Un bon communiqué de presse est un accélérateur de visibilité grâce à l’obtention de retombées médiatiques. Cela implique toutefois de passer par la case “interview”, que ce soit dans la presse, à la télévision ou à la radio.
Tout l’enjeu va être alors de réussir à faire passer votre message tout en devenant ce que les journalistes appellent un “bon client”, c’est-à-dire quelqu’un qui sait éveiller l’attention des lecteurs/des auditeurs ou des téléspectateurs.
Si cet exercice vous intimide, pas de panique ! Il y a des astuces pour être bien préparé(e) le jour J.
Renseignez-vous sur les modalités de l’interview
Lors des premières prises de contact, n’hésitez pas à demander des précisions :
- quel est le média concerné ? (le nom, le format de diffusion : presse écrite, magazine en ligne, radio, télévision…)
- quel sujet va être abordé ?
- quelle va être la durée de l’interview ?
- s’agit-il d’une émission en direct ou quelle va être la date de diffusion ?
Dans tous les cas, répondez toujours rapidement aux sollicitations des médias/blogueurs/influenceurs, même si c’est pour donner une réponse négative.
Certains journalistes indépendants collaborent avec plusieurs médias, alors autant éviter d’être mis sur leur liste noire. De plus, un journaliste qui travaille aujourd’hui pour un petit média, peut se retrouver demain dans une rédaction d’une plus grande ampleur. Le réseautage doit aussi être soigné dans le cadre de vos relations presse !
Préparez des formules choc
Avez-vous déjà entendu parler de l’exercice de l’”elevator pitch” ? L’idée est d’être capable, si vous rencontrez une personne dans l’ascenseur, de présenter votre entreprise en quelques mots pour attiser sa curiosité et décrocher un rendez-vous avec elle.
L’idée est de susciter son intérêt dès les 10 premières secondes. Lors d’une interview (écrite, audio ou vidéo), c’est un peu la même chose : vous devez “réveiller” l’auditoire avec quelques formules concises et originales afin de bien faire passer votre message.
Préparez-les en amont pour pouvoir ensuite les glisser dans l’interview lorsqu’il faudra parler de votre activité et de votre offre.
Nous vous conseillons aussi de prévoir quelques anecdotes ou exemples parlants. Les journalistes aiment le concret…et leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs aussi !
Ne monopolisez pas la parole
Une interview est un échange, donc il faut trouver le bon compromis entre les réponses trop courtes (oui ou non) et les longs monologues interminables.
Pour être plus à l’aise, nous vous conseillons de prendre en compte les spécificités du médias en question en consultant d’autres interviews déjà diffusées.
Les réponses doivent être brèves et claires. Aller à l’essentiel donnera aussi le temps au journaliste de poser ses autres questions, de demander des précisions ou de rebondir sur vos propos.
Enfin, évitez d’employer un jargon trop technique. Tout le monde doit comprendre vos propos, même les néophytes. De même, ne donnez que des faits certains et vérifiables : ne cherchez pas à mentir ou à en faire trop, cela se retournera contre vous.
Peaufinez vos arguments
Un journaliste doit pouvoir émettre des critiques, émettre un doute, ou partager une expérience désagréable avec un produit/service similaire à celui que vous proposez.
Même si cela peut être un peu déroutant, il faut garder l’esprit ouvert et accepter cette approche contradictoire. D’ailleurs, elle peut vous rendre de précieux services ! Le journaliste va dire à haute voix ce que certaines personnes peuvent penser mais passer sous silence.
Il faut donc anticiper et préparer des arguments, exactement comme vous le feriez s’il s’agissait d’objections émises par un client potentiel.
Osez rectifier les erreurs
Il peut arriver de manquer de précision ou de se tromper dans une réponse. Le journaliste peut aussi avoir compris quelque chose de travers.
Dans l’absolu, ce n’est pas grave mais il ne faut pas laisser le malentendu s’installer. Réagissez immédiatement pour corriger ce qui doit l’être. Assurez-vous aussi que le journaliste a bien assimilé ce que vous voulez dire.
Soyez zen…mais pas trop
Détendez-vous, faites-vous confiance et tout se passera bien. Il s’agit simplement de rester professionnel, souriant et respectueux.
Il y a toutefois deux écueils à éviter :
- considérer le journaliste comme un ennemi : ne partez pas du principe qu’il est là pour vous piéger ou pour vous pousser à la faute. Il est simplement là pour avoir du contenu pour sa propre cible.
- traiter le journaliste comme un ami : même s’il est sympathique et chaleureux, ne lui confiez pas ce que vous n’aimeriez pas voir publié.
La notoriété et la visibilité qui vont découler de la publication de vos interviews vont se traduire par une belle augmentation de votre chiffre d’affaires. Au vu des retombées positives, vous prendrez vite goût aux interviews !