Céramique, peinture et réalité augmentée : Françoise MARC – VILLENEUVE et Alain MARC exposent à la Galerie du Musée de Cordes-sur-Ciel jusqu’au 30 juillet | Relations-Publiques.Pro : Agence RP & Attachée de presse

Destination phare de la “Toscane Occitane”, la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel est un haut lieu du patrimoine européen.

Riche de plus de 800 ans d’histoire et réputé pour ses façades typique de l’art gothique, ce charmant village, classé parmi les plus beaux de France, regorge d’ateliers d’artisans et de galeries qui font le bonheur des amateurs d’art.

C’est notamment le cas de la Galerie du Musée, idéalement située au rez-de-chaussée de la Maison de Grand Fauconnier, qui accueille le musée d’art moderne et contemporain.

Dans ce cadre privilégié, au cœur de l’une des plus belles demeures de cette bastide historique, les visiteurs pourront découvrir les créations récentes de Françoise MARC – VILLENEUVE et Alain MARC, deux artistes reconnus qui ont aussi la particularité d’être frère et sœur.

Cette exposition s’inscrit d’ailleurs dans la dynamique du projet « Le passé guidant l’avenir » (22/07 au 12/09/2022 au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Cordes-sur-Ciel) et dans la pensée de la direction créative initiée par leur père JEAN MARC.

Jusqu’au 30 juillet.

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La grande force poétique des céramiques et des peintures de Françoise MARC – VILLENEUVE

Françoise MARC – VILLENEUVE céramiste et peintre, a créé pour cette exposition de nouvelles céramiques dans la continuité de celles précédemment présentées au MAMC il y a deux ans, qui étaient inspirées des fables médiévales de Marie de France (poétesse contemporaine des origines de Cordes au XIIe siècle).

Elles font écho à son attrait pour les animaux et les fables, en dégageant une grande force poétique. Sa remarquable maîtrise de la sculpture céramique, capturant avec précision les détails et les émotions dans l’espace restreint de ses petits formats, accentue encore l’expression de ses sujets avec une fausse naïveté à la fois subtile et puissante.

Les sujets de son imaginaire transmettent une profondeur émotionnelle qui nous laisse entrevoir des histoires captivantes : si on les observe avec attention, il s’en dégage un équilibre entre réalisme et suggestion symbolique, ce qui crée une œuvre à la fois accessible et intrigante où s’invite le rêve avec bonheur.

Les choix esthétiques de Françoise, tels que la texture si particulière d’émaux céramiques choisis pour leur connivence avec son objet créatif, la composition et les proportions qu’elle lui donne, contribuent à leur impact visuel.

Ses petites sculptures, réalisées avec finesse et attention, jouent habilement des jeux de lumière et d’ombre avec la couleur, ce qui donne encore plus de profondeur et de dynamisme à leur volume, leur apparente simplicité dégageant une aura de mystère et d’émotion qui invite immédiatement le spectateur à une réflexion intérieure interrogeant ce qu’elles veulent dire.

Ce sont alors des histoires simples et des sentiments profonds qui nous touchent par leur langage visuel à la fois sincère et universel. Mais derrière les expressives candeurs colorées qui suscitent une connexion émotionnelle directe avec le spectateur, se cachent différentes interprétations et significations de l’œuvre. C’est ce qui lui donne sa grande force expressive, qui témoigne du talent inné, et de la grande sensibilité artistique de Françoise.

Ses peintures, tout aussi colorées, relèvent du même imaginaire que celui des céramiques, nous emmenant dans un voyage aux confins de rêves aux nuances teintées d’une grande naïveté poétique.

Des œuvres amplifiées par la Réalité augmentée : Alain MARC questionne notre société

Alain MARC, peintre et carnettiste, présente dans cette exposition ses peintures, impressions numériques, et multiples aluminium amplifiés par Réalité augmentée.

Un travail autour de questionnement sur notre société, notre monde contemporain, et le désir de nous resituer par rapport aux valeurs dont nous sommes les héritiers :

paraboles animales sources de sagesse ou de réflexion,
fables symboliques et sublimation de la force de la pensée,
retour à la nature comme source première d’accomplissement et d’inspiration,
valorisation des aspirations humaines les plus élevées en opposition à l’amoindrissement, au temps qui s’écoule et à la mort,
défense des valeurs de la paix et de la beauté,
allusion aux allégories mythologiques comme sources d’enseignement et leçons de vie…

Si la plupart des peintures sont amplifiées par Réalité augmentée, virtuelle, et mixte, leur contemplation n’en est pas altérée pour autant : elles existent en tant que telles, ces technologies n’interférant pas dans la perception première du tableau.

Quant à ces « réalités » numériques, elles restent de toute façon « extérieures » aux toiles : on n’est pas obligé de faire appel à elles pour les contempler, la peinture pouvant se « suffire à elle-même » pour qui ne veut pas en connaître les dimensions et raisons d’être numériques.

Mais pour qui les utilise (par Smartphone ou tablette interposée), elles prolongent l’intention initiale de l’artiste (intention qui peut souvent être mal comprise ou mal interprétée). Le spectateur peut ainsi confronter son ressenti à celui exprimé par ces technologies. Il va aussi, dans une sorte de « post qu’o-création », interagir avec l’œuvre dématérialisée pour la traverser, se l’approprier, et avec laquelle il a parfois la possibilité de jouer, modifier…

Dans tous les cas, les questions posées sont : « – que nous dit le visible sur la part non perceptible qu’il véhicule ? », « – qu’est la réalité derrière des apparences qui peuvent s’avérer tout autre ? », « – nos perceptions et notre regard correspondent-ils à ces réalités dans l’interprétation que nous leur donnons ? », « – quelles analyses et quels traitements faisons-nous des informations que nous recevons, et quelles motivations (conscientes ou pas) déterminent nos sources d’information ? », etc.

Chaque tableau raconte sa propre histoire qu’il nous appartient (ou pas) de deviner. Si le questionnement ou la curiosité nous pousse à la réflexion, à « vouloir en savoir plus », alors, cette implication est la première démarche du feed-back initié par la Réalité augmentée entre le spectateur et le tableau (ou objet créatif). Implicitement, le spectateur entre en connivence active avec l’auteur du tableau dans une sorte de « qu’o-création » déterminant la perception finale qu’il peut avoir de ce sujet.

Pour certains travaux tels que son « Allégorie à la Paix » (lauréate du concours international “FANTASIA” organisé par la start-up et Galerie ARTivive de Vienne en Autriche), le motif initial (une aquarelle déchirée, transposée sous verre acrylique et amplifiée numériquement en Réalité augmentée) n’a rien à voir avec l’animation finale en Réalité augmentée. Ainsi, on ne peut imaginer au premier regard la signification de la peinture qui tend à démontrer ce que la paix peut apporter comme harmonie et lumière là où ne règnent que désordre et chaos.

Cela met en évidence le rôle essentiel de cette technologie dans la démarche créative d’une idée évolutive complexe qui peut ne pas être comprise ou bien interprétée autrement d’emblée…

Alain MARC considère ces nouvelles possibilités d’expression comme une forme “d’art absolu”.

Il permet de rendre plus perceptible la part non “matérielle” liée au sens que l’on veut donner à son œuvre (mentale, poétique, spirituelle, etc.) sans pour autant porter atteinte à sa “matière”, à la façon dont elle est travaillée, au support (peinture, sculpture, carnet de voyage, etc., puisqu’ils conservent leur spécificité), et à la manière dont il peut être indépendamment interprété.

Cependant, pour la peinture (et plus encore pour le carnet de voyage), la Réalité augmentée (et virtuelle) est comme avoir un portail magique qui permette au visiteur d’entrer dans l’univers créatif de l’artiste. Il ne s’agit pas seulement de lui montrer une image en 3D, il s’agit de le laisser entrer dans un monde multidimensionnel (visuel et sonore) qui lui donne la possibilité de s’approprier sa vision : il est alors immergé dans un processus créatif comme jamais auparavant.

C’est donc une aventure extraordinaire à laquelle il veut nous faire participer, en pensant que l’artiste actuel [au moment où les IA (s) provocatrices de tant de doutes (et de risques de déshumanisation, de dérives négatives) sont en plein développement], doit (sans renier ses fondamentaux liés à l’histoire de l’art), se remettre en question pour offrir de nouvelles approches créatives en permettant à l’expression artistique de continuer d’élargir la conscience tout en enrichissant la sensibilité.

Portraits de ces artistes inspirants et inspirés

Françoise MARC-VILLENEUVE – Artiste peintre, céramiste et illustratrice

Née dans le Tarn le 18 avril 1954, Françoise MARC – VILLENEUVE baigne dès son enfance dans l’atelier d’artiste de son père JEAN-MARC, peintre, sculpteur, et maître forgeron d’art.

C’est lui qui l’initie aux Arts plastiques, d’abord à Cestayrols puis Cordes sur Ciel (village médiéval d’Occitanie). Elle y rencontre de nombreux artistes, qui contribuent également à sa formation en peinture, dessin et modelage en lui donnant des cours (Gérard Capou peinture, modelage, Jean-Paul Baurens dessin).

Après des études supérieures littéraires, elle s’oriente vers les arts.

En 1974 et 1975, elle suit des cours de céramique chez plusieurs artistes potiers et céramistes :

au Canada : Atelier André Turpin (Vieux-Montréal), Maurice Savoie (Longueil) ;
puis en France : Atelier Jacques Pouchain Dieulefit (Drome), Pierre Mestre La Borne (Cher).

Professionnelle depuis 1976 (Siret:n° 518074500500026), elle commence la peinture en 1981 parallèlement à la céramique. Artiste reconnue, elle a depuis participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles.

En parallèle, Françoise exerce comme Animatrice de cours et stages d’Arts plastiques pour la ville d’Albi depuis 1992, mais aussi en tant qu’Intervenante en Arts plastiques auprès de l’Académie du Tarn dès 1998.

Illustratrice depuis 2009, elle a collaboré à plusieurs livres jeunesse et créé des illustrations pour LA POSTE et l’UNESCO.

Alain MARC – Illustrateur, formateur, peintre et carnettiste

Alain MARC est initié à la peinture dès son enfance, par son père lui-même peintre, sculpteur, carnettiste.

Depuis l’atelier familial et après un passage par la création en entreprise, il n’a cessé d’exercer et d’enseigner la peinture dans ses différentes techniques et expressions, privilégiant sur le papier l’aquarelle et sur toile ou panneau les techniques mixtes et l’acrylique.

Son travail consiste à témoigner d’un vivant inaccessible au grand public, et à révéler la mémoire invisible des êtres et des choses derrière leur apparence visible.

Il utilise pour cela aussi bien les techniques et matériaux « classiques » (dessin, aquarelle, peinture sur toile) que les dernières technologies du numérique et de l’informatique (réalités augmentées, virtuelles et mixtes, dématérialisation algorithmique, CAO, etc.), en créant une passerelle reliant les arts du passé et du futur.

Les œuvres d’Alain ont été présentées lors de nombreuses expositions collectives et individuelles. Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages et publications (carnets de voyage et un carnet d’exploration karstologique).