C’est “le” sujet dont tout le monde parle, notamment depuis que l’illustratrice Emma l’a mis en image en 2018 : la charge mentale. Un concept qui désigne ce travail invisible, ingrat et épuisant, qui conduit 8 femmes sur 10 (source) à coordonner en permanence le travail domestique.
Or, malgré les nombreuses méthodes proposées jusqu’ici, les femmes peinent à se débarrasser de ce fardeau qui peut les conduire au burn-out. Et pour cause ! Jusqu’à présent, les intervenants se sont contentés de répondre aux problèmes personnels, psychologiques et existentiels formulés par la personne qui consulte, tandis que d’autres proposent des solutions liées à l’intendance domestique et à la répartition des tâches.
Des approches qui présentent une faille substantielle : elles n’abordent pas le véritable besoin parce que chaque femme exprime sa demande en fonction de la conscience qu’elle a de sa situation et de l’influence des médias sur cette perception.
Or, en ignorant la dimension systémique de la charge mentale, ou de possibles déterminants inconscients, les solutions apportées sont totalement biaisées.
Dans ce contexte, il y a une excellente nouvelle : cette situation n’est pas une fatalité !
L’écoféministe Patricia Mignone propose La Méthode pour lâcher sa charge mentale, un accompagnement concret et novateur de 2 mois pour permettre à toutes les femmes de récupérer du temps pour s’épanouir sans culpabilité, tout en restaurant les liens familiaux.
Un suivi unique, axé sur la pratique, pour en finir enfin avec les exigences, les cris, les ordres, les supplications…
Son secret ? Basée sur des centaines de confidences de femmes qui s’en plaignent, cette Méthode part d’une vision infiniment plus nuancée que la définition canonique selon laquelle « la charge mentale, c’est le fait de penser à tout pour tout le monde au sein de la famille ». Elle ose en effet mettre en lumière une problématique trop souvent éludée : celle de la soumission des femmes.
La charge mentale des femmes, entre soumission et pouvoir
C’est au cours de ses recherches pour son livre « La charge mentale des femmes – de l’effondrement au sens », et en observant l’évolution de ses étudiantes en formation, que Patricia Mignone a réalisé que la charge mentale est le fruit de conditionnements que la femme active quand elle devient mère.
Alors que le féminisme opère la critique du patriarcat et de la domination masculine, la question de la soumission féminine est toujours éludée. La charge mentale des femmes est pourtant l’expression de la soumission des femmes. La soumission au système, à l’idéologie, prioritairement à la soumission aux hommes.
Mais comment avoir du recul sur sa propre soumission ? Comment l’appréhender alors qu’elle est inconsciente et qu’elle semble inhérente à la nature des femmes ?
Abordée d’un point de vue philosophique en 2018 par Manon Garcia dans son livre “On ne naît pas soumise : on le devient “, la perception de leur soumission est faussée par un biais essentialiste : les femmes se croient “naturellement” discrètes, empathiques, bienveillantes, prévenantes, dans l’abnégation alors que ce sont des conduites apprises.
Pourtant, en pratique, leurs réflexes quotidiens sont éloquents : elles anticipent les besoins des autres, deviennent la domestique par défaut, se font passer en dernier lieu.
Autant d’automatismes acquis par l’éducation et consolidés par la suite. A tel point qu’elles sont nombreuses à dire qu’elles ne “peuvent pas s’empêcher” de repasser après les autres pour corriger ce qu’ils ont “mal fait”, estimant que “c’est plus fort qu’elles” !
La soumission, un matriarcat qui s’ignore
Hommes et femmes sont influencés par le modèle sociétal dans lequel ils ont grandi. Inconsciemment, nous avons donc tous intégré les fondements de cette idéologie patriarcale, matérialiste et capitaliste qui fait partie de notre quotidien depuis l’enfance.
Ce système pyramidal binaire, qui active la soumission et la domination à tous les niveaux, est inévitablement devenu le nôtre. Or, il n’est jamais remis en question.
Dans le contexte de la vie domestique, pour se construire une identité, la femme va alors chercher ses références du côté des “bonnes mères” et des “femmes parfaites” (mère, grand-mère, sœurs, amies…). Ce sont leurs modèles qu’elle va appliquer à sa propre vie de mère et de femme.
Comme elle recevra leur validation, elle poursuivra dans cette voie… aux dépens de sa famille.
Paradoxalement, alors qu’ils paraissent profiter passivement du dévouement de leur femme et mère, le conjoint et les enfants souffrent d’un abus d’autorité passive
Le piège de “l’identité de la ménagère”
Quand elle accueille son premier enfant, et que le couple laisse place à la famille, la jeune mère se sent obligée de “tenir sa maison”. Elle déploie alors un effort logistico-hygiéniste pour adopter cette identité de ménagère (détaillée par Betty Friedan dans “La Femme Mystifiée”) qui va pourtant nuire à toute la famille :
- Les enfants seront priés de contrôler leur vitalité pour garder la maison présentable ;
- Le conjoint sera vu comme faisant tout de travers ;
- La femme, qui privilégie sans s’en apercevoir les objets et leur manutention, va nourrir du ressentiment envers ses proches qui ne l’aident pas et ne reconnaissent pas son sacrifice.
Au final, le sentiment de “souffrir en silence” va alimenter et exacerber les tensions.
Oser un autre regard sur la non-participation des hommes
L’homme est-il vraiment cet être qui ne fait rien chez lui, restant assis, à se faire servir, pitoyablement inactif et silencieux ? Via sa Méthode, Patricia Mignone invite toutes les femmes à reconsidérer les interactions qu’elles observent depuis l’enfance chez leurs parents, grands-parents et familles amies.
Une prise de recul qui change tout !
Plusieurs constats vont en effet se dégager :
L’exclusion des hommes de la sphère domestique
Les pères, les grands-pères, les frères… sont “persona non grata” dans tout ce qui touche à la chose domestique. On considère qu’ils font tout de travers, ou trop lentement. Pourtant, c’est logique : la compétence résulte d’un apprentissage et cet apprentissage leur a été refusé.
Poussés par leur mère, les garçons se consacrent exclusivement à leurs études et à leurs loisirs, ce qui perpétue le modèle dominant. Devenus adultes, ils ont un compte en banque, une voiture, un travail et la capacité de faire des bébés… mais s’ils veulent se mêler de la vie du foyer, ils ont tout à apprendre. C’est, entre autres, pour cela qu’ils ne prennent pas d’initiatives : ils n’ont pas appris à le faire.
La nécessite de faire des membres de la famille de véritables partenaires de vie
Et si la passivité des enfants et du conjoint était en réalité liée… à la responsabilité des femmes ? Plutôt que de décider de tout pour tout le monde, pourquoi ne pas co-construire ensemble un projet familial réjouissant ?
A travers sa méthode, Patricia Mignone invite à considérer chaque membre de la famille comme étant responsable, intelligent, créatif et digne de confiance.
En effet, même si ce n’est pas conceptualisé, se charger de tout sans consulter personne revient à considérer les autres comme des incapables qui refusent en outre de coopérer lorsque les tâches sont réparties.
Les femmes doivent sortir de ce cercle vicieux ! Elles souffrent d’une situation qu’elles ont elles-mêmes instaurée : se plaindre de l’ingratitude de personnes qui ne lui ont pas demandé de se sacrifier.
D’ailleurs, prendre la position de “parent hélicoptère” est totalement contre-productif : en cherchant à épargner à leurs enfants des expériences désagréables, elles les privent aussi d’expériences de vie apprenantes indispensables à leur croissance. Car il n’y a pas de progression sans expérimentation, prise de risques, gaffes et casse !
La soumission, une forme de pouvoir subversif
La charge mentale est-elle réellement une “double peine” ? On tend à présupposer un clivage entre les deux journées de travail qui se cumulent : l’univers professionnel serait totalement détaché du monde domestique.
Mais Patricia Mignone montre qu’ils sont au contraire solidaires au niveau émotionnel : les frustrations au travail se répercutent dans l’espace du foyer.
C’est un secret de polichinelle : même si les femmes sont de meilleures étudiantes et obtiennent de meilleures qualifications, la vie professionnelle privilégie les hommes. De plus, pour concilier vie de famille et vie professionnelle, de nombreuses femmes renoncent à leurs ambitions et acceptent des jobs sous-qualifiés par rapport à leurs compétences.
Il en résulte un sentiment d’humiliation, de frustration et de colère. Autant d’émotions qui sont ensuite emportées à la maison. Pour les compenser, les femmes vont inconsciemment chercher à exercer chez elles un pouvoir reposant sur une omniscience domestique transmise par leur mère ou acquise ultérieurement : elles savent tout faire, connaissent l’emplacement de chaque objet. Détentrices des savoirs et savoir-faire relatifs à la chose domestique, elles s’imposent comme la référente ultime.
Un jeu de pouvoir se met alors en place. À leur insu, elles entretiennent l’incompétence de leurs enfants et de leur conjoint pour se poser en cheffes de projet de la chose domestique et contrôler l’ensemble de la vie du foyer.
Cette bienveillance tortionnaire les enferme : elles se maltraitent elles-mêmes, en même temps qu’elles maltraitent toute la maisonnée. Le plaisir de vivre ensemble disparaît, car il n’y a plus rien qui fait lien.
Encouragées par le mouvement lancé par l’illustratrice Emma en 2018, elles se posent en victimes et imputent la responsabilité de leurs malheurs à leur conjoint, ce pitoyable écervelé qui se fait prendre en charge comme un adolescent. Les innombrables témoignages compilés par Coline Charpentier sur son compte Instagram « T’as pensé à » en témoignent ad nauseam.
2 mois pour sortir de la charge mentale grâce à un travail à 360°
Pour réaliser un changement profond, se former au minimalisme ou au désencombrement n’est pas suffisant. Il faut s’attaquer à l’essentiel : l’identité des femmes.
Elles doivent prendre conscience de leur mode de pensée et de comportement par défaut, pour mieux les transformer en modifiant leurs habitudes. A partir de là, elles vont pouvoir mettre en place des pratiques plus écologiques et positives pour toute la famille.
Une approche, basée sur de nombreux témoignages et sur les recherches de Patricia Mignone, qui suppose de :
- Adopter la pratique de l’attention au quotidien (“awareness” en anglais) ;
- Avoir l’humilité de reconsidérer son fonctionnement ;
- Admettre que l’identité activée par la femme ne la définit pas, puisqu’elle joue un rôle ;
- Ne juger ni soi ni personne ;
- Passer d’un mode de gouvernance pyramidal à un mode de gouvernance horizontal ;
- Faire confiance aux siens ;
- Comprendre que, pour ce qui relève de la chose domestique, leur belle-mère leur a légué un enfant ;
- S’envisager en tant que femmes comme les dépositaires de compétences transmises, qui doivent être partagées pour émanciper les membres de la famille et libérer du temps de qualité pour être ensemble ;
- S’inscrire ensemble dans un processus de co-apprentissage constant ;
- Miser sur le désir de contribution du conjoint et des enfants, sur leur créativité, leur sens de l’initiative et les croire dignes de confiance ;
- Se rappeler et leur rappeler que la famille est formée de gens qui s’aiment et que chacun.e veut faire le nécessaire pour que cette famille s’épanouisse dans la joie ;
- Renoncer à se sentir indispensable et abdiquer son pouvoir au profit de l’émancipation de tous.
Un #Empowerment à la portée de toutes les femmes
Les femmes ont le pouvoir de changer la situation qu’elles subissent. La domination n’existe que parce qu’elles consentent à se soumettre. Il est donc temps de sortir de la dynamique du triangle de Karpmann pour en finir avec le cercle du mal-être, de la tyrannie et de l’ humiliation !
Aussi longtemps que les autres membres de la famille sont maintenus en position de domination, du fait de la soumission de la mère, ils ne cherchent pas à sortir de ce rôle, tout simplement parce qu’un privilégié ne cherche pas à renoncer à ses privilèges.
Pourtant, dès qu’un autre modèle d’interaction leur est proposé, ils le valident rapidement. Il suffit que la mère se retire pour que les autres occupent rapidement la place libérée. C’est pour cela que les femmes doivent sortir de l’aliénation de l’ultra-sollicitude (le “care”) et du rôle de cheffe de projet omnipotente dans lequel elles se sont enfermées.
En initiant le changement qu’elles appellent de leurs vœux, les femmes peuvent :
- Cesser d’être la domestique de la famille ;
- Voir les autres contribuer spontanément ;
- Récupérer du temps pour les projets auxquels elles ont renoncé.
Un résultat à leur portée en 2 mois à peine grâce à la Méthode développée par Patricia Mignone. Avec un avantage de taille : cette méthode évolue de session en session à la lumière des prises de conscience et de la créativité des participantes. Ces dernières permettent, en effet, de moduler l’intelligence du problème et d’avancer dans la formulation des propositions.
Aujourd’hui, la Méthode pour lâcher la charge mentale en est à sa 5ème édition. Elle est structurée autour de 2 parties solidaires :
Une partie pratique en ligne
Elle permet d’identifier le fonctionnement de chaque femme, de cerner ses motivations et ses freins, de préparer son guide du voyageur pour mieux communiquer et partager ses décisions avec sa famille, de définir un plan d’actions et de se lancer, de traiter les points chauds de désordre en collaboration avec tous les membres de la famille, d’éviter le retour du désordre et enfin de faire le point sur le chemin parcouru.
Une partie de coaching en live (et en ligne)
Une fois par semaine, en direct, cette session personnalisée mobilise la méthode “What’s in it for me” pour aider chaque femme à progresser à pas de géante. Ce coaching en direct est le creuset où s’opère la métamorphose. C’est là que les femmes désapprennent réellement la soumission grâce à une pratique pédagogique ouverte qui éclaire les participantes en même temps qu’elle valorise leurs prises de conscience et leur créativité.
Le (grand) petit plus : des outils et des bonus
La Méthode pour se libérer de la charge mentale, c’est aussi des fichiers audio et vidéo, une communauté positive et solidaire, un groupe Facebook privé, une garantie de 2 semaines et de nombreux cadeaux (cours, formations, replay…).
A propos de Patricia Mignone, la fondatrice
Éco-féministe et nomade digitale, Patricia Mignone est coach, facilitatrice de transitions et fondatrice de l’approche « Femme Debout ». A travers des coachings et formations en ligne, elle aide les femmes à se désintoxiquer de la soumission pour embrasser leur souveraineté et développer un projet de vie ambitieux et sans concession.
Elle est titulaire de 5 masters dans des orientations littéraires-sciences humaines. Journaliste indépendante, elle est aussi une professionnelle de la communication et du marketing digital.
Dès ses 19 ans, elle a entamé son chemin d’évolution spirituelle et thérapeutique.
Patricia explique :
Ayant été écartée de ma famille dès mes deux ans, j’ai peut-être échappé à certains des conditionnements dont nous faisons tous l’objet. Cela m’a amenée, dès mon enfance, à adopter la posture sceptique du journaliste d’immersion : j’ai toujours été un peu une infiltrée, une sorte de cheval de Troie observant les faits sans vraiment jouer dans la pièce.
Depuis 5 ans, persuadée que la compréhension soutient le changement, elle échange avec des femmes de tous les milieux sur leur vie et leur rapport à la transition via les communautés de femmes :
- Tribu Zen : des conversations autour de la charge mentale pour revenir à soi et prendre soin de ce qui compte vraiment ;
- Madame Charge Mentale : un blog, du coaching, des formations et des événements (conférences, ateliers, stages) afin de permettre aux femmes de regagner leur souveraineté et d’exercer leur leadership au-delà de l’espace du foyer.
Patricia est aussi l’auteure de “La charge Mentale – de l’effondrement au sens”, un essai de politique économique et sociale qui vise à permettre à chaque femme de prendre conscience de son aliénation au pouvoir économique, pour mieux s’en libérer, et se reconnecter enfin à sa propre grandeur pour être capable d’exercer une action politique.
Pour en savoir plus
Site web : https://bit.ly/defichargementale
Blog : https://madamechargementale.com/blog/
Instagram : https://www.instagram.com/madamechargementale/