Comme dans d’autres pays par le passé, le retour à l’équilibre des comptes ne pourrait-il pas se conjuguer avec une forte croissance ?
Il se vérifie partout que plus les prélèvements obligatoires sont élevés, plus la croissance est faible. De nombreux économistes, notamment les économistes opérationnels (FMI, Banque mondiale, commission européenne, etc…) ont conscience de ce phénomène et agissent en conséquence.
Par contre, partout où elles ont été réalisées, les restrictions budgétaires n’ont que très peu pénalisé la croissance au moment où elles étaient appliquées. Ensuite celle-ci est repartie de manière dynamique quand les économies réalisées ont permis une baisse des prélèvements.
Les montants entrant dans les rouages de l’état, via des organismes divers habilités à prélever, sont égaux à ceux qui en sortent via les multiples formes de redistribution ainsi que les salaires des agents des entités qui gèrent cette manne.
Si les montants distribués sont égaux aux montants prélevés alors qu’ils produisent des effets différents, c’est qu’il existe une différence de nature entre l’argent que l’on prélève et celui que l’on distribue.
C’est à partir de cette observation, réalisée en 1975 lors du plan de relance dit « plan Chirac » (2,2% du PIB de l’époque) qui n’a pratiquement rien donné, que l’économiste et écrivain Denis Louvel a procédé à plus de 30 années de recherches et de validations pour comprendre la cause de ce phénomène. Il a cherché à répondre à une question cruciale : A ce niveau d’engagement, une faille structurelle dans le principe même du raisonnement pourrait-elle être à l’origine de cet échec ?
Il a alors abouti à une découverte fondamentale qui change radicalement la façon d’envisager la relance économique.
C’est cette analyse qu’il présente dans son nouveau livre « Réussir la relance économique : la découverte qui apporte l’espoir ».
Changer d’approche pour éviter de répéter les erreurs du passé
Selon Denis Louvel, l’argent ponctionné par un prélèvement nouveau s’apparente fortement à une ponction sur du résultat.
Quant à l’argent distribué, il ressemble fortement à du chiffre d’affaires qui va subir tous les prélèvements que nous connaissons. Au final, il restera donc très peu de choses pour la croissance… puisque, d’après ses calculs, chaque opération de cette nature revient à diviser par 5 l’argent ainsi manipulé.
Inversement, toute baisse de prélèvement libère de l’argent qui était un résultat latent, ce qui permet donc d’alimenter la croissance.
Denis souligne :
Concrètement, cela revient à dire qu’à chaque “création” d’un poste public non hospitalier, on envoie 5 salariés du privé de salaire équivalent au chômage.
En parallèle, il faut savoir qu’une diminution de prélèvement obligatoire a 5 fois plus d’effets positifs sur la croissance qu’une subvention de même montant.
Sommaire
Introduction
Première Partie : Les fondements du raisonnement
- La croissance est-elle une bonne chose ?
- L’Axiome “Les prélèvements obligatoires sapent la croissance” est-il valide dans les faits ?
- Etude de cinq redressements économiques qui sont aussi autant d’indices
- Cela fonctionne-t-il dans l’autre sens ?
- L’Action des économistes opérationnels
- Résumons ce que nous avons vu jusqu’ici dans cette première partie
Seconde Partie : Cheminement vers la découverte
- Rappel du fonctionnement d’une entreprise ou d’un particulier : revenons aux fondamentaux
- Apparition d’un prélèvement obligatoire supplémentaire
- Revenons sur l’utilisation de l’argent prélevé
- Reprenons ce qui a été vu jusqu’ici
- Le point fondamental de mon analyse
- Quelles implications stratégiques ?
- Ce que ce travail ne veut pas dire
- Conclusion
Annexes
- Quelques observations expliquées par la découverte
- Evolution comparée France-Europe suite à la “Détaxation gilets jaunes”
- Le point de vue de cinq économistes reconnus mondialement sur les prélèvements obligatoires et la dépense d’état
- La notion de prélèvements obligatoires indirects
Extrait
“Toute une existence passée à analyser les phénomènes les plus divers et les plus variés (mais toujours liés à l’économie) génère forcément une attitude d’observation permanente et l’habitude d’aller plus loin que ce que chacun a vu. C’est aussi un peu le cas quand un point me préoccupe et que je ressens que quelque chose n’est pas abouti dans les explications que l’on en donne ou dans les manières d’intervenir à son sujet. Je suis professionnellement un « solutionneur de problèmes » et je le suis aussi dans l’âme.
Ceci dit, revenons à ce plan de 1975. A cette époque, membre actif du comité des jumelages de la ville de Troyes, je rencontrais Robert Galley, notre maire, qui s’intéressait beaucoup à nos travaux. Il était à l’époque ministre de l’équipement, domaine fortement concerné par le plan de relance. C’était par ailleurs un membre très important du gouvernement, politiquement parlant. J’ai vu cet homme compétent travailler jour et nuit pour peaufiner et planifier les mesures qui le concernaient. Il assurait qu’il en était de même pour tous les autres ministres concernés. La plupart des économistes reconnus de l’époque confirmaient que c’était un bon plan. J’en ai tiré la conviction, qui est toujours la mienne aujourd’hui, que ce plan de relance très étudié et affiné, qui mobilisait environ 2,3 % du PIB, ce qui est tout à fait considérable, était le meilleur possible, compte tenu des connaissances admises de l’époque.
Or, il n’a pas donné ce que l’on en attendait, notamment en termes de chômage, qui était son objectif principal. Par contre il a provoqué une forte augmentation des importations et de l’inflation (Chacun put d’ailleurs constater le même phénomène avec le plan de relance socialiste de 1981, qui n’a pas non plus fonctionné, droite et gauche match nul). Donc si ce plan de 1975 n’a pas donné les résultats attendus alors qu’il était particulièrement bien conçu, c’est qu’il y a un problème de fond dans la démarche. C’est à partir de là que le phénomène des transferts étatiques n’a cessé de m’interpeller. Pourquoi ? Les circonstances peuvent certes être évoquées, mais à ce niveau d’engagement, il y a forcément un problème de fond.
Ayant une formation à la fois scientifique (ingénieur) et économique, je me suis alors donné pour objectif de répondre à cette question.”
A propos de Denis Louvel, économiste et écrivain
Denis Louvel est consultant auprès de plusieurs managers français. Il les aide à élaborer leurs prévisions économiques et leur stratégie. Ses travaux personnels ont déjà généré la publication de quatre essais.
Cet ouvrage fait suite à une découverte conséquente couronnant plus de trente années de recherches personnelles sur les accélérateurs et freins de la croissance.
Aujourd’hui, Denis ambitionne de diffuser largement son livre « Réussir la relance économique : la découverte qui apporte l’espoir ». Par la suite, il pourrait être traduit en plusieurs langues.
Informations Pratiques
« Réussir la relance économique : la découverte qui apporte l’espoir » de Denis Louvel
- 96 pages
- Editeur : BookElis
- ISBN : 978-2-9573804-1-1
- Prix : 14,75 €
Pour en savoir plus
Commander le livre : https://www.bookelis.com/economie/42896-REUSSIR-LA-RELANCE-ECONOMIQUE-LA-DECOUVERTE-QUI-APPORTE-L-ESPOIR.html?search_query=reussir+la+relance+economiq&results=136
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/denis-louvel-7912b0126/