Tous les distributeurs des secteurs de la beauté, de la mode et du luxe sont confrontés aux mêmes problèmes en matière de gestion des stocks, d’anticipation et de mise en avant des produits.
Pourtant, il est aujourd’hui possible de mieux gérer les ventes (retail) et les commandes (wholesale) grâce à des outils de prévision performants, basés sur les Data sciences.
Nextrends se présente ainsi comme un « détecteur de tendances », qui permet aux entreprises d’améliorer leurs prévisions de vente, tout en réduisant les coûts logistiques.
Ventes, mise en avant et approvisionnement : fin du dilemme
Les directions marketing, merchandising & achats des sociétés travaillant dans la beauté, le luxe et la mode sont très concernées par les tendances de consommation. Elles se posent des questions très concrètes :
Quelles sont les marques à intégrer dans les offres ?
Quels produits mettre en avant dans tel ou tel magasin ?
Sur quelle gamme ou collection miser pour anticiper les ruptures de stocks ou le surstockage ?
Chaque décision, mauvaise campagne ou problème d’approvisionnement peut avoir de lourdes conséquences sur les finances d’une marque, et même sur son image.
C’est pour aider ces professionnels en se fondant sur les data sciences et le big data que l’outil Nextrends a été lancé.
Grégoire Mialet, l’instigateur de Nextrends, annonce :
Nextrends est un outil fondé sur les data sciences, une référence en matière d’innovation data, conçu par des data scientists chevronnés et des spécialistes informatiques, qui partagent la même appétence et expertise pour le marketing.
Nextrends : le détecteur de tendances
Nextrends capte et analyse chaque jour des millions de données pour prédire les prochaines tendances mode, luxe et beauté.
C’est un détecteur intelligent, d’envergure internationale, branché en permanence sur un large panel de sources :
245 sources opérables, 25 000 marques internationales, 170 000 mots-clés et expressions, dans 40 pays du monde.
Grégoire Mialet poursuit :
Notre technologie innovante développée grâce à l’intelligence artificielle identifie en temps réel les tendances émergentes pour chacune de vos cibles.
Grâce à cet outil innovant, les directions marketing, merchandising & achats peuvent :
- Ajuster le volume de production aux demandes des clients
- Conquérir de nouvelles clientèles en détectant les tendances de demain
- Nourrir les cibles stratégiques en anticipant leurs attentes
- Suivre l’évolution des univers concurrentiels en identifiant les nouveaux entrants
- Adapter l’offre et les dispositifs marketing aux tendances et contextes locaux
- Optimiser le merchandising on site et online
Un outil prédictif qui place le client au cœur du processus
Nextrends est donc un outil fondé sur les data sciences. Une référence en matière d’innovation data et est de ce fait conçu par des data scientists chevronnés et des experts informatiques.
En effet, la digitalisation rapide et massive du secteur et les nouveaux canaux d’influence rebattent les cartes et contribuent à mettre le client final au centre du jeu dans sa façon d’appréhender la mode et la beauté.
En mettant le client au cœur de son fonctionnement, via un dispositif d’écoute inégalé par son périmètre et son ampleur, Nextrends permet de mieux comprendre et de mieux anticiper ses choix.
De cette façon, les entreprises peuvent bénéficier de conseils et d’éclairages sur-mesure, pour prendre les bonnes décisions, le plus tôt possible. Grégoire Mialet précise :
Notre outil 360°, nous permet de délivrer des recommandations concrètes et argumentées, rapidement opérationnelles.
Interview avec Grégoire Mialet, instigateur de Nextrends
L’outil Nextrends fournit ses prévisions sur les tendances à venir dans la mode, le luxe et la beauté
Le rebond n’est pas pour tout de suite sur le marché du textile et de l’habillement, confirme Nextrends sur la base d’une analyse de millions de données économiques et digitales.
Malgré un contexte économique favorable, avec une hausse historique du pouvoir d’achat et un recul du chômage, le marché sera de nouveau dans le rouge en 2019. Pire, le dernier trimestre ne devrait pas être spécialement reluisant, même dans le cas d’un mois de décembre plus sage que celui de l’an passé marqué par le blocage des gilets jaunes.
Le constat est terrible pour Grégoire Mialet, l’instigateur de Nextrends : « Les Français ont gagné du pouvoir d’achat cette année, mais ont préféré l’épargner. C’est très surprenant dans la mesure où l’inflation n’a pas grimpé et l’épargne est très peu rémunérée, l’environnement économique était donc très favorable aux dépenses. C’est un mauvais signe envoyé à l’industrie du textile et cela confirme la volonté des consommateurs de réduire leurs achats d’habillement, plus seulement en valeur mais également en volume ».
Pas d’excuse à chercher du côté de la météo, globalement plus favorable sur les neuf premiers mois de l’année comparativement à l’année précédente. C’est bien le comportement des acheteurs qui redistribue les cartes. « L’explosion des marchés de la seconde main et de la mode responsable montrent un changement profond et durable des comportements d’achats. Le marché de la seconde main a fait x 10 en dix ans et va de nouveau doubler cette année. D’après notre dernière enquête (Nextrends, octobre 2019), 64% des acheteurs de 18 à 35 ans ont déjà acheté un produit de mode sur l’application Vinted ! Chez ces acheteurs, la seconde main représente désormais un quart de leur budget habillement. Cette tendance est conforme à ce qu’on a déjà observé aux États-Unis avec ThredUp et en Allemagne avec Ubup. Ce phénomène est mondial et sans précédent dans le secteur ».
Les marques écoresponsables seront aussi celles qui tireront leur épingle du jeu, « à condition de s’inscrire dans un triptyque respect des conditions de travail / faible impact sur la planète / pas de nocivité pour la santé » auquel les acheteurs accordent une importance équivalente. Pour l’outil, c’est sur la chaussure que les évolutions seront les plus fortes dans les mois à venir, dans la lignée de l’émergence de « l’upcycling » et du succès de Veja. Des marques comme Ector et Jules et Jenn pourraient notamment décoller selon le détecteur de tendances, sur la base des traces observées sur les moteurs de recherches, les réseaux sociaux, les sites multi-marques et les blogs spécialisés.
Concernant la beauté, Nextrends mise sur la marque Oh My Cream et sur des formats instituts et do-it-yourself tels que Mademoiselle Bio et Aroma Zone. Les acteurs historiques de la distribution sélective risquent d’en pâtir significativement. « Nocibé a gagné des parts de marché récemment mais pour Sephora et Marionnaud, la tendance est morose et risque d’être dure à inverser ; pourtant le marché de la beauté, et notamment celui du soin, donne des signes encourageants pour ces prochains mois. Mais pour le sélectif, la révolution vers la clean beauty devra être rapide ».
Enfin, du côté des tendances mode qui risquent de s’étioler, Nextrends pointe la location de vêtements (« un modèle auquel les consommateurs ne sont pas prêts ») dont la croissance prévue n’est que de +2%.
Plus surprenant, l’athleisure et le sportswear montrent des signes de faiblesse. En cause, le retournement rapide de Fila selon Nextrends, qui a tout d’une « tendance éphémère ». Si Sergio Tacchini surfe encore sur une renaissance aux allures d’idylle, les marques plus installées comme Lacoste et Tommy Hilfiger ne connaitront pas d’embellie marquée. Seul le high-end s’inscrit dans la durée, Nextrends promet ainsi de beaux jours pour Fendi, Yeezy et Off White qui sont désormais « des valeurs sûres, reconnues et attractives ». Pour Julie Colleoni, en charge du projet Nextrends sur la mode, c’est vers le Streetwear et l’Outdoor que les consommateurs vont se déplacer : « les perspectives sont très bonnes pour des marques comme Carhartt, Converse, Patagonia et North Face. Les marques Yoga et fitness vont également bien résister. La marque canadienne Lululemon devrait selon nous être une des plus belles croissances de la fin d’année ».
Enfin, concernant le luxe, pas de retournement à prévoir. « Il y aura une croissance de la demande intérieure sur le luxe en T4, nous n’avons pas d’inquiétude là-dessus, nous dit Grégoire Mialet. On prévoit notamment de très bons chiffres pour Dior. L’engouement pour Hermès et surtout pour Gucci présente en revanche des signes de ralentissement ».
A propos de Grégoire Mialet, visionnaire perspicace
Grégoire Mialet, 33 ans, est l’instigateur de Nextrends.
Issu d’une formation d’ingénieur statisticien, il travaille d’abord en tant que chargé d’études puis directeur des projets data au sein du Groupe LVMH pendant plusieurs années avant de fonder sa propre société. Il met aujourd’hui son expérience au service de la culture data, et de son intégration dans la stratégie commerciale de ses clients. Au sein de Nextrends, il développe des outils d’anticipation des marchés et des tendances, avant même leur apparition.
Avec le lancement de Nextrends, en octobre 2019, il espère devenir l’instigateur d’un outil de référence mêlant data et connaissance métier, pour mieux accompagner les grands acteurs dans la détection des tendances à venir.
Dans un futur proche, l’outil ambitionne de toucher d’autres secteurs d’activité tels que l’automobile, l’agroalimentaire ou la Maison.
Pour en savoir plus
Site internet : http://www.nextrends.fr
Linkedin : https://www.linkedin.com/company/nextrends/