Guadeloupe. Ville de Pointe-à-Pitre. Le jour se lève sur la place de la victoire, révélant un corps atrocement mutilé.
L’esquisse d’un mystérieux lézard tracé avec le propre sang de la victime s’exhibe sur les pavés du site. Très vite, l’île est le théâtre de meurtres perpétrés par ce qui se révèle être un chien monstrueux. À chacune des tueries, l’horrible signature écarlate est omniprésente : un gecko qu’on dit de mauvais augure.
Les inspecteurs Nicolas Rousseau et Marie Kancel se lancent dans une enquête où sorcellerie et croyances populaires vont se mêler.
Un hommage à toute la richesse du folklore antillais
La série Gwada Cops, dont Gecko est le chef de file, n’est pas seulement un roman policier ou un livre de science-fiction.
Pour la première fois, les Antilles et leurs belles croyances populaires sont au cœur de ces enquêtes fantastiques menées par un duo de choc formé par les inspecteurs Nicolas Rousseau et Marie Kancel.
L’intrigue, très bien ficelée, est d’ailleurs parsemée de proverbes créoles savoureux, et d’expressions locales, traduits aussi en français pour le plus grand plaisir des lecteurs.
Gecko est tout simplement ce genre de romans qui tient en haleine de la première à la dernière page !
Ce livre passionnant est aussi une belle porte d’entrée pour découvrir l’univers de John Renmann. Fidèle à ses thèmes de prédilection, l’auteur distille en effet quelques pistes de réflexion sur des sujets qui lui tiennent à cœur comme :
- La place de la femme dans la société : dans ses histoires, les personnages féminins ont toujours un rôle important ;
- L’écologie et le respect de la nature ;
- La tolérance et le vivre ensemble.
Un extrait du livre
” Un premier cri d’horreur retentit. C’est Marie-Luce, l’une des marchandes d’épices, qui est la première à découvrir le corps. Ses consœurs ont immédiatement accouru, hagardes, suivies par les pêcheurs dissimulant à grand-peine leur effroi.
Les uns placent leur main devant leur bouche, pris de nausées, les autres se signent en murmurant une prière ou en se tournant vers l’église Massabielle.
Un second cri déchire l’air : Abu Sissoko, du moins ce qu’il reste de lui, gît sur la place de la victoire. Sa dépouille repose au beau milieu de la piste circulaire, sur le socle serti du sceau de la ville.
Allongé sur le dos, la tête tournée de côté, les yeux exorbités, il affiche un sourire énigmatique, figé pour l’éternité. Il semble contempler avec mélancolie le sac et le ressac de la mer des Caraïbes.
A la vue du sang fuyant son corps sans vie, nombre de témoins se signent davantage en reculant, avec effroi. La rumeur, d’abord discrète, se meut en un tintamarre. On ne s’entend plus parler, on crie, hurle, gesticule, se signe de plus belle en récitant litanies improvisées et prières apprises par coeur.
Alain, le pêcheur de congre, joli bébé d’un mètre quatre-vingt-douze pour cent vingt kilos, est le premier à ordonner de sa voix forte “Calmé zot !”. Le silence se fait, tout juste troublé par le cri des frégates mâles qui fendent l’air en exhibant fièrement leur sac gulaire.
Au bout de quelques secondes, voyant que tous se tournent vers lui, le regard interrogateur et comme s’il avait lui-même lu dans leurs yeux, le colosse rajoute, vindicatif “Crié lapolis !”. ”
Ce qu’en pensent les lecteurs
Voici un florilège des avis laissés par les lecteurs(trices) sur Amazon :
“J’ai beaucoup aimé le style des Colonnes du temps et j’ai retrouvé ici la simplicité et l’humour qui le(s) caractérisent. On n’est plus ici dans la science-fiction mais dans le fantastique. Nous nous évadons en Guadeloupe mais aussi dans un surnaturel de plus en plus assumé, qui nous instruit sur toutes les croyances magiques de l’outremer.
Un récit palpitant très agréable à lire avec un trio de policiers (deux femmes et un homme) qui ont une manière bien particulière de se tirer dans les pattes et de se témoigner leur attachement mutuel. On ne s’ennuie pas dans ce commissariat, toujours au bord du psychodrame (pas seulement au bord d’ailleurs).
Bref un Chien des Baskerville qui basculerait sans complexe dans l’irrationnel, malgré la légère touche de scepticisme que l’auteur tente de mettre à la fin. Une enquête qui vaut le détour, et qui vaut moins cher qu’un billet d’avion pour les îles ensorcelantes.”
“Excellente lecture !! L’idée du scénario ne ressemble en rien à ce que j’avais déjà pu lire, l’histoire est carrément bien ficelée, car jusqu’à la fin, je n’avais rien deviné. Le mélange des genres est très bien réussi. Les personnages principaux sont attachants, les révélations sont distillées au fur et à mesure, mais ce n’est pas pour autant qu’on arrive à tout comprendre. Les deux policiers sont souvent en mauvaises postures ce qui ajoute au réalisme déjà présent.(…)”
“Livre très apprécié et lu d’une traite. Une intrigue policière intéressante, dépaysante où rode un animal étrange, véloce et vorace. Les policiers ont un caractère bien trempé et seront vite mis à l’épreuve pour comprendre d’où viennent les massacres à répétition, auxquels on assiste en direct dans des séquences bien rythmées. Qui en est à l’origine ? Pourquoi ? Sans en dire trop, on découvre une légende guadeloupéenne surprenante, agrémentée d’expressions locales juste dosées. Une vraie plus-value ! Point de vue qualité, un français très maîtrisé, concis, imagé et entraînant.
L’enquête est parfaitement close sur la fin et en laisse présager une nouvelle par ce duo de choc. La scène finale est saisissante. Affaire à suivre, assurément.”
“Pas spécialement fan du genre polar/thriller/policier à la base, j’ai avalé l’ensemble de l’histoire très rapidement et avec plaisir. Duo de personnages bien campés, intrigue suffisamment intéressante pour pousser la lecture, et visite guidée d’une partie du folklore local sans doute cher à l’auteur, qui ajoute une touche légèrement ésotérique bienvenue en filigrane. Un bon moment de lecture que je vous recommande si vous croisez ce petit commentaire. Bravo à l’auteur.”
La suite de la série des Gwada Cops est déjà disponible !
Tous ceux/celles qui ont aimé Gecko vont être ravis d’apprendre la sortie de Zaïgo, la seconde enquête des Gwada Cops.
Ce second volet de la série se déroule en Guadeloupe, dans la ville de Sainte-Anne. Un étudiant est retrouvé mort sur la plage, le corps entièrement momifié. Tout autour du cadavre, d’étranges empreintes laissent penser que le tueur était pourvu d’un sabot de bouc.
Appelés sur les lieux, les inspecteurs Nicolas Rousseau et Marie Kancel se lancent dans une enquête dont les premiers éléments semblent révéler le côté surnaturel. Très vite, les meurtres s’enchaînent, avec pour seules victimes des hommes jeunes dont le corps sera méticuleusement momifié.
Informations pratiques
- “Gecko” de John Renmann
- 284 pages
- Dimensions : 14,8 x 1,5 x 21 cm
- ISBN-10 : 2956927108 et ISBN-13 : 978-2956927105
- Prix : 15 € Broché et 2,99 € Format Kindle
A propos de l’auteur John Renmann
John Renmann est un auteur français indépendant né en Guadeloupe qui a toujours partagé sa vie entre la métropole et les Caraïbes.
Aujourd’hui, il vit dans un joli petit village ardéchois, en plein cœur de la nature.
John confie :
Ce cadre verdoyant m’inspire beaucoup ! La nature est régulièrement mise en avant dans mes écrits. Elle a d’ailleurs donné naissance à ma trilogie Les Colonnes du Temps, une fable écologique qui met en scène un jeune géologue français.
John est en effet l’auteur de 5 romans, tous plébiscités par les lecteurs :
- La trilogie Les Colonnes du Temps : Genèse (2015), un roman lauréat du prix de l’auteur indépendant www.monbestseller.com en janvier 2015, Résurgence (2016) et Odyssée (2017).
- La série Gwada Cops : Gecko (2015), Zaïgo (2019).
John travaille actuellement à la rédaction de son sixième roman. Il ambitionne également de créer sa propre maison d’édition (J. Renmann).
Pour en savoir plus
Commander le livre sur Amazon : https://www.amazon.fr/GECKO-John-Renmann-ebook/dp/B015UIIQ9I/ref=asap_bc?ie=UTF8
Site web : https://johnrenmann.wordpress.com/
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