Ibaïa Boats participera au Salon nautique du Grand Pavois La Rochelle du 20 au 25 septembre 2023

Les bateaux fluviaux ne sont pas tendres avec l’environnement. Généralement âgés, ils polluent les eaux, dégagent beaucoup de CO2 et sont fabriqués avec des matériaux difficilement recyclables en fin de vie.

C’est pour apporter une solution à ce problème qu’Ibaïa Boats a été fondé il y a un an sur le Bassin d’Arcachon : premier chantier naval spécialisé dans la construction de bateaux éco-conçus, il participe ainsi à la transition écologique des bateaux fluviaux. Et il se présentera au public lors du Salon nautique du Grand Pavois La Rochelle.

Ibaïa Boats au Salon nautique du Grand Pavois La Rochelle

Du 20 au 25 septembre 2023, Ibaïa Boats présentera ses bateaux au public au Salon nautique du Grand Pavois La Rochelle. Ouvert de 10h à 19h, le salon se déroule sur le port de plaisance des Minimes à La Rochelle.

Le stand Ibaïa Boats sera situé à flot et accueillera les visiteurs et journalistes pour des moments d’échange avec Thomas Serré, le fondateur de la société. Ce sera l’occasion de découvrir les bateaux en construction, les maquettes des bateaux et d’en apprendre plus sur la démarche unique d’Ibaïa Boats.

Un constructeur en lice pour le prix de l’Association française des bateaux électriques

À l’occasion de ce salon nautique, Ibaïa Boats participera au concours organisé par l’Association française des bateaux électriques (AFBE) pour le prix « coup de foudre du public », qui récompense le bateau électrique préféré du public. Ibaia présentera son Coche, un houseboat autonome au solaire.

Le concours se déroule en amont du salon, du 11 au 21 septembre. Le public devra voter en ligne. Les résultats seront dévoilés le 22 septembre au Salon du Grand Pavois.

https://www.bateau-electrique.com/?page=vote-concours-afbe-2023&id=9

Des bateaux écologiques à faible émission

Ibaïa Boats est un constructeur de bateaux uniques en France. Il repense la conception des bateaux en intégrant des matériaux recyclés, recyclables et respectueux de l’environnement. Ses moteurs électriques fonctionnent grâce à la propulsion solaire, qui rend les bateaux autonomes pour leur navigation et leur usage domestique.

Le chantier naval construit aujourd’hui deux modèles phares : le Houseboat et le Coche. En complément, il propose un service sur mesure et réalise pour ses clients des bateaux autonomes et personnalisés, déclinables pour différents usages : transport de passagers, espace de coworking, habitat flottant, etc.

Zoom sur les deux modèles phares d’Ibaïa Boats

Le Houseboat

Destiné aux particuliers, le Houseboat est un écohabitat flottant qui peut également naviguer. Grâce à 25 m2 de panneaux solaires placés sur son toit, il offre une autonomie de sept heures de navigation fluviale en plus de la consommation domestique. Il peut également être utilisé en maritime côtier. Ultra équipé, il dispose d’un appartement de 50 m2 avec deux chambres, cuisine, salle de bain et cabinet de toilette, et de 30 m2 de terrasses extérieures.

Le Coche

Comme le Houseboat, le Coche est un bateau 100 % autonome en navigation fluviale. Il a été conçu pour les particuliers désireux de réaliser un investissement locatif ou voulant vivre dedans, mais aussi pour des loueurs de bateaux sans permis. Il offre un espace intérieur de 35 m2 avec deux chambres, deux salles de bain et une cuisine ouverte sur le séjour.

Ibaïa Boats développe des bateaux qui s’inscrivent dans la tendance du tourisme insolite tout en répondant à la problématique de pollution dans la navigation fluviale.

Thomas Serré, fondateur d’Ibaïa Boats

Une alternative à la construction fluviale traditionnelle

Les moteurs thermiques : une empreinte carbone élevée

La construction fluviale traditionnelle est vieillissante. Près d’un quart des 250 000 bateaux de plaisance que compte la France a un âge moyen de 17 ans chez les loueurs et de 30 ans chez les particuliers, et bon nombre de bateaux ayant dépassé la barre des 50 ans continuent à sillonner les voies navigables.

Plus les bateaux sont âgés, plus leurs moteurs thermiques polluent les eaux et l’air : un litre de gasoil pèse moins de 1 kg mais émet 2,6 kg de CO2. Un bateau de taille moyenne, capable de transporter de 5 à 8 personnes, consomme l’équivalent de cinq voitures familiales.

De plus, les moteurs thermiques sont particulièrement bruyants. Ils entraînent une pollution sonore qui gêne l’homme et perturbe la faune marine, abaissant par exemple le taux de reproduction de plusieurs espèces de poissons côtiers.

Des matériaux polluants et non recyclables

L’autre point noir des bateaux traditionnels, ce sont les matériaux dont ils sont faits, généralement du composite de verre et de la résine polyester nocifs pour les ouvriers et non recyclables. Lorsqu’un bateau arrive en fin de vie, il est mis en copeaux qui sont ensuite incinérés ou enfouis. Le traitement antifouling utilisé sur la coque, qui a pour but d’empêcher la prolifération des algues et coquillages sur la partie immergée des bateaux, libère quant à lui des métaux lourds qui polluent les eaux.

Pour toutes ces raisons, la France est en réflexion pour imposer l’électrification des bateaux de plaisance dans la navigation fluviale. L’organisation VNF (voies navigables de France) met en avant des propositions de mesures fiscales afin d’aider à développer des flottes électriques et aider au remplacement des anciennes flottes polluantes.

Portrait de Thomas Serré, fondateur d’Ibaïa Boats

Diplômé du « BEng Yacht & Powercraft Design » de l’université de Southampton, Thomas Serré a créé son propre cabinet d’architecture navale en 2015 après avoir travaillé pendant plus de dix ans pour le plus grand constructeur de catamaran de luxe

Dans son cabinet, il réalisait chaque année un projet R&D en partenariat avec des particuliers ou des professionnels. Cela lui a permis de tester nombre de matériaux de construction alternatifs et de concevoir le premier coche solaire 100 % autonome au solaire et de fabriquer le premier bateau de recherche océanographique en polyéthylène.

Fort de toutes ces expériences et confronté au bilan peu écologique du nautisme, Thomas Serré a décidé de concrétiser en 2021 les solutions étudiées par son cabinet d’architecture navale. Il est vite heurté à un problème de production : aucun chantier naval français n’a accepté de mettre en œuvre son nouveau modèle de fabrication. Il a donc décidé de créer Ibaïa Boats, le premier chantier naval dédié aux bateaux écoconstruits, qui a ouvert en février 2022 sur le bassin d’Arcachon.