Les situations de crise ou phénomènes météorologiques de ces derniers mois nous montrent l’impact que ces épisodes ont sur notre sécurité et font ressortir les conséquences dommageables, notamment sur le plan alimentaire, tant pour les particuliers que pour les entreprises.
Une vague de froid sans précédent aux Etats-Unis, des villages entiers isolés suite à des tempêtes en Bretagne, des inondations dramatiques en Europe de l’Est doivent nous amener à réfléchir sur le meilleur moyen de passer ces moments difficiles.
A La Réunion, suite au passage du cyclone Bejisa, des plantations sont arrachées, la population se rue vers les rayons des supermarchés, des routes sont coupées et empêchent tout réapprovisionnement.
Ensuite, vient la flambée des prix. Rien qu’à La Réunion, une très grande partie de l’agriculture locale est détruite et il faudra des mois pour refaire pousser partiellement quelques zone de tomates, mangues etc.
Les fruits et légumes, lorsqu’ils sont arrivés à nouveau par avion, se sont retrouvés sur l’étalage à un prix avoisinant 3 à 4 fois le prix habituel, voire plus.
D’autres situations parfois graves, lors de crises politiques ou sociales fortes peuvent également conduire les Etats et leurs populations dans des situations similaires, Nous avons en mémoire la grève de Mayotte en 2011 qui avait clairement mis l’ile en pénurie et créé des tensions fortes entre les habitants.
Certaines entreprises anticipent en mettant en place des plans de prévention et gestion de crise. Elles veulent être capables de faire face à de tels épisodes, c’est même indispensable.
Par exemple aujourd’hui, des sociétés de production d’énergie ont pris des mesures préventives et stockent en permanence des kits alimentaires pour pallier à une rupture d’approvisionnement et ainsi être capable de continuer à faire tourner “la machine” malgré des tensions extérieures.
D’autres au contraire ont entachés fortement leur image en n’ayant pas assez anticipé ces risques, mettant ainsi leurs clients dans des situations d’extrême inconfort, lors de phénomènes neigeux hors normes. Face à ces situations, certaines entreprises réagissent mais nous sommes loin d’une généralisation.
Cette organisation d’autoprotection se met en place également dans d’autres univers. Ariane Pehrson de la société Lyophilise.com nous cite comme exemple des grandes universités basées à Paris et à Rome qui ont fait un approvisionnement conséquent de rations alimentaire compactes qui sont stockées pour leurs étudiants si une situation les mène à rester enfermés dans les locaux durant un certain temps. Des consulats et des ambassades font également appel aux services de cette entreprise.
En France des structures telles que le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) dispose d’un PC de crise avec une autonomie de 4 jours en termes d’alimentation électrique de secours, d’eau potable et de nourriture lyophilisée.
Il peut s’avérer en effet pertinent et rassurant de savoir finalement que ces structures et entreprises, qu’elles soient des sociétés de production, de transport, des universités, centres hospitaliers, ou centres nucléaires ont pris ces mesures de précaution, mais qu’en est-il des autres?
Est-ce que d’autres entreprises, administrations ou encore aéroports ne devraient pas également envisager ce type de stocks tampons pour faire face à des blocages comme certains l’ont vécu.
Les américains sont certes très prévoyants sur ce sujet, et souvent on en rit, mais qui a finalement raison? Anticipe-t-on suffisamment en France?
L’auto-protection, un moyen d’action accessible à tous
Aujourd’hui, des envies d’agir et surtout de prévenir et être capable d’intervenir d’une manière autonome, sont des actions de plus en plus fréquentes. Des grandes entreprises ayant des infrastructures qui doivent tourner en permanence avec des salariés présents 24 sur 24 prévoient des kits de survie alimentaire avec des repas lyophilisés qui peuvent se conserver plusieurs années. C’est une manière de garantir, sur du long terme, une continuité dans la production, un maintien d’une certaine sécurité de ses salariés et/ou clients, mais aussi pour les décideurs d’anticiper un “cas non conforme” comme l’enseignent certains commandos reconvertis en formateurs de dirigeants.
De cette manière, ils se garantissent aussi contre une certaine perte d’exploitation, car même si la structure n’a pas souffert de dommages matériels, des ruptures d’approvisionnement alimentaire suffisent pour stopper les ressources humaines, la production ou le maintien d’un service. Les conséquences économiques peuvent être importantes et une « Analyse Coût-Bénéfice de la Prévention des Risques » est un sujet qui peut être fort intéressant d’approfondir au sein d’une entreprise.
Mais doit-on faire de la même manière mais à moindre mesure chez nous, dans nos habitations?
En France, l’Etat s’y met également et conseille aux personnes prenant la route de mettre, en plus de l’équipement classique comme le triangle, le gilet jaune, un kit de survie (eau, nourriture, couverture, lampe de poche) dans leur véhicule. Au-delà de la prise de conscience des mesures de prévention qui peuvent être mises en place par les entreprises et les particuliers eux-mêmes, ces prises de positions montrent également que l’Etat demande aux citoyens et aux entreprises d’anticiper ces situations difficiles. Autant nous prévoyons une roue de secours en cas de crevaison, autant il n’est pas aujourd’hui naturel de prévoir une solution de dépannage alimentaire qui se stocke aisément alors que cela semble pertinent.
En effet, sans aller jusqu’à parler de survie, une telle situation peut vite devenir très inconfortable et être capable de manger un repas chaud, boire de l’eau et se réchauffer avec une couverture de survie semble pourtant intéressant et plein de bon sens.
Chez nos voisins frontaliers ou dans les pays nordiques, les organismes officiels ou l’Etat lui-même incitent leurs citoyens à prendre leurs précautions, comme la Protection Civile Suisse, avec une brochure complète sur la prévention des risques, notamment sur le plan alimentaire: “En tant que précaution, chaque foyer devrait prévoir des provisions en vivres et en boissons pour une ou deux semaines…”
Autre exemple récent, la crise politique en Thaïlande a conduit les ambassades à conseiller à leur ressortissant de faire des stocks de nourriture et d’eau pour quinze jours.
De la même manière, la Croix-Rouge Française, associée aux Croix-Rouge Autrichienne, Britannique, Espagnole et Finlandaise ont effectué des sondages puis édité un rapport dans l’objectif de sensibiliser les citoyens européens à l’autoprotection. Un rapport qui évoque encore une fois le questionnement que le citoyen peut se poser : «Est-ce que j’ai de la nourriture sèche et de quoi stocker de l’eau?”…
Les services de secours peuvent être retardés du fait de difficultés d’accès, ou ayant d’autres priorités, etc.
Ariane Pehrson confirme cette tendance et cette prise de conscience et de position de la part des particuliers et des entreprises :
« De plus en plus de particuliers, ou encore les entreprises de transport demandent des “kits chaud pour véhicules” qui sont des packs de repas auto-chauffant à stocker dans leur véhicule avec une durée de vie de 3 ans, voire plus pour d’autres kits.
Nous sommes aussi sollicités par les entreprises qui souhaitent des kits alimentaires sur mesure pour stocker dans le cadre d’une prévention de crise. Ces clients s’orientent souvent vers les repas lyophilisé qui ont une durée de vie de 5 ans, parfois bien plus pour arriver à 25 ans avec un conditionnement spécifique. »
L’avantage de ces repas, contrairement aux boites de conserve, est en effet leur durée de vie et leur facilité de transport et de stockage du fait de leur faible poids et volume, mais aussi une qualité nutritive et gustative bien meilleure. Les boites de conserve classiques sont souvent chargées en eau et conservateurs et pauvres en apport calorique. De repas lyophilisés sont de plus en plus 100% naturels, la lyophilisation, ce mode de conservation ancestral préserve une très grande partie des vitamines et micronutriments, même au bout de plusieurs années.
Des entreprises et des particuliers se retrouvent ainsi parés pour plusieurs années à faire face une situation de crise, au moins sur le plan alimentaire…comme nos grand-mères.
A propos de Lyophilise.com
En 2010, Ariane Pehrson créé avec ses associés, Saveurs & Logistique et Lyophilise.com, une plateforme spécialisée, implantée au cœur du Pôle Course au Large à Lorient.
Leader sur le marché français, Lyophilise.com est devenu LE Spécialiste du lyophilisé et se développe fortement à l’international. Repas lyophilisés, appertisés et auto-chauffants, longue ou très longue conservation, Lyophilise.com est actuellement la seule plateforme à regrouper les produits de plus de 15 fournisseurs différents, dont les très recherchés suisse-allemand Katadyn et la filiale britannique de l’américain Mountain House, références mondiales de la nourriture lyophilisée très longue durée.
Site web : www.lyophilise.fr
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