Manuel Ravier et Mickael Zonta, fondateurs associés de Investissementlocatif.com, ont à cœur d’exercer leur responsabilité sociale et environnementale (“RSE”) au bénéfice de leurs clients.
Dans le cas des mutations engendrées par le changement climatique, ils se sont appuyés sur des études gouvernementales fiables (Ministère de la transition écologique, ONERC, Météo France), pour distinguer trois catégories de risques impactant la sécurité et la valeur d’un bien immobilier :
a) La hausse des températures
b) Le risque d’inondation ou de crue, sur le littoral comme en zone fluviale
c) Le risque des feux de forêt
Leur analyse aboutit à une estimation différenciée de la survenue de chacun de ces risques dans les grandes métropoles où leurs clients investissent aujourd’hui, prenant en compte tant le danger potentiel que les infrastructures existantes permettant d’en limiter les dommages. Investissement-Locatif.com, à l’aide d’exemples concrets au niveau des villes ou de leurs quartiers, peut ainsi aider ses clients à rediriger leurs projets vers des zones moins exposées sécurisant ainsi la pérennité physique du bien autant que sa valeur financière”.
La hausse des températures
Dans l’hypothèse d’un réchauffement de la planète d’environ 2°C, les régions qui seront les plus touchées en France sont situées à l’Est et au Sud-Est.
En tenant compte des scénarios d’émissions établis par Météo France ou encore la Drias, certaines villes telles que Mulhouse, Lyon, Grenoble devraient connaître une amplification des vagues de chaleur avec des pics de températures pouvant atteindre jusqu’à plus de 40°C en été. Soit une multiplication des situations telles que la forte canicule de 2003.
Paris, Tours, ou Angers devraient aussi connaître des îlots de chaleur urbains augmentant encore la température en pleine ville.
D’après Aude Lemonsu, chercheuse au CNRS :
Il faut dès à présent adapter nos villes et nos infrastructures en favorisant à la fois la végétalisation des espaces et des immeubles – qui lutte contre la hausse de la température et absorbe le CO2 – et leur perméabilisation.
L’immobilier devra donc prendre en compte des matériaux urbains pour une meilleure isolation des bâtiments, ce qui entraînera la ventilation naturelle.
Les villes à risques quant à la hausse des températures :
Ces villes représentent donc un investissement risqué quand on pense aux températures des prochaines décennies. Mais les dispositifs de l’État et l’obligation de mettre en place des logements adaptés freineront les effets négatifs. Il faudra par conséquent réaliser une étude approfondie des quartiers avant d’investir
La montée des eaux
Le dérèglement climatique est aussi à la source d’une montée des eaux dans certaines régions, avec des crues, des inondations ou des submersions. Les risques les plus élevés se dirigeraient davantage vers le littoral Atlantique, notamment en Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, dans les Pays de la Loire, dans le Nord, la Somme et le Pas-de-Calais.
Face à ce risque, l’État a mis en place des Plans de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) prioritaires pour identifier les zones les plus exposées et préconise la construction d’espaces de secours surélevés dans les immeubles. Le littoral et l’intérieur des terres sont concernés.
Par conséquent, les propriétaires immobiliers pourraient faire face à une éventuelle dévaluation de leur patrimoine.
Ces inondations menacent fortement nos ports et industries, et pourraient impacter notre économie. Concernant le risque de crue, celui-ci se situerait plutôt au niveau des différents fleuves qu’abrite la France, tels que la Seine, la Loire, la Garonne ou encore le Rhône. Investir dans des villes telles que Bordeaux, Nantes ou encore Marseille reste néanmoins avantageux. Et ce, bien qu’elles présentent un certain degré de risque invitant à une étude poussée selon les quartiers
Les feux de forêt
Le réchauffement climatique amplifie la fréquence et l’intensité des feux. Les graves incendies en Australie entre 2019 et 2020 ont hélas montré combien les risques étaient élevés. À l’horizon 2040, les zones en France qui pourraient connaître des situations comparables à leur échelle sont le Sud-Est et le Sud-Ouest selon le ministère de la Transition écologique, ainsi que les données de Météo-France. Des régions telles que le sud de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Languedoc-Roussillon, l’Occitanie, la Corse et l’est de l’Aquitaine présentent un indice forêt météo (IFM) plus important.
Pour autant en France, 95% des incendies sont gérés grâce au service de sécurité civile avant même qu’ils n’atteignent une surface supérieure à 5 hectares. Cependant, près de 500.000 habitations se situeraient dans des zones à fort risque.
- Face à cela, l’État a mis en place un État des Risques et Pollutions (ERP), une information obligatoire que le propriétaire doit mettre à disposition des futurs acquéreurs ou locataires qui détermine les risques naturels et technologiques.
- De plus, la DFCI (Défense de la Forêt Contre l’Incendie) veille à ce que les conditions d’aménagement et d’entretien de l’espace rural et forestier soient respectées.
Les villes à risques :
Il est possible d’investir aujourd’hui à Marseille, Montpellier ou encore Nice. Cependant, il faut prendre ses précautions sur les localisations pour ne pas choisir les terrains les plus enclins à connaître les feux de forêt.
Tableau comparatif des villes où investir en 2040
Précisions sur les indicateurs choisis
*Les chiffres évoqués dans l’étude ci-dessus se basent sur les données de différents organismes tels que l’ONERC, Météo France, GIEC ou encore la Drias. Ces chiffres sont présentés en parallèle de la période 1970-2005 en fonction de différents scénarios dits RCP qui correspondent à l’évolution du forçage radiatif sur la période 2006-2300. Ces scénarios se basent sur les émissions de gaz à effet de serre allant du RCP 2,6, qui est le plus optimiste, au RCP 8,5 le plus pessimiste.
La hausse des températures
La hausse des températures est l’un des indicateurs les plus essentiels pour comprendre l’impact de gaz à effet de serre sur la planète. Ce phénomène s’expliquerait notamment par l’augmentation constante de la concentration en dioxyde de carbone dans l’air.
La montée des eaux
Conséquence directe de la hausse des températures, le volume d’eau augmente en raison de la fonte des glaces ce qui entraîne l’accentuation du niveau de l’eau. En effet, tous ces facteurs réunis, cela pourrait entraîner des submersions et des inondations le long des côtes.
Le risque de feux de forêt
Dû au réchauffement climatique, de nombreuses zones connaissent une sécheresse plus importante. Avec une végétation plus asséchée, les conditions météorologiques sont réunies pour que les feux de forêt augmentent.