Parce que le respect des droits des femmes est une priorité…
Chaque année, la Journée Internationale des Droits des Femmes est l’occasion de souligner toutes les avancées obtenues et les initiatives qui contribuent à améliorer l’égalité des genres dans le monde entier.
Mais c’est aussi une journée pour dénoncer, pour rassembler et pour agir. Car, aujourd’hui encore, trop souvent, les droits des femmes sont bafoués. Y compris en France.
Dans notre pays, certains chiffres font froid dans le dos : en 2022, 147 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. Il faut aussi savoir que 82 % des morts au sein du couple sont des femmes et que, parmi elles, 35 % étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon.
Alors cette année, un événement important est organisé le 8 mars à Paris, à la Bellevilloise : le premier concert organisé au profit des victimes de violences conjugales.
Lancé à l’initiative de l’association Aspire, une vie et un toit, il va fédérer :
- De nombreux partenaires, dont HeHop, la seule application en France qui permet d’apporter les preuves de faits de violence;
- Des personnalités du monde politique et de la société civile : Rami Baitieh, Directeur Executif du groupe Carrefour, Nathalie de Courcy, Fondatrice et Présidente de Accent Egal, Danièle Kapel-Marcovici, Présidente de l’entreprise d’emballage et de fourniture Raja et de la Fondation Raja entre autres
- Et des artistes mobilisés pour faire de cet événement un grand rassemblement : Benijah, Théo Phan, Henitsoa et d’autres
Nous avons répondu présent parce qu’il est dans notre ADN de créer des synergies, de conjuguer les efforts communs, d’œuvrer avec celles et ceux qui sont dans la recherche de complémentarité. Nous souhaitons valoriser la pluralité des moyens pour agir ensemble, les uns avec les autres, contre ce fléau qui menace les fondements mêmes de l’égalité, de la justice et de la démocratie.
Sandy Beky, fondatrice et présidente de HeHop
À partir de 20h00, un concert caritatif au profit des victimes de violences intrafamiliales…
Bien plus qu’un concert, cet événement est une belle initiative solidaire.
En effet, tous les fonds récoltés seront utilisés pour financer le projet baptisé LES MAISONS ORCHIDÉE. Ce lieu d’hébergement, de repos et de reconstruction, sera dédié exclusivement aux femmes, avec ou sans enfant, qu’elles soient victimes de violences intrafamiliales ou sans domicile fixe.
C’est pour cela que de multiples artistes ont confirmé leur présence pour donner un incroyable show :
… qui sera précédé d’une conférence-débat de 14h à 18h
Cette conférence sera organisée autour de quatre tables rondes. Elle permettra notamment d’aborder des sujets tels que l’égalité femme-homme dans notre société, mais aussi la prévention, la sensibilisation sur les violences faites aux femmes ainsi que les mesures à apporter pour réduire ce fléau.
Au programme : un état des lieux, des témoignages de victimes, la recherche d’une meilleure prise en charge par les professionnels (police, justice, professionnels de santé), ou encore la nécessaire réforme du système judiciaire. Les conclusions seront lues par Agnès Soral.
Seront présent.e.s : Marlène Schiappa, Nathalie Delattre, Isabelle Santiago, Rodrigo Arenas, Ghada Hatem Gantzer, Rami Baitieh, Jacques Attali, Nathalie Tomasini, Isabelle Steyer, Pauline Rongier, Muriel Reus, Ouarda Sadoudi, Ariane Abitbol, Albane Gaillot, Anaïs Vois, Fatima Le Griguer, Nathalie de Courcy…
HeHop, le réflexe anti-impunité contre les agresseurs
En France, 1 210 000 personnes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences et agressions chaque année en France à leur domicile et tout autre lieu en dehors du domicile (travail, études, sport, vie sociale, autre).
Pourtant, faute de preuves :
- Violences conjugales : 80% des plaintes sont classées sans suite ;
- Agressions sexuelles et Harcèlement au travail : 90% des plaintes sont classées sans suite ;
- Viol et tentative de viol : seulement 1 plainte sur 10 aboutit à une condamnation ;
- Féminicides : 70% des femmes avaient déjà porté plainte, sans qu’il y ait de suite.
Une situation que Philippe Astruc, Procureur de la République au Parquet de Rennes, explique par les règles qui encadrent une procédure en justice : “La seule chose qui a une importance, c’est ce que je suis capable de prouver devant une juridiction. Je classe parfois des procédures car je ne peux pas prouver les faits.” (source)
La 1ère application qui enregistre et sécurise automatiquement des médias sur la Blockchain et un serveur crypté
HeHop permet de capturer facilement des preuves de violence (photos, sons, vidéos), mais aussi de les stocker dans un environnement sécurisé et accessible à tout moment.
Avec un objectif : fournir des éléments tangibles au récit de la victime et donner à la justice des preuves non réfutables.
Car la team HeHop est animée par un seul credo : faire la différence en s’appuyant sur la synergie des acteurs engagés et la complémentarité des moyens.
Il est temps de mettre fin à ces violences dont les conséquences n’affectent pas seulement les victimes, mais également leur environnement familial, professionnel, social et leur pays tout entier.
Des flyers pour informer
Parmi les ressources que HeHop met à la disposition de tous, il y a notamment des flyers ciblés pour sensibiliser sur l’utilité de l’app. Quelques exemples :
À propos de Sandy Beky, la fondatrice
Sandy Beky a un parcours international. Elle a vécu à Madagascar, à la Réunion, en Belgique, en Italie et en Grande-Bretagne. Pendant 12 ans, elle a partagé son temps de travail entre la Californie et Paris.
Diplômée de HEC (ExecutiveMBA), Sandy est également titulaire d’une certification en Économie Circulaire et en ISO26000, la norme relative à la responsabilité sociétale des entreprises et organisations.
Une conviction forte qui l’a amenée en 2014 à créer KyoSei Solutions Lab pour accompagner et promouvoir l’émergence de nouvelles pratiques de leadership. Sensibilisée depuis plus de 10 ans aux questions de complémentarité professionnelle entre les femmes et les hommes, elle a été activement engagée pendant 10 ans au sein du réseau Professional Women’s Network Paris (en tant que Vice-Présidente des relations avec les entreprises puis Présidente) .
Sandy a ensuite créé l’association HeHop Help for Hope en avril 2019 avec l’ambition de mettre la technologie au service d’une meilleure société et du droit à la preuve.
La genèse de cette initiative qui redonne de l’espoir aux victimes de violences
En juin 2018, Sandy assiste à un événement organisé par le think tank G9+ sur les outils numériques au service de la lutte contre la violence. Elle est alors sensibilisée au parcours judiciaire des victimes de violence, confrontées à l’insuffisance de la chaîne judiciaire. Le problème : le travail des acteurs de la justice n’est pas facilité par des dossiers insuffisamment étayés de preuves tangibles.
Sandy imagine alors la possibilité d’utiliser son smartphone, puisqu’il est omniprésent dans notre quotidien. Son objectif : le transformer en outil de capture de preuves de faits de violence.
Le challenge ? Apporter la garantie que les fichiers (photos, audios, vidéos) n’ont pas pu avoir été falsifiés et modifiés après avoir été capturés. Sandy décide alors de s’appuyer sur la blockchain, une technologie qu’elle a découverte lors d’un voyage en Estonie en décembre 2017.
Elle conçoit HeHop avec un ingénieur mathématicien, spécialiste de la Blockchain et du cryptage de données.
L’association HeHop Help for Hope est lancée en avril 2019. Sa mission première : « Être le bras armé technologique de la lutte contre les violences en mettant la Blockchain et le cryptage de données au service du droit à la preuve, afin que chaque victime puisse crédibiliser sa parole et bénéficier d’un procès équitable ».
Un an plus tard, le 17 juin 2020, l’application HeHop voit le jour. Elle est téléchargeable gratuitement depuis l’Apple Store et le Google Play Store.
Aujourd’hui, elle souhaite franchir le cap des 5 000 téléchargements et obtenir 15 000 € de dons.
Notre combat : sensibiliser les opérateurs téléphoniques pour qu’HeHop soit une application installée par défaut. Cet outil permettrait ainsi à chacun.e de faire entendre sa voix et de faire valoir ses droits.
Pour en savoir plus
Découvrir le Concert : https://hehop.org/2023/01/16/save-the-date-8-mars-2023/
Réserver une place : https://www.helloasso.com/associations/aspire-une-vie-et-un-toit/evenements/billeterie-concert-droits-des-femmes
Site web : https://hehop.org/
Facebook : https://www.facebook.com/hehop-103950034598949/
Instagram : https://www.instagram.com/_hehop/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/hehop/