“Un Poison nommé Julie” de Vincent Guerrier : un premier roman qui se découvre comme un premier rendez-vous

En suivant Elvis sur les traces de l’insaisissable Julie, le lecteur est vite happé par cette rencontre singulière entre deux personnages que tout sépare.

Des rues d’un Paris presque intime jusqu’aux confins d’une île vendéenne, la folle balade se déroule entre suspens, surprises et personnages attachants aux destins contrariés. Dans cette quête où l’amour a deux visages, Elvis trouvera-t-il l’antidote à son poison ?

“Un Poison nommé Julie”, le premier roman de Vincent Guerrier, vient d’être publié aux Éditions L’Harmattan.

On aime…

… le mystère du roman

Quel secret inavouable cache donc Julie ? Arrivera-t-elle à oublier ses cauchemars ?

… découvrir autrement certaines villes françaises (mais pas seulement)

Le roman embarque les lecteurs à travers les rues et les sites de Paris (Montmartre, place Furstenberg, la Seine), La Rochelle, et l’île de Noirmoutier. Avec, aussi, un passage du côté de Genève.

… le coup de projecteur sur l’art

L’illustration choisie pour la couverture s’intitule “Tendresse”. Elle est tirée d’une peinture de Madeleine Beslile, artiste peintre canadienne.

De plus, dans le livre, il y a aussi le personnage de Bernard, le peintre, dont les tableaux reflètent la tristesse et le désespoir.

Extrait

Julie ! Dès qu’il prononce ce prénom-là, Elvis pousse immanquablement un grand soupir. Soupir amusé, soupir de contentement, d’aise, de gratitude, de regrets, de lassitude, de douleur aussi et surtout soupir de délivrance et de soulagement ! Oui, Julie a été l’objet de tous ses soupirs. Oui, vraiment, le prénom de cette jeune femme évoque pour lui immédiatement tant de choses.

Il aurait dû s’en méfier ! Dès le début de leur rencontre, Julie lui a paru insaisissable, à la manière d’un papillon qui vole et virevolte sans attache. Était-ce de l’insouciance ? De la provocation peut-être ? Était-ce encore de la perversité ? Non, Elvis ne pouvait pas le croire. Il ne la soupçonnait d’aucune méchanceté, d’aucune tendance malsaine ou de quelconque déviation. Elle était en fait, et elle l’est toujours, en dehors du monde, comme sur une autre planète. Elle ne s’embarrasse ni de règles ni de critères particuliers. Elle vit comme elle vit. Un point c’est tout. Sa fantaisie et son absence de convention font partie de son charme dont elle n’abuse absolument pas.

Elle provoque soit le rejet soit l’enthousiasme. Il n’y a pas de demi-mesures. Elle ne laisse jamais indifférent ses interlocuteurs. Certains la détestent ou l’ignorent, d’autres sont aussitôt conquis et raffolent de sa compagnie. Elvis était de ceux-là, passionnément attiré par sa lumière. Finalement, c’était lui le papillon qui brûlait ses ailes à son contact. Et, il peut vous l’avouer, parfois, il a cru ne jamais guérir d’elle. D’ailleurs, peut-on réellement guérir d’elle ?

Il aurait dû se rendre compte que les manières fantasques et imprévisibles de la jeune femme cachaient un destin singulier, un secret bien trop lourd à porter ? Assurément aurait-il dû essayer de comprendre les motivations profondes d’un être plutôt fragile et particulièrement blessé par la vie ? Sans doute avait-il émis des réserves avant de se laisser tenter par une folle aventure sans raisons objectives et surtout sans lendemains possibles ? Mais où est la raison ? Mais où sont les réserves évidentes ? Si, inconsciemment, il sentait que rien ne serait simple avec Julie, il se faisait fort d’apaiser sa nature et de lui apporter une certaine sérénité. Il y a cru… au début !

Heureusement, une Julie peut en cacher une autre ! Et ce double, il le chérit précieusement, comme un trésor inaccessible. Alors, non, il ne regrettait rien, assurément rien. Il a connu les deux facettes du miroir, au risque de sa vie. L’une l’a mené fatalement à l’autre. Ne dit-on pas qu’un train peut en cacher un autre ? Il est des passions qui dépassent. Il est des passions plus fortes que tout. Il est des passions qui alimentent toute notre vie. Comme un carburant essentiel ! Vitale, évidente inéluctable ! Comme une certitude !!!

L’avis des lecteurs

‘‘Un régal ! Pour un premier roman, c’est une réussite. C’est très bien écrit et je me suis régalé à le lire. L’intrigue est intéressante et le suspense vous tient en haleine jusqu’au dénouement de l’histoire. C’est un roman bien ficelé qui vous fait passer un très agréable moment.”

F. FOURNIER

‘‘Destins croisés. Doux poison qui s’instille en nous, au rythme chronique des rebondissements pérégrinatoires de personnages merveilleusement humains aux destins croisés. Un beau roman qui parle d’amour, d’amitié, de la Vie.”

F. BOCHET

‘‘Une belle histoire de vies chamboulées par une rencontre. Une histoire bien menée, qui nous tient en haleine, les personnages sont attachants et on est curieux tout du long du dénouement. Le rythme et l’écriture sont agréables. Puis ce roman nous offre une magnifique description de la ville de Paris, de ses quartiers, artisans et ambiances….”

C. ROS-MONTIEL

‘‘Dans les eaux mystérieuses des héroïnes. Belle intrigue, roman captivant, qui tient en haleine le lecteur jusqu’au dénouement, et qui décrit aussi bien les personnages avec subtilité que les lieux avec la précision de quelqu’un qui les connait bien !”

S. OLIVIER

À propos de Vincent Guerrier, l’auteur

Rédacteur en chef de magazines de tourisme depuis plus de 20 ans, Vincent Guerrier cultive les mots au hasard de ses pérégrinations et de ses rencontres à travers le monde…

Il est aujourd’hui rédacteur en chef de Courants d’air, un magazine d’inspiration, d’évasion et d’art de vivre.

La genèse du roman

Lors de ses voyages à travers de la planète, Vincent a eu l’opportunité de faire de belles découvertes et des rencontres inspirantes. Elles lui ont apporté une liberté d’esprit et une ouverture sur les autres.

Ces voyages lui ont aussi permis de rédiger de nombreux articles. En parallèle, dans les trains, les avions et les salles d’attente, Vincent a commencé à écrire des nouvelles et des romans qui lui ont permis de travailler son style et son expression.

Durant plusieurs années, il se contentait de faire lire ses romans autour de lui, obtenant de bons échos. Plus abouti que les précédents, “Un Poison nommé Julie” est le premier qu’il partage avec les lecteurs.

Aujourd’hui, Vincent souhaite trouver son public et publier d’autres histoires.