En France, 1 210 000 personnes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences et agressions chaque année en France à leur domicile et tout autre lieu en dehors du domicile (travail, études, sport, vie sociale, autre).
Pourtant, faute de preuves :
- Violences conjugales : 80% des plaintes sont classées sans suite ;
- Agressions sexuelles et Harcèlement au travail : 90% des plaintes sont classées sans suite ;
- Viol et tentative de viol : seulement 1 plainte sur 10 aboutit à une condamnation ;
- Féminicides : 70% des femmes avaient déjà porté plainte, sans qu’il y ait de suite.
Une situation que Philippe Astruc, Procureur de la République au Parquet de Rennes, explique par les règles qui encadrent une procédure en justice : “La seule chose qui a une importance, c’est ce que je suis capable de prouver devant une juridiction. Je classe parfois des procédures car je ne peux pas prouver les faits.” (source)
Dans ce contexte, HeHop est la 1ère application qui enregistre et sécurise automatiquement des médias sur la Blockchain et un serveur crypté.
Le concept : permettre de capturer facilement des preuves de violence (photos, sons, vidéos), de les stocker dans un environnement sécurisé et accessible à tout moment, afin de fournir des éléments tangibles au récit de la victime et de donner à la justice des preuves non réfutables.
En juin 2022, l’app HeHop fêtera ses 2 ans ! Alors le 20 juin, à partir de 18h30, l’équipe HeHop réunit toute sa communauté lors d’une soirée événement à la Mairie de Paris.
#HeHop2BDay, c’est une soirée positive et constructive qui va permettre à chacun de continuer à se mobiliser pour lutter contre les violences.
Save The Date : #HeHop2BDay le 20 juin, un événement pour dire STOP aux violences
Lors d’un événement le soir du 20 juin à la Mairie de Paris, l’équipe HeHop appelle petits et grands acteurs de la société à joindre leurs voix, leurs efforts et leurs énergies pour partager un seul et même objectif :
Mettre fin à ces violences dont les conséquences n’affectent pas seulement les victimes, mais également leur environnement familial, professionnel, social et leur pays tout entier.
Une soirée riche de sens, durant laquelle seront notamment mis à disposition :
Des Flyers
Voici quelques exemples de flyers :
- Mère et son enfant ;
- Femmes voilées ;
- Femme en fauteuil roulant ;
- Étudiants ;
- Ado ;
- Famille ;
- Couple homme LGBTQIA ;
- Couple femme LGBTQIA.
Des Affiches
Voici quelques exemples d’affiches :
Un Marque-page
Travailler ensemble pour ne plus laisser le moindre espace à la culture de l’impunité des agresseurs
« Avançons ensemble pour faire reculer les violences » telle est la devise de l’association HeHop.
De l’aveu même du Président Emmanuel Macron dans une déclaration le 22 avril 2022 l’avant-veille de sa ré-élection « les résultats ne sont pas assez bons contre les violences aux personnes ». C’est peu de le dire.
HeHop ambitionne ainsi de fédérer tous les acteurs et toutes les parties prenantes engagés dans ce combat contre les violences aux personnes pour contribuer à long terme à améliorer la société.
Avec le double objectif de permettre que :
- Les auteurs de violences sur personnes rendent systématiquement compte de la gravité de leurs actes face à la Justice ;
- Celle-ci, grâce à des preuves fournies par le dispositif HeHop, ait enfin la capacité de condamner.
HeHop, le réflexe anti-impunité contre les agresseurs
Aujourd’hui, la situation est catastrophique.
Savez-vous par exemple que, de manière structurelle, les violences personnelles, physiques ou non sont suivies d’une plainte dans moins de 30% des cas ? (source : enquête “Cadre de vie et sécurité”, publiée chaque année par l’ONDRP). Ce taux tombe à moins de 15% pour les violences sexuelles et intrafamiliales (contre plus de 75% de plaintes pour les atteintes aux biens – vol, vandalisme, cambriolage).
Ces statistiques sont quasi identiques à travers l’Union Européenne. À la peur et la honte, s’ajoute le manque de preuves.
D’où l’importance de faire connaître HeHop en tant que dispositif de traçabilité et sécurisation de preuves de la capture à la remise aux autorités.
C’est pour cela que l’association souhaite collaborer avec les multiples parties prenantes concernées par la lutte contre les violences : collectivités, forces de police, gendarmerie, défenseurs, magistrats, les établissements d’enseignement, organisations d’accompagnement et de défense des individus en situation de vulnérabilité, et entreprises (dont celles commercialisant des produits pouvant intégrer la technologie HeHop).
Un appel à la mobilisation pour changer la donne d’ici 2024
Grâce à la synergie de compétences et aux actions à 360° menées par toutes les parties prenantes, HeHop souhaite aider à :
- Dépasser les freins psychologiques : se sentir informé et équipé pour porter plainte ;
- En finir avec les limites technologiques : une solution numérique à portée de tous ;
- Pallier les défaillances juridiques : pouvoir instruire sur des éléments tangibles.
Nous voulons amorcer un réel changement de la société par rapport à une tradition de sous-estimation de la gravité des faits, de banalisation et de tolérance, voire de justification quand il s’agit des atteintes aux personnes.
Par exemple, HeHop pourrait devenir un service intégré à d’autres applications afin de démocratiser l’accès à l’app et d’augmenter la valeur perçue par les utilisateurs. La brique HeHop pourrait ainsi être ajoutée à des applications de running (30% des joggeuses déclarent être harcelées), à des applications de transport VTC (700 témoignages de harcèlement reçus juste pour Uber en 2019 lors de la création de #UbercestOver), et à des plateformes de santé (un point d’entrée pour les personnes souffrant de violences).
Les (grands) petits plus HeHop
La fiabilité
Les fichiers capturés par l’application HeHop sont horodatés, géolocalisés, cryptés et enregistrés automatiquement sur la blockchain avant d’être transférés dans un coffre-fort numérique.
La sécurité
- Les fichiers ne sont pas stockés dans la galerie du smartphone ou récupérables sur un site internet (risque de piratage, vol, destruction, perte) ;
- Les fichiers sont récupérables, même en cas de vol/destruction du smartphone : la victime/le témoin peut se connecter à partir d’un autre smartphone et générer le code permettant de récupérer les fichiers ;
- L’agresseur qui confisque/vole le smartphone ne pourra pas détruire les fichiers sécurisés même s’il parvient à accéder à la galerie de l’application ;
- La traçabilité et le respect du RGPD sont contrôlés par un délégué à la protection des données (DPO), M. Jean-Marie NAZARENKO, déclaré le 12 mars 2020 à la CNIL sous la référence DPO-81962.
La recevabilité des preuves
Dans une procédure judiciaire, les preuves capturées par HeHop ne pourront pas être qualifiées par la partie adverse de fichiers altérés ou fabriqués (inaltérabilité de la preuve grâce à la blockchain).
La simplicité
Les victimes ou les témoins peuvent utiliser l’app en totale autonomie, de la capture des fichiers à la génération de la clé numérique pour les récupérer, sans avoir besoin de l’intervention d’une tierce personne.
La complémentarité
L’application HeHop concerne toutes les formes de violence, sans viser une communauté spécifique (exemple : LGBT, les femmes).
De plus, elle répond à une problématique non encore adressée : la capture de preuves chiffrées sur blockchain et sécurisées sur un serveur crypté. Elle complète donc les applications existantes d’appel au secours, d’alertes de trajets dangereux ou déviés, d’orientations vers les différents acteurs d’aide et de secours à proximité du lieu de l’agression, de bracelets anti-agressions qui déclenchent une alarme, ainsi que les différents numéros de signalement.
À propos de Sandy Beky, la fondatrice
Sandy Beky a un parcours international. Elle a vécu à Madagascar, à la Réunion, en Belgique, en Italie et en Grande-Bretagne. Pendant 12 ans, elle a partagé son temps de travail entre la Californie et Paris.
Diplômée de HEC (ExecutiveMBA), Sandy est également titulaire d’une certification en Économie Circulaire et en ISO26000, la norme relative à la responsabilité sociétale des entreprises et organisations.
Une conviction forte qui l’a amenée en 2014 à créer KyoSei Solutions Lab pour accompagner et promouvoir l’émergence de nouvelles pratiques de leadership. Sensibilisée depuis plus de 10 ans aux questions de complémentarité professionnelle entre les femmes et les hommes, elle a été activement engagée pendant 10 ans au sein du réseau Professional Women’s Network Paris (en tant que Vice-Présidente des relations avec les entreprises puis Présidente) .
Sandy a ensuite créé l’association HeHop Help for Hope en avril 2019 avec l’ambition de mettre la technologie au service d’une meilleure société et du droit à la preuve.
La genèse de cette initiative qui redonne de l’espoir aux victimes de violences
En juin 2018, Sandy assiste à un événement organisé par le think tank G9+ sur les outils numériques au service de la lutte contre la violence. Elle est alors sensibilisée au parcours judiciaire des victimes de violence, confrontées à l’insuffisance de la chaîne judiciaire. Le problème : le travail des acteurs de la justice n’est pas facilité par des dossiers insuffisamment étayés de preuves tangibles.
Sandy imagine alors la possibilité d’utiliser son smartphone, puisqu’il est omniprésent dans notre quotidien. Son objectif : le transformer en outil de capture de preuves de faits de violence.
Le challenge ? Apporter la garantie que les fichiers (photos, audios, vidéos) n’ont pas pu avoir été falsifiés et modifiés après avoir été capturés. Sandy décide alors de s’appuyer sur la blockchain, une technologie qu’elle a découvert lors d’un voyage en Estonie en décembre 2017.
Elle conçoit HeHop avec un ingénieur mathématicien, spécialiste de la Blockchain et du cryptage de données.
L’association HeHop Help for Hope est lancée en avril 2019. Sa mission première : « Être le bras armé technologique de la lutte contre les violences en mettant la Blockchain et le cryptage de données au service du droit à la preuve, afin que chaque victime puisse crédibiliser sa parole et bénéficier d’un procès équitable ».
Un an plus tard, le 17 juin 2020, l’application HeHop voit le jour. Elle est téléchargeable gratuitement depuis l’Apple Store et le Google Play Store.
Pour en savoir plus
Site web : https://hehop.org/
Twitter : https://twitter.com/_HeHop
Facebook : https://www.facebook.com/HeHop-103950034598949/
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