S’il est une discipline scolaire qui donne lieu à de vives inquiétudes, tant chez les élèves que chez leurs parents, ce sont bien les mathématiques. En termes de niveau des collégiens, une récente étude a classé la France à la dernière place européenne. L’effarement est collectif. Tout se passe comme s’il y avait là un plus fort enjeu que dans les autres matières.
Sans doute est-ce le cas. Le système scolaire français en a fait un critère de hiérarchie et les familles ne l’ignorent pas. Bien sûr, à considérer les mathématiques comme un obstacle nécessaire, ou comme une voie d’accès privilégiée à de bonnes études supérieures, on en vide la substance et on dresse là un monstre des plus terrifiants.
Cette crainte n’est d’ailleurs pas sans effet sur le niveau scolaire. L’enfant qui a peur des mathématiques se place dans des dispositions affectives et intellectuelles qui risquent fort d’ajouter encore à la difficulté. Dans le meilleur des cas, un simple désintérêt en résulte et, dans le pire, une phobie peut se développer.
Mais il existe une autre voie : celle de la ludification de l’apprentissage qui permet à l’enfant de prendre confiance en ses capacités et d’apprécier les mathématiques. Chacun le sait pour l’avoir éprouvé, il n’y a pas d’apprentissage efficace dans le déplaisir.
En ce sens, les vacances d’été semblent être un terrain privilégié pour apprivoiser les mathématiques hors du cadre scolaire. Solution finalement évidente qui s’est présentée à Paul Escudé, le fondateur de KIDAIA. Cette plateforme d’apprentissage des mathématiques investit les modalités du jeu. Il s’agit de rendre possibles les révisions ou l’apprentissage véritable, mais sans trahir les promesses estivales.
Jouer, c’est placer la joie au principe de son activité, mais c’est aussi se lancer dans l’inconnu en acceptant le risque de l’erreur, c’est-à-dire la possibilité même de la progression. Si les grandes vacances doivent être réservées au jeu, elles autorisent aussi, dès lors, les aventures mathématiques !
Mettre un terme à l’accumulation des lacunes
Calculs, opérations, grandeurs et mesures, géométrie, résolution de problèmes, autant de thématiques récurrentes en mathématiques et dont les acquisitions posent problème. L’une des raisons est aussi simple que rageante : 1 élève sur 2 entre en classe de 6ème au mois de septembre en ayant peur d’avoir de mauvaises notes en mathématiques, craignant d’avoir tout bonnement oublié ce qu’il a appris l’année précédente.
Les parents cèdent souvent devant une conception trompeuse des vacances d’été : il faudrait que les enfants “coupent”, qu’ils relèguent l’élève au fond du tiroir, et ce, deux mois durant.
Pourtant, sans mobilisation, les connaissances se perdent jusqu’à 80 % au bout d’un mois seulement. Le psychologue allemand Ebbinghaus l’a figuré par une courbe célèbre, dite « de l’oubli ». Il n’est donc pas d’autre manière de palier ce déclin de la mémoire que par sa sollicitation. En un mot, par la révision.
Il y a donc un frein à la progression qu’il est aisé de lever, ne serait-ce que par un travail régulier. Encore faut-il que l’élève y consente. Là est toute la difficulté à laquelle s’affrontent quotidiennement les enseignants et les parents.
Le parti pris du jeu
Les grandes vacances sont, paradoxalement, une excellente opportunité d’apprentissage
Et si ces révisions n’étaient qu’un jeu ? On ne travaille pas avec KIDAIA, on y joue !
Dans le parc, entre deux parties de football, sur la plage, dans le confort d’un chalet alpin, ou simplement après le petit-déjeuner, il suffit de sortir sa tablette ou son ordinateur et de jouer 30 minutes… par semaine. Le niveau et les questions posées s’adaptent à chaque enfant. KIDAIA est une intelligence artificielle qui dialogue avec l’intelligence de l’enfant en l’accompagnant tout au long de son apprentissage. Voilà tout. L’argument a de quoi faire flancher les plus récalcitrants.
Des fonctionnalités complémentaires pour un résultat : apprendre en s’amusant
Le petit robot KIDAIA accompagnera le joueur choisissant le « mode aventure ». Bien des parties sont proposées et permettent de défier la lassitude. Le tout est bien sûr pensé à partir du référentiel de l’Éducation Nationale, qui alimente aussi le « mode entraînement » et ses milliers d’activités. Le projet KDIAIA est par ailleurs né d’un partenariat d’innovation entre son éditeur et le Ministère de l’Education nationale en 2019, dans le cadre duquel ont collaboré des centaines d’enseignants, des experts pédagogiques et des milliers d’élèves.
Tout est pensé pour être ludique. Le « mode vidéo » est une initiation aux sciences pour l’enfant, qui l’éveille et pique sa curiosité. Immersive et sollicitant l’imaginaire, cette vidéothèque est l’occasion de parfaire sa culture et de découvrir des champs du savoir plus excitants que la simple opération griffonnée sur le cahier honni.
Le kit holographique
Il faut aussi faire mention du kit holographique. Les images projetées sur la vitre dynamisent l’apprentissage par leur caractère spectaculaire. Ce système de projection participe grandement de l’appréhension des notions mathématiques telles que les nombres ou les volumes.
Quitter le manuel scolaire pour aller vers une mise en mouvement des objets d’études devant le regard donne d’excellents résultats que valident à la fois les élèves et les enseignants.
A l’origine du projet
A l’origine, il y a une start-up. En 2019, six personnes s’y agitent à temps plein pour assurer les mises en relations entre toutes sortes de professeurs de mathématiques et des élèves soucieux d’élever leur niveau dans ce domaine. La particularité est qu’ils officient sur une plateforme pilotée par une intelligence artificielle.
Apprenant que le Ministère de l’Éducation Nationale s’était mis en quête d’un nouvel outil afin d’enseigner les mathématiques et le français à l’école primaire, l’équipe y a vu une opportunité. Mieux, une évidence. La candidature est reçue avec enthousiasme et remporte le contrat pour les mathématiques.
Mais ce n’est qu’un début, car les 18 mois qui suivent sont consacrés à une large consultation de professionnels afin d’élaborer la méthode la plus probante. Résultat, aux 6 pionniers ont fait place 15 nouveaux collaborateurs passionnés qui diffusent leur solution auprès de milliers d’enseignants et de familles en France, mais aussi en Belgique et en Suisse.
Sans doute l’aventure n’est-elle qu’à ses débuts, car l’équipe n’est pas à court d’ambition. Dès aujourd’hui, ils s’efforcent de déployer des solutions pour que leur passion entre au sein même des maisons, de sorte qu’un maximum d’enfants gagnent la compétence avec et par la confiance en eux.
Viendront ensuite des contenus pensés pour faire écho aux préoccupations de l’époque, tournés en particulier vers l’écologie et le développement durable. Si le Ministère de l’Education Nationale a renouvelé son soutien, aux côtés de la BPI (banque publique d’investissement) et de la ville de Pau, d’autres collectivités pourraient bien rapidement rejoindre l’aventure.
A propos de Paul Escudé, le fondateur
Paul a aujourd’hui 31 ans. Ses études l’ont mené au Canada et en Australie, avant un retour en France. Il s’associe alors à son frère Vincent, sa sœur Sophie et Samuel, un ami, pour reprendre l’entreprise parentale de soutien scolaire.
Ils lui donnent un essor nouveau, prennent le parti de la pédagogie alternative et initient des cours « hors les murs » par des usages du numérique dont KIDAIA est la figure de proue.
Pour en savoir plus
Site web : https://kidaia.com/
Bénéficiez d’un mois d’essai gratuit avec le code KIDAIAMEDIA
Instagram : https://www.instagram.com/kidaia_fr/?hl=fr
Facebook : https://www.facebook.com/kidaiaofficiel/
Linkedin : https://fr.linkedin.com/company/prof-en-poche
Visuels pour vos articles : https://drive.google.com/drive/folders/17ToRTyDAX15OcXOKoV1NqxdcB9cFLioJ?usp=sharing