Une tablette comme cadeau : bonne ou mauvaise idée ? La boite à limites apporte un éclairage sur cette pratique qui interroge les parents

Une étude internationale publiée en 2022 annonce que le temps d’écran des enfants a été multiplié par deux depuis le Covid (source). Problématique largement répandue bien avant la crise pandémique, elle semble s’intensifier un peu plus chaque jour.

Télévisions, tablettes, ordinateurs, smartphones, les écrans se sont multipliés au sein des foyers et les enfants y ont accès de plus en plus facilement. Selon le CSA, les français possèdent en moyenne 6 écrans par famille, ce qui rend le contrôle de l’accès aux écrans particulièrement ardu pour les parents (source).

Particulièrement déconseillée avant l’âge de 3 ans, une exposition prématurée et répétée aux écrans pendant la petite-enfance peut entraîner des troubles du développement et de la santé mentale. Par la suite, une utilisation abusive entraînera également des répercussions négatives sur le développement et l’humeur des enfants, même plus âgés.

Partant de ce postulat, Natacha Didier, fondatrice de la boite à limites, concept ludique qui aide les parents à gérer le temps d’écran de leurs enfants, souhaite sensibiliser sur une pratique très répandue : offrir une tablette aux enfants.

La fondatrice rappelle que cet achat doit faire l’objet d’une vraie réflexion et qu’il ne doit pas être pris à la légère.

Une tablette comme cadeau, bonne ou mauvaise idée ?

Une décision à ne pas prendre à la légère

Proscrites par les professionnels de la petite enfance, les tablettes (et autres écrans) sont déconseillées avant l’âge de 3 ans. Si certaines tablettes se veulent accessibles dès l’âge de 12 mois, une vraie réflexion doit s’imposer du côté des parents.

Passé l’âge symbolique des 3 ans, une autre problématique émerge : comment contrôler le temps passé par son enfant sur sa tablette ? A l’instar d’une boîte de Lego, l’enfant considère sa tablette comme sa propriété et estime donc pouvoir s’en servir librement.

Pour accompagner les parents dans cette décision délicate, La boite à limites délivre quelques questions à se poser :

Est-ce que nous sommes prêts à passer du temps avec notre enfant pour l’accompagner devant son écran et ses usages ?
Quel contenu sera accessible ?
Que va-t-on lui proposer comme applications ou jeux ? Comment et quand aura-t-il accès à la tablette ?

Trouver le juste équilibre

La boite à limites souhaite avant tout préciser aux parents que : rien n’est tout “mauvais” avec les écrans, mais tout est une question d’équilibre.

Une utilisation raisonnée et raisonnable de la tablette combinée à d’autres formes diverses et variées d’apprentissages (musique, dessins, danse, peinture, lecture, activités en plein air) n’aura pas les mêmes conséquences qu’une utilisation excessive et passive qui bloque l’enfant dans son éveil et sa stimulation.

Quelques précautions d’utilisation à retenir

La boite à limites rappelle quelques règles simples afin de protéger son enfant d’une mauvaise utilisation de sa tablette.

En voici quelques-unes :

Pas de tablettes avant 3 ans : à cet âge, l’enfant a besoin de toucher, sentir, manipuler et explorer ;
Entre 3 et 6 ans : limiter le temps d’utilisation de la tablette à 30min par jour pour se prémunir des problèmes de vue, de concentration et d’endormissement ;
Au-delà de 6 ans : définir des règles strictes, comme utiliser la tablette uniquement dans le salon, avec là aussi un temps limité.

Le plus important étant l’exemple directement donné par les parents : conscientiser sa propre utilisation des écrans, la réduire si nécessaire, et privilégier les moments de partage.

L’ensemble des recommandations pour un usage responsable de la tablette chez l’enfant sont à retrouver sur le blog de La boite à limites.

La boite à limites, le jeu éducatif conçu pour réduire le temps d’écran des enfants

Les enfants sont toujours plus à même de comprendre les règles imposées lorsqu’elles leur sont expliquées intelligemment. Naturellement stimulés par le jeu, l’apprentissage a de bien meilleures chances de fonctionner s’il est transmis par ce biais.

Leur offrir la possibilité de s’approprier leur rapport aux écrans par le jeu, c’est ce que propose La Boîte à Limites.

Sans diaboliser les écrans et blâmer les parents, La boite à limites prend la forme d’un médiateur et permet de favoriser une meilleure communication entre parents et enfants quant à la question délicate et épineuse des écrans à la maison.

Bénéfique autant aux parents qu’aux enfants, le concept de La boite à limites encourage une meilleure communication, responsabilise les enfants et apprend à maîtriser le temps passé devant les écrans. Ludique, positif et participatif, cet outil permet à l’enfant de prendre pleinement conscience des moments qu’il consacre aux écrans et de l’importance de les éteindre pour s’adonner à d’autres activités.

A l’aide de super-héros, les enfants sont encouragés à acquérir le super-pouvoir de poser leurs propres limites.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la boutique en ligne de La boite à limites.

A propos de Natacha Didier, fondatrice de La boite à limites

Natacha Didier est originaire de la région Lyonnaise. Elle réside depuis 15 ans à Saint-Paul-de-Vence dans le sud de la France, avec son mari et ses trois enfants, âgés de 8, 11 et 14 ans.

Forte de près de 15 ans à évoluer en éducation pour la santé et poussée par le besoin de protéger ses enfants d’une utilisation abusive des écrans, elle décide de se lancer dans l’entreprenariat. Elle explique :

Je voulais éviter les conséquences d’une sur-exposition mais aussi mettre fin aux conflits et aux demandes incessantes de mes enfants.

Maman concernée par les enjeux éducatifs d’aujourd’hui et le bien-être des enfants, elle s’appuie sur son expérience à la fois professionnelle et personnelle pour créer sa propre méthode, qu’elle souhaite à la fois ludique, participative et encourageante. A ce sujet, elle précise :

Cet outil a amélioré notre communication et permis d’établir une règle simple et efficace pour limiter le temps d’écran.

Portée par la volonté d’aider d’autres familles confrontées à la même problématique, elle lance La boite à limites. En 2019, le succès immédiat de sa campagne de financement participatif sur Ulule lui permet d’atteindre rapidement son objectif : une centaine de contributeurs passent commande.