Retour en grâce et en couleur du génie artistique à la française avec Jean-Pierre Rives, où quand la légende du XV de France concilie sculpture et peinture avec brio

Si, pour l’écrivain et diplomate français Jean Giraudoux « le sport est l’art par lequel l’homme se libère de soi-même », d’aucuns poursuivent leur idéal sportif de haut niveau guidés par ce « petit truc en plus » faisant d’eux des artistes à part entière, sur le terrain et dans la vie, jusqu’à ce que la révélation n’apparaisse et les propulse du rang des Dieux du Stade à celui des artistes internationalement reconnus.

C’est le cas de Jean-Pierre Rives, rugbyman émérite, vainqueur de deux Grand Chelem avec le XV de France, qui expose aujourd’hui peintures et sculptures aux 4 coins du monde.

Rendre à César ce qui appartient à César

Ayant réinterprété les motifs, styles, éléments et idées de la culture populaire des années 50 – revisitation -, passant du brutalisme à l’abstraction géométrique sans jamais renoncer à son amour des grandes sculptures en IPN, Jean-Pierre Rives cultive et entretient son envie sincère de continuer à délivrer ses messages à travers son renouveau artistique.

La remise en question permanente de son art et de ses diverses mises en œuvre sont les caractéristiques intrinsèques de cet artiste singulier, pour qui une place au sommet des arts français n’est plus aujourd’hui discutable, mais indispensable.

Jean-Pierre Rives, un artiste patriote et généreux

Artiste mémoriel, patriote et généreux, Jean-Pierre Rives contribue au rayonnement de la France et célèbre, à travers une partie de son œuvre, la grandeur de l’hexagone et l’héroïsme de ses illustres représentants tombés sur le champ de bataille.

Une de ses sculptures a été inaugurée devant le Stade de France en compagnie du Président François Hollande.

Dans l’Aisne il a aussi réalisé, en mémoire des rugbymen tombés sur le Chemin des Dames, un monument aux morts.

En 2023, la Fondation Ferrasse, dont l’action est de venir en aide aux grands blessés du rugby, ainsi que l’association Le Colosse aux Pieds d’Argile – venant en aide aux sportifs victimes de violences sexuelles – ont pu, elles aussi, bénéficier de la magnanimité de Jean-Pierre Rives.

La parfaite alchimie…entre art populaire et art muséal

Opérant une dichotomie entre l’artiste et le rugbyman, les œuvres de Jean-Pierre se destinent, d’une part, à une clientèle de collectionneurs ainsi qu’aux musées, et, d’autre part, à un public plus populaire.

Côté sportif et populaire, il est le créateur du Trophée Garibaldi, venant récompenser, depuis 2007, le vainqueur du match opposant la France à l’Italie dans le cadre du Tournoi des VI Nations.

Cette année, il a été sollicité afin de sculpter l’Oscar du meilleur joueur au monde décerné par le très réputé journal Midi Olympique.

Enfin, toujours dans l’optique de rendre hommage à la France, au sport et au rugby en particulier, il a créé une série populaire autour du coq, emblème hexagonal et sportif par excellence, visible sur le site Fier comme un coq.

Des œuvres exposées dans le monde entier

Dès 1982, il expose ses sculptures dans le Jardin du Luxembourg. Seul Rodin l’avait fait avant lui.

À la demande expresse du Président Chirac, il expose ses œuvres lors de l’inauguration du Musée du Quai Branly où les Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques sont à l’honneur.

Outre le territoire métropolitain, Jean-Pierre Rives exposera son art à Shangaï, à Sydney, au Cap, à Dubaï, à San Francisco, ou encore à New York.

image0 (1)

Un homme simple, un artiste d’exception

Dans la vie ou sur les terrains de rugby, la fibre artistique de Jean-Pierre Rives a toujours été plus prégnante que le sportif de haut niveau qu’il a été.

Élève de l’académicien et lauréat du Grand prix de Rome de sculpture en 1981 Albert Féraud, ainsi que de l’inventeur de l’abstraction lyrique Ladisnas Kijno, Jean-Pierre Rives a toujours consacré son temps à la création artistique.

« J’ai vécu l’exception, j’ai aimé, j’ai beaucoup aimé. Puis, un jour, l’art est devenu une nécessité. »

Un art marqué par la simplicité

Jean-Pierre Rives est en quête de l’instant magique, celui où la simplicité unit les contraires. Pour ce faire, oscillant entre curiosité et fragilité, il cherche à créer l’« obscure clarté qui tombe des étoiles ».

Lorsque la magie opère, ses immenses sculptures métalliques paraissent légères tout en donnant l’impression de notes de musiques sur une partition.

Une base d’admirateurs plus qu’éclectique

Comptant, parmi ses fans, de nombreuses stars internationales ainsi que des personnalités publiques, Jean-Pierre Rives peut se targuer d’une base d’admirateurs large et établie sur plusieurs continents.

L’acteur australien Hugh Jackman a déclaré qu’il était son héros et qu’il rêvait de le rencontrer.

Claude Lellouche l’a fait exposer chez lui.

Yannick Noah, Patrick Sébastien, Pierre Richard et Richard Gere comptent parmi ses amis.

Par l’entremise de Philippe Manœuvre, il a interviewé Mickael Jackson.

Enfin, en 2023, son exposition à Monaco est prévue sous le haut patronage du Prince.

Une année 2023 ambitieuse, haute en couleur et prometteuse

Outre son exposition du 3 avril 2023 à Monaco, d’une durée d’un mois, de nombreuses autres expos sont prévues courant 2023.

Cependant, l’année 2023 sera marquée par l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby en France.

Impossible de ne pas associer cet évènement planétaire à Jean-Pierre Rives, ancienne légende du XV de France.

Inspiré par un projet d’envergure à la Christo, l’artiste a réalisé une toile intitulée “hommage à la fraternité du monde, à l’espérance et à la liberté” ainsi que plusieurs études autour du stade de France. Ce travail devrait être présenté lors de la cérémonie d’ouverture du Mondial. Le principe a été acté par les autorités organisatrices mais la forme que prendra ce dernier n’est pas encore entérinée.

En 2023, c’est un hommage à l’espérance et à l’humanité que je souhaite porter. Mon œuvre sera proportionnelle au besoin d’amour et de liberté, je l’imagine lumineuse, colorée et joyeuse.

image5 (1)