques : rarement abordées dans l’espace public, elles concernent pourtant des millions de personnes (contraception masculine, cycle syncing, flux libre instinctif, symptothermie, ménopause, SPM, douleurs menstruelles, maladies gynécologiques chroniques…).

L’accessibilité : le Sommet est entièrement en ligne, gratuit et ouvert à toutes et tous, y compris aux personnes éloignées des soins ou des ressources éducatives classiques.

L’expérience de l’équipe : il s’agit du 13e Sommet organisé par Kiffe ton Cycle, avec une exigence toujours plus forte de qualité, de fluidité, de pédagogie et de pertinence des contenus proposés.

Kiffe ton Cycle : “S’informer, c’est s’émanciper !”

Gaelle & Sophie Laure

Kiffe ton Cycle est une plateforme innovante dédiée à l’éducation menstruelle qui propose un accompagnement unique en son genre.

Gaëlle Baldassari, la fondatrice, a été rejointe par Sophie-Laure Rigaldo, une experte en hygiène de vie spécialisée dans le bien-être menstruel.

Un concept né d’un vécu personnel

A 31 ans, quand Gaëlle a voulu avoir un enfant, elle a réalisé qu’elle ne connaissait absolument rien à son cycle menstruel. Une prise de conscience brutale pour cette femme adulte et diplômée !

Suite à un parcours de PMA chaotique, elle commence à s’informer, à observer, à documenter…Ce qu’elle découvre la bouleverse : le cycle n’est pas uniquement une affaire médicale ou intime — c’est un sujet profondément politique, éducatif, culturel.

En partageant ses découvertes, elle comprend que de nombreuses personnes menstruées sont aussi en manque de repères sérieux et accessibles. Elle crée alors Kiffe ton Cycle pour transmettre ces savoirs de manière joyeuse, concrète et désacralisée.

Des Sommets résolument impactants

Depuis, 12 Sommets en ligne ont vu le jour, chacun dédié à une facette du cycle, du corps ou de la santé intime.

Avec ce 13ᵉ Sommet, elle choisit d’aller plus loin : rassembler des expert·es pour redonner du pouvoir à celles et ceux qui vivent avec un corps menstrué, à travers des ressources précises, utiles, concrètes.

Un événement pensé pour dire clairement : “ce que tu vis mérite des réponses, des outils, et des perspectives.”

De belles perspectives de développement

Aujourd’hui, Kiffe ton Cycle ambitionne de :

  • Renforcer l’accessibilité des contenus avec des formats variés (podcasts, articles, escape-game, intelligence artificielle)
  • Former davantage de professionnel·les à l’exercice de la médiation scientifique autour du cycle menstruel
  • Développer des outils pédagogiques pour l’éducation menstruelle dans les familles, les établissements scolaires et les collectivités

A propos de Gaëlle Baldassari, figure de proue de l’éducation menstruelle

Gaelle & Sophie Laure

Ma mission ? Faire du bien-être menstruel une évidence dans notre société.

Gaëlle Baldassari est la fondatrice de Kiffe ton Cycle, une plateforme qui guide les femmes vers une meilleure compréhension et appréciation de leur cycle.

Certifiée en Approche Neurocognitive et Comportementale, elle est également l’autrice de deux ouvrages majeurs sur le sujet : “Kiffe ton Cycle” et “Kiffe tes Règles”, publiés aux éditions Larousse.

Pionnière de l’éducation menstruelle depuis plus de dix ans, Gaëlle a développé des programmes innovants, des Sommets en ligne et formé plus de 260 éducatrices menstruelles dans toute la francophonie (les Ambassadrices Kiffe ton Cycle). Son moteur ? Œuvrer  sans relâche pour que le cycle cesse d’être un sujet tabou ou sur-médicalisé.

Dans cet objectif, elle a également créé des outils ludiques et adaptés au grand public :

  • Un escape-game pédagogique autour du cycle menstruel : utilisé en milieu scolaire et associatif, il rend ces sujets concrets, interactifs et mémorables
  • Uti, (uti.kiffetoncycle.fr) une intelligence artificielle gratuite et en ligne : fiable et claire, elle répond aux questions que les personnes n’osent pas toujours poser sur leur santé gynécologique.

Ces projets s’inscrivent dans une démarche entrepreneuriale : faire de Kiffe ton Cycle un projet complet pour rendre les savoirs accessibles, compréhensibles et appropriables par toutes et tous.

En savoir plus

Le 13e Sommet Autonomie Gynécologique : https://by.kiffetoncycle.fr/autonomie-gynecologique-kiffe-ton-cycle/

Site web : https://www.kiffetoncycle.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/KiffeTonCycle/

Instagram : https://www.instagram.com/kiffetoncycle/

LinkedIn : https://www.linkedin.com/today/author/gaelle-baldassari-2a975482

#Empowerment féminin et sororité : la tatoueuse Louve du Diable a fait de son nom une barrière protectrice tatouée sur le corps de + de 300 femmes

Les années passent, les mentalités évoluent (un peu !) mais les chiffres semblent rester les mêmes : aujourd’hui encore, 2 femmes sur 3 sont complexées par leur corps (source).

À l’ère des réseaux sociaux, cette tendance peut même aller en s’aggravant : à voir sans cesse des images retouchées par de nombreux filtres, le regard que les femmes portent sur leur apparence est particulièrement critique, voire irréaliste.

Un phénomène aggravé par les expériences vécues par les unes et les autres, plus ou moins douloureuses.

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Dans ce contexte, nombre d’entre elles voient dans le tatouage une façon de se réapproprier leur corps. Le dessin ou symbole choisi va venir cacher une cicatrice, sublimer une zone qui ne plaît pas… et donc transformer chaque complexe pour mieux le dépasser.

Une démarche qui fait écho avec celle de Louve du Diable“, une artiste de 26 ans qui cultive la sororité jusque dans ses séances de tatouage. Elle s’est d’abord fait connaître sur les réseaux sociaux, notamment Instagram, grâce à son style unique et aux valeurs qu’elle prône.

Chez moi, les clientes sont des reines, des louves, des guerrières, des amies, qui voient à travers le tatouage une barrière protectrice ou une thérapie.

À tel point que plus de 300 femmes ont voulu se faire tatouer son nom !

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Des séances 100 % safe qui boostent la confiance en soi

En 2021, le compte Instagram Balance ton tatoueur a brisé l’omerta qui sévissait dans le monde du tatouage (source). La teneur des témoignages était édifiante : des propos sexistes jusqu’aux agressions, nombre de femmes ont vécu des situations qui ne devraient pas exister.

Elles sont ainsi de plus en plus nombreuses à se tourner vers les tatoueuses pour se sentir en sécurité.

Louve du Diable les comprend d’autant mieux qu’elle rencontre les mêmes problématiques. C’est pour cela qu’elle a fait le choix de ne tatouer que des femmes.

“Au fil de l’évolution de mon travail, il m’a semblé évident que tatouer majoritairement des femmes était ma destinée. En effet, arborant un style très sexy décomplexé, l’idée d’être enfermée des heures avec un homme inconnu me mettait quelque peu mal à l’aise. Plusieurs fois, leurs intentions ne se rapportaient pas seulement qu’à mon travail d’artiste”, explique-t-elle.

À côté de cela, elle voyait de plus en plus ses clientes comme des amies, des petites sœurs qu’elle n’avait pas eues, qu’elle pouvait aider et guider.

Mes séances sont devenues des sortes de mini-thérapies, et j’ai privilégié le féminisme et la sororité pour en profiter pleinement, sans crainte.

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Une véritable meute à l’effigie nominale de la “Louve du Diable”

L’artiste Louve du Diable est sans doute la première personne au monde à avoir tatoué son nom sur autant de personnes : sa communauté compte aujourd’hui 328 “louves” !

Un mouvement né de la demande des femmes.

La première fois, c’est une jeune fille qui a contacté la tatoueuse pour lui soumettre son projet. Louve du Diable a d’abord trouvé cela étrange, mais les convictions de sa cliente l’ont séduite.

Elle m’a répondu qu’elle en tirerait une certaine puissance, non seulement grâce à l’image de force et de confiance que je renvoyais, mais, également, car mon nom en lui-même lui parlait.

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Petit à petit, il est devenu un symbole partagé par toute ma communauté ! Il incarne la sororité, la bienveillance, la force, couplé au sensuel et au beau. Avec, en filigrane, l’idée que “ce qui ne nous tue pas nous rend plus fortes”.

Ainsi, depuis 2020, le nom de l’artiste a été tatoué sous différentes déclinaisons : “Louve”, “Louve du Diable”, et même “Louved”, un mot qui signifie “marquée par la louve” et qui a été créé à partir de la construction adjectivale anglaise.

Aujourd’hui, Louve du Diable a initié un mouvement rassemblant plus de 300 femmes et quelques hommes.

Fidès Scribe, une pionnière qui n’a pas peur de déranger

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Après des études en école de mode, c’est dans le milieu du tatouage que Fidès Scribe, 26 ans, a choisi de se lancer.

Elle se fait très vite une place dans le milieu avec son style unique à la fois baroque, végétal, sexy revisité, et ornemental. Artiste inspirée et inspirante, elle se nourrit de multiples influences : les décorations des scribes (égyptiennes et grecques), la mode, l’architecture baroque…

Avec, toujours, une liberté de ton qui dénote dans un univers très codifié. Pour certains, Fidès Scribe est trop ouverte d’esprit, trop provocatrice… trop fidèle à elle-même et à sa féminité ?

Son outil principal de communication, Instagram, a été supprimé à de nombreuses reprises, mais elle a toujours réussi à retrouver la base de sa communauté.

Aujourd’hui, Fidès Scribe ambitionne d’élargir son mouvement et de collaborer avec d’autres artistes.

Pour en savoir plus

Dossier de presse : https://www.relations-publiques.pro/wp-content/uploads/pros/20230227171126-p3-document-wtlf.pdf

Instagram : https://www.instagram.com/louvedudiable.ink/

YouTube : https://www.youtube.com/@louvedudiable__