Les résultats de l’enquête internationale PISA montrent les faiblesses du niveau des élèves français. Derrière ces classements, la réalité est implacable : quand on rentre dans le détail des questions posées aux élèves lors des évaluations nationales de 4e en septembre dernier, on découvre qu’un élève sur deux a 2 ans de retard par rapport aux années 1990.
En septembre 2023, 800 000 élèves entrant en quatrième ont passé une évaluation standardisée sur support numérique.
Pour cette première édition, le dispositif mis en place par le Ministère de l’Éducation s’est focalisé sur plus de 7 000 établissements du secteur public et du secteur privé sous contrat (source).
Malgré les lacunes inhérentes à la réalisation d’un QCM par ordinateur, les résultats de ces tests inquiètent sur le niveau des élèves.
L’équipe pédagogique du Cours Griffon, un organisme privé d’enseignement à distance, a lu attentivement ce rapport et analysé le niveau des questions posées aux élèves de 4e.
Un décryptage salutaire qui fait émerger 3 constats très préoccupants :
- Plus d’un élève sur deux a 2 ans de retard en mathématiques (à peine un niveau CM2) par rapport aux années 1990 ;
- Les taux d’échec dépassent souvent 50 %, malgré le niveau anormalement faible des questions posées ;
- Pourtant, ceux qui n’ont pas 2 ans de retard sont déclarés comme ayant un niveau “Satisfaisant”.
En 4e, moins d’un élève sur deux a un niveau de CM2
Pour affirmer qu’en 4e, moins de 1 élève sur 2 a un niveau de CM2, le Cours Griffon a analysé les tests :
“Résolution de problèmes” – QCM de 19 questions
Pour obtenir un niveau déclaré comme “Satisfaisant”, un élève doit valider plus de 10 bonnes réponses sur 19. Le hic ? 16 questions parmi les 19 proposées relèvent en réalité d’un niveau CE1 à CM2.
Pourtant, seulement 44,9 % des élèves ont obtenu un niveau “Satisfaisant”.
“Automatismes” – QCM de 22 questions
Si l’élève a plus de 13 bonnes réponses sur 22, son niveau est déclaré comme “Satisfaisant”. Or, là encore, 14 questions sur les 22 sont de niveau CE1 à CM2.
Malgré tout, seulement 54,2 % des élèves ont obtenu un niveau “Satisfaisant”.
Des résultats qui incitent à réagir rapidement
Le très bas niveau des questions posées
Quel est le but recherché avec des questions si faibles ?
Les résultats détaillés dans le rapport montrent que les élèves scolarisés dans des établissements privés sous contrat sont légèrement meilleurs que la moyenne des autres élèves, mais leur niveau reste très insuffisant.
Les élèves des établissements hors contrat et des établissements à distance ne sont pas évalués. Les résultats des élèves du Cours Griffon seraient très probablement supérieurs, étant donnés les exercices qu’ils font au quotidien.
Les problèmes liés au QCM
Avec 4 réponses possibles pour chaque question posée, l’élève a mécaniquement 1 chance sur 4 de réussir (25 %). Concrètement, cela signifie que le taux d’échec maximum est de 75 %. Or, on constate parfois un taux d’échec réel de 65 %…
Ainsi, les élèves font à peine mieux que s’ils mettaient une réponse au hasard !
Autre problème, et non des moindres : les capacités de démonstration et de rédaction écrite des réponses ne sont pas contrôlées. L’élève n’a pas à justifier sa réponse et à détailler son raisonnement de façon rigoureuse.
De fait, ces évaluations révèlent surtout que les élèves ne savent plus lire un énoncé de 2 ou 3 phrases et repérer les informations pertinentes, avant de faire de tête des calculs simples.
Des évaluations réalisées sur ordinateur, sans contraintes
Le fait que ces évaluations aient lieu sur ordinateur peut créer un biais ou déstabiliser les élèves. D’ailleurs, on ne sait pas s’ils un brouillon à leur disposition.
Une interrogation se pose aussi concernant le sérieux des élèves durant cette évaluation, puisque ce test n’est pas noté. Il est effectué sans aucune pression ni enjeu, en prenant parfois sur le temps des récréations.
Il n’en demeure pas moins que ces résultats sont particulièrement alarmants.
Le retour transmis aux parents
Les résultats de ce QCM sont restitués aux parents sous forme de “flèches”. Mais ceux-ci comprennent-ils qu’un enfant ayant un niveau “satisfaisant” n’a pas 2 ans de retard ?
Cerner ce qui se cache derrière le rapport est particulièrement complexe puisqu’il faut scanner le QR code et analyser chaque question/chaque réponse pour avoir les réponses détaillées.
Il y a pourtant des solutions pour arrêter ce naufrage ! À titre d’exemple, pour une évaluation de même niveau donnée à nos élèves au deuxième trimestre de CM2, à faire sans calculatrice, plus de 80 % d’entre eux obtiennent une note supérieure ou égale à 12 sur 20. Il faut commencer par revoir les programmes et le recrutement des enseignants, par ouvrir l’offre pédagogique et puiser dans la tradition éducative française. Nous avons eu la meilleure école du monde ! Le ministre a déclaré vouloir remonter le niveau des élèves. Nous avons des idées !
Cours Griffon, la passion de la transmission
Le Cours Griffon accueille plus de 2 000 élèves du CP à la Terminale, dont un quart sont expatriés dans le monde entier.
Aujourd’hui, son équipe regroupe une trentaine de personnes issues des meilleures formations académiques (Professeurs des écoles (IUFM, CRPE, ILFM) – Titulaires d’un CAPES ou d’un CAFEP – Agrégés – Anciens élèves de l’École Normale Supérieure – Docteurs de l’Université – Enseignants-chercheurs associés à l’Université).
Tous les membres de notre formidable équipe sont animés par la passion de la pédagogie et la prise en compte des particularités de chaque élève. Ensemble nous cumulons plus de 4 siècles d’expérience d’enseignement !
Un parcours sur mesure qui respecte le rythme d’apprentissage de chaque élève français ou francophone
Animé par la volonté de gommer les inégalités sociales, financières et géographiques, le Cours Griffon propose des cours de qualité accessibles à tous.
Sa force : la prise en compte des particularités de chaque élève dans le suivi pédagogique. Ainsi, aux antipodes des myriades “d’applis pour smartphones” et des “plateformes de cours en ligne”, le Cours Griffon met la relation humaine au cœur de sa démarche, en particulier entre l’élève et le professeur.
3 catégories d’élèves suivent les cours :
- Élèves scolarisés : ils suivent les cours en soutien scolaire, mais aussi en approfondissement pour atteindre un meilleur niveau que celui de l’établissement qu’ils fréquentent.
- Expatriés : bilingues, ils suivent les cours de français, tout en fréquentant une école locale dans le pays où ils habitent (US, UK, Europe, Asie…).
- École à la maison : ils suivent une scolarité complète à distance avec le Cours Griffon.
Une formidable aventure humaine
Le Cours Griffon a été fondé en 2013 par Xavier du Bellay.
Ancien élève de l’ESSEC et de Sciences Po, il avait aidé pendant 10 ans des élèves à progresser dans leurs études en parallèle de son activité professionnelle.
Passionné par cette expérience personnelle enrichissante, il en a fait son métier en lançant le Cours Griffon. Pour proposer aux familles des cours de qualité, il s’est entouré dès le départ de professeurs talentueux, diplômés et engagés au service des élèves. Tous partagent cette même envie d’innover.
La genèse de cette initiative riche de sens
À l’origine de ce projet, il y a un constat : les modalités de transmission des savoirs (d’instruction) héritées du XXe siècle ne sont plus efficaces et la crise de l’institution scolaire est structurelle.
Tout l’enjeu est désormais d’apprendre autrement et de réinventer les modalités de cette transmission.
L’idée du Cours Griffon est née d’une double volonté :
- Proposer le meilleur de la tradition classique française ;
- Utiliser, avec discernement, des moyens modernes (interfaces numériques) et les dernières découvertes en neurosciences (pour aider à la mémorisation).
En observant ce qui se faisait de mieux à l’étranger en matière d’enseignement à distance (US, Corée du Sud, Australie), le concept a donc pris forme en 2013. Cours Griffon s’est ensuite très vite imposé comme le nouveau partenaire des familles, qui les aide dans l’instruction de leurs enfants (savoir lire, écrire, compter ; être cultivés) du CP à la Terminale.
Et ce quels que soient : le lieu d’habitation des parents, les moyens financiers du foyer, le niveau de diplôme et de maîtrise de la langue française des parents, les capacités de l’élève, son histoire scolaire et ses besoins pédagogiques spécifiques (dys…, précocité, etc.).
En savoir plus
Découvrir le rapport du Cours Griffon : https://www.relations-publiques.pro/wp-content/uploads/pros/20231120130443-p2-document-npwy.pdf
Site web : https://www.coursgriffon.fr/
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