Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont riches : les influenceurs français semblent vivre une existence de rêve à Dubaï.
Voitures de sport, suites luxueuses dans des hôtels de prestige, dolce vita sous le soleil… Ils affichent un train de vie qui inspire leurs milliers (voire millions !) d’abonnés.
Mais, derrière l’image de carte postale, il y a une réalité peu reluisante.
Car, pour mener grand train, il faut de l’argent. Beaucoup d’argent. Alors certains n’hésitent pas à franchir la ligne rouge, quitte à basculer dans l’escroquerie.
L’année dernière, le cas de Paul A., plus connu sous le nom de PA7, a notamment fait la “une” des médias : l’homme de 24 ans avait été arrêté pour avoir monté une escroquerie aux aides de l’État. Il aurait ainsi détourné 5,8 millions d’euros d’aides Covid. L’affaire est remise au cœur de l’actualité avec le jugement du 6 juillet 2022 le condamnant à 7 ans de prison (source).
Les arnaques en ligne semblent à présent être sérieusement prises en compte par Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie a en effet annoncé des mesures spécifiques à ce sujet lors de sa conférence de presse du 7 juillet et y a consacré un chapitre du projet de loi “pouvoir d’achat” (source).
D’autres stars de la téléréalité sont aussi dans le viseur d’une task force nationale de lutte contre les arnaques financières (source).
Signal-Arnaques, la plateforme collaborative qui permet de signaler les escroqueries en ligne en quelques clics, présente 3 cas emblématiques des pratiques douteuses de la French Connection à Dubaï.
Marc Blata et le projet NFT Animoon : près de 5 millions d’euros se seraient envolés
Ce projet, qui était censé être réalisé en partenariat avec Pokémon et Nintendo, avait tout pour être lucratif. En effet, les cartes Pokémon les plus chères peuvent se vendre jusqu’à 800 000 € (source).
De plus, il devait y avoir un jeu basé sur le concept du « play to earn » (jouer pour gagner de l’argent) utilisant les NFT des animoons prochainement vendus.
Sauf que sur Signal-Arnaques, Marc Blata est déjà très connu pour sa capacité à manipuler et à mentir. Il est notamment à l’origine d’une fausse loterie liée à un abonnement, de ventes en dropshipping de produits de qualité médiocre (voire de contrefaçons), une offre de trading ne respectant pas les règles liées à cette activité… Les arnaques de l’influenceur sont notamment régulièrement dénoncées par le rappeur Booba et font aujourd’hui l’objet d’un hashtag sur Twitter : #blatarnaque.
Avec le projet NFT Animoon, de nombreux éléments évoquent une escroquerie (source):
- des règles qui changent en cours de route ;
- l’illégalité du projet au regard des règles sur la vente et la promotion de produits financiers ;
- l’absence de partenariat avec Pokémon et Nintendo ;
- l’utilisation du nom de marques sans autorisation ;
- aucun des bonus promis (rente mensuelle, vêtements, voyages) n’ont été livrés ;
- …
Jazz et la fausse loterie : attention au piège !
Comme plusieurs influenceurs.ses français, Jazz fait actuellement la publicité pour un concours organisé par une agence immobilière à Dubaï.
3 lots seraient à gagner : un appartement de luxe, un an de loyer dans une résidence à Dubaï ou encore l’assistance pour s’installer à Dubaï pour créer une entreprise et y obtenir un visa de résident.
Le hic : pour s’inscrire, il faut des tickets. Et pour obtenir ces fameux tickets, il faut acheter des e-books auprès de l’agence organisant le concours.
Alerté par sa communauté, Signal-Arnaques a mené sa propre enquête et soupçonne une loterie non autorisée.
Parmi les anomalies les plus problématiques (source), il y a notamment l’absence de conditions générales de ventes et du règlement du concours, un copier-coller non complété d’une politique de confidentialité en anglais, ou encore le manque d’identification claire de l’organisateur du concours.
Nabilla Benatia et le trading : une condamnation pour pratiques commerciales trompeuses
En 2021, l’ex-star des Anges de la téléréalité a été condamnée à 20 000 € d’amende par la répression des fraudes (source).
Sur les réseaux sociaux, elle avait surfé sur l’engouement pour la Bourse pour faire la promotion d’une appli de trading.
Or, Nabilla a :
- “oublié” de dire qu’elle était payée pour cette publicité ;
- précisé que ce service était gratuit, que les sommes investies étaient systématiquement récupérées et que les rendements pouvaient aller jusqu’à 80%. Pourtant, près de 90% des particuliers qui se lancent dans le trading sont perdants…
Signal-Arnaques : une plateforme communautaire pour informer et assister les victimes d’arnaques
Créée à l’initiative de Jean-Baptiste BOISSEAU et d’Anthony LEGROS, Signal-Arnaques est une plateforme communautaire qui regroupe :
- plusieurs centaines de milliers de signalements réalisés par des internautes ;
- et des articles d’information pour informer et assister les victimes d’arnaques.
Son action collaborative est complémentaire à celles de plateformes gouvernementales comme Pharos ou Signal-Conso : celles-ci permettent de signaler des problèmes aux autorités, tandis que Signal-Arnaques a pour vocation d’informer directement les internautes des arnaques existantes.
Nous créons un cercle vertueux ! Plus il y a d’internautes qui signalent des arnaques, plus la population est protégée et informée… Nous recevons ainsi un maximum de signalements, car notre système a démontré son utilité.
Un site en 3 parties pour offrir toujours plus de services
Signal-Arnaques est structuré autour de 3 parties importantes :
- une Plateforme de signalements (www.signal-arnaques.com) ;
- un Blog d’articles d’information et de préventions (info.signal-arnaques.com) ;
- un Forum d’assistance gratuit pour les victimes d’arnaques (www.signal-arnaques.com/forum).
La genèse de l’aventure de Signal-Arnaques
Aux origines de Signal-Arnaques, il y a la création de la société HERETIC SAS en 2013. Le premier projet de la société était un site de petites annonces gratuites. Rapidement, Anthony Legros a constaté un nombre important d’interventions frauduleuses d’escrocs souhaitant nuire aux internautes.
Il a alors cherché une solution pour lutter contre ces interventions malhonnêtes, mais en vain. Il a alors eu l’idée de créer une plateforme collaborative de signalements d’arnaque. « Nous avons développé l’outil que nous cherchions ! », explique le fondateur de la société.
Par la suite, le projet de site de petites annonces a été abandonné au profit des autres projets de HERETIC SAS, dont Signal-Arnaques.com.
Une offre en pleine croissance
Aujourd’hui, le groupe ambitionne de continuer à se développer à l’international en se lançant à la conquête du marché américain via sa plateforme Scamwatcher. Elle va également créer des services d’assistance.
En parallèle, fidèle aux valeurs inscrites dans son ADN, elle souhaite construire des solutions dédiées aux particuliers pour leur éviter de perdre de l’argent sur internet.
Par exemple, le site Signal-Arnaques existe désormais en 6 versions :
- signal-arnaques.com (site français) ;
- scamwatcher.com (version anglaise/américaine) ;
- truffeonline.com (version italienne) ;
- betrugsalarm.com (version allemande) ;
- alarmadefraude.com (version espagnole) ;
- fraude-alerte.ca (version québécoise).
À propos de l’équipe
Anthony Legros
Anthony est le fondateur et président actuel du groupe. Il a commencé sa carrière professionnelle en tant qu’expert automobile puis s’est redirigé vers la gestion de projets informatiques après un diplôme d’ingénieur.
Jean-Baptiste Boisseau
Cet entrepreneur travaille dans le développement web depuis plus de 15 ans. Il a revendu sa société et rejoint l’aventure en 2016, pendant la montée en puissance de Signal-Arnaques.
Pour en savoir plus
Les dernières arnaques en ligne : https://info.signal-arnaques.com/
Site web : https://www.signal-arnaques.com/
Facebook : https://www.facebook.com/signalarnaques
LinkedIn : https://www.linkedin.com/showcase/signal-arnaques/
