Un ouvrage plébiscité par Amélie Nothomb
La Banquière aux Baguettes d’Anne Depaulis

Octobre 2024, aux éditions youStory

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Coup de coeur d’Amélie Nothomb, La banquière aux baguettes est le récit autobiographique d’une pionnière en son temps : celui d’une femme évoluant dans le monde de la finance internationale dans les années 80, en prise avec un monde profondément inégalitaire. Le milieu était marqué par une culture peu favorable aux femmes et un environnement difficile et exagérément compétitif. Anne Depaulis, spécialiste des marchés financiers asiatiques, a débuté sa carrière à Londres puis a réalisé de nombreux voyages au Japon avant de s’expatrier à Hong Kong. C’est cette trajectoire atypique et ce goût pour l’apprentissage des langues et des cultures étrangères que dépeint l’auteure dans son livre avec un humour rafraîchissant. 

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La finance internationale, une vaste comédie ?

Le monde de la finance est assurément rébarbatif pour la plupart des gens. « Actions, obligations, devises, taux, fonds d’investissement, banques » … Il paraît froid et ennuyeux, voire source d’inquiétude par moments tant son paradigme échappe aux connaissances du commun des mortels.

Anne Depaulis a baigné dans cet univers durant plusieurs décennies. Le monde des marchés boursiers, tel qu’elle le dépeint avec une bonne dose d’humour dans son ouvrage, La Banquière aux Baguettes, s’avère en vérité fascinant, passionnant, malgré une face surréaliste qui laisse songeur mais dont le potentiel comique semble absolument inépuisable.

Avec ce récit, écrit en anglais (Banking with Chopsticks) puis traduit en français, Anne Depaulis souhaite démystifier le milieu de la finance auprès des non-initiés grâce à des explications simples et pertinentes. Sous sa plume, ce monde au premier abord inaccessible et incompréhensible se révèle être, dans certaines situations, une vaste comédie avec des prises de risques insensées et des luttes de pouvoir infondées, le tout saupoudré d’absurdité et d’un manque de bon sens étonnants. Les lecteurs en jugeront par eux-mêmes : la vision satirico-humoristique de La Banquière aux Baguettes fait tout son charme.

Un certain regard sur la Chine et le Japon

Les différences culturelles entre l’Occident et l’Asie, notamment la Chine et le Japon, étaient et restent profondes. Elles sont notamment marquées par des conceptions divergentes du travail et des relations sociales. Les occidentaux ont eu tendance – et l’ont toujours aujourd’hui – à favoriser l’individualisme alors que la Chine et le Japon, surtout dans les années 80, privilégiaient la cohésion sociale et le consensus. Ces différences sont dépeintes avec humour dans La banquière aux baguettes, grâce aux situations vécues sur le terrain par Anne Depaulis. La notion de différences culturelles est très importante pour cette auteure qui a vécu de nombreuses années en Asie et dans le monde anglophone. L’acceptation et la tolérance d’autres cultures lui paraissent essentielles pour mieux connaître l’autre et accepter ses différences, en vue de bâtir un monde meilleur.

Le livre couvre la période passionnante des grands changements en Asie. Il faut dire qu’après des études de chinois dans les années 70 en France, puis un long séjour à Beijing dans les années 80, l’auteure s’est fait engager, contre toute attente, par la Bank of China à Londres à la fin des années 90. C’est à ce moment-là que la Chine a connu un essor fulgurant qui l’a fait passer d’indésirable aux yeux des marchés financiers, car jugée trop risquée, à incontournable du fait des perspectives nouvelles (et fructueuses) qu’elle commençait à offrir. A l’inverse, le Japon, qui fut un véritable modèle économique dans les années 80, a perdu progressivement de sa superbe auprès des marchés. Ce sont ces trajectoires contraires, mais indubitablement liées, que l’auteure a pu suivre de près durant sa carrière puisqu’elle en a été l’une des actrices.

Anne Depaulis a été boursière de l’American Field Service (maintenant AFS Intercultural Programs) à l’âge de 17 ans, le temps de séjourner un an dans une famille américaine. Cette première expérience interculturelle, en pleine immersion, la marqua à jamais et lui a été bénéfique dans sa vie professionnelle, mais aussi personnelle. Par la suite, l’auteure s’est engagée bénévolement pour cette association, afs.org, pendant une trentaine d’années, ce qui prouve son attachement et son engagement en faveur du rapprochement des peuples.

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Être une femme dans le monde de la finance dans les années 80 ?

Dans les années 1980, le monde de la finance était largement dominé par les hommes en dépit des progrès sociaux amorcés dans les décennies précédentes.

Le plafond de verre et les stéréotypes de genre

Les femmes étaient souvent confrontées à ce que l’on appelle aujourd’hui le plafond de verre. Les rôles de direction, de gestion ou de prises de décision dans les grandes institutions financières étaient presque exclusivement réservés aux hommes. Le secteur financier, qui repose sur des notions de risque, de compétition et de leadership agressif, était perçu comme un domaine masculin. Les qualités traditionnellement associées aux femmes, comme la coopération ou la communication, étaient alors jugées inadaptées à un environnement censé être dur et impitoyable.

La culture d’entreprise dans les années 1980

A cette époque, le secteur de la finance, en particulier à Wall Street ou à la City de Londres, était caractérisé par une culture de travail hyper-compétitive, souvent qualifiée de « boys’ club ». Les relations professionnelles se nouaient fréquemment dans des contextes sociaux où la présence des femmes était marginale. De plus, les pratiques de travail intensives et les longues heures passées au bureau rendaient difficile la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale pour les femmes.

Les pionnières de la finance

Malgré ces obstacles, certaines femmes ont réussi à franchir les barrières et à s’imposer dans ce milieu. Des figures emblématiques comme Muriel F. “Mickie” Siebert, la première femme à avoir intégré la Bourse de New York en 1967, ou Geraldine Weiss, célèbre pour ses analyses financières dans les années 70 et 80, ont marqué le secteur de la finance par leur talent et leur persévérance. Leurs réussites, bien qu’exemplaires, étaient toutefois l’exception plutôt que la règle. En 1984, seulement 3 % des cadres supérieurs dans les entreprises du secteur financier aux États-Unis étaient des femmes.

L’évolution vers une plus grande inclusion

La fin des années 80 et le début des années 90 ont marqué le début de changements graduels dans la finance, en partie grâce à l’essor du mouvement féministe et aux lois contre la discrimination au travail. De plus en plus de femmes ont intégré les écoles de commerce, et des programmes de mentorat et de promotion de la diversité ont été mis en place dans certaines entreprises. Malgré ces progrès, les inégalités persistaient et persistent encore, notamment en matière de rémunération et de promotion. Aujourd’hui, les femmes restent sous-représentées dans les postes de direction dans la finance et autres secteurs.

Avis de lecteurs

« J’ai lu La banquière aux baguettes avec le plus grand plaisir. Vous m’avez beaucoup appris, de la plus agréable manière. Bravo ! » Amélie Nothomb

“J’ai beaucoup aimé cet ouvrage, en premier lieu très instructif, où l’auteure apporte sa plume drôle et touchante pour nous raconter les différentes étapes qui ont composé son parcours. On y suit les aventures de l’auteure, les différents pays qu’elle a visités, les relations qu’elle a pu construire, accompagné d’anecdotes culturelles et personnelles super intéressantes. Nous suivons de façon chronologique ses emplois, ses aventures et on y voit le monde qui change, qui évolue. C’est inattendu et je peux vous dire que cet ouvrage est super intéressant. “

@damex_lectures, influenceuse Instagram

La Banquière aux baguettes est un récit autobiographique qui nous raconte l’expérience professionnelle de l’auteure dans la finance de 1986 à 2008. Donc bien sûr on parle bourse, actions, marchés financiers, finance internationale et… c’est encore pire que ce que je pensais ! Ce monde est vraiment sans pitié, même si l’héroïne sait très bien aborder ces sujets avec humour et auto-dérision. Je n’imagine même pas la difficulté de travailler dans ce secteur, même si l’auteure parvient à créer des amitiés sincères. Ce que j’ai le plus apprécié dans ce récit est la manière dont elle nous décrit les différentes cultures et coutumes de Chine et du Japon et comment elle les découvre, elle aussi, avec les yeux curieux et bienveillants d’une personne qui se considère comme citoyenne du monde. C’est un récit qui se lit facilement où j’ai appris des tas de choses, merci !! “

@une_dolce_vita, influenceuse Instagram

“Biographie d’une femme dans un milieu catalogué “homme”, le lecteur suit sa progression professionnelle dans cet « univers impitoyable » (à chanter avec l’air de Dallas svp !). Si le style d’écriture semble, au premier abord, trop descriptif et factuel, je me suis facilement laissée embarquer par les aventures de cette femme à qui rien n’a été épargné. J’ai découvert un monde dont je n’avais qu’une vague idée, où certaines idées reçues se sont confirmées mais où je suis néanmoins allée de surprises en surprises. Une lecture très agréable pour retracer un parcours de vie atypique. Je suis ravie d’avoir dépassé mes préjugés pour cette lecture forte en découvertes et en rebondissements. Lecteurs curieux, laissez-vous tenter. “

@emilie.des.livres, influenceuse Instagram

Résumé de 4e de couverture

Lorsqu’il s’agit de finance internationale, il semble difficile d’y associer les pratiques du feng shui ou bien des chèvres qui grimpent aux arbres…

La Banquière aux Baguettes changera à jamais votre perception du monde des marchés financiers. Il s’agit d’un récit autobiographique et humoristique du monde de la finance internationale et l’approche de différentes cultures, avec un accent sur la Chine et le Japon. Le récit débute à Londres en 1986 et se termine à Genève lors de la dernière crise financière de 2008.

Informations pratiques

  • Sortie : printemps 2024
  • Auteure : Anne Depaulis
  • Genre : récit socio-humoristique
  • Nombre de pages : 196
  • Dimensions : 15,2 x 22,9 cm
  • Format papier (broché) : 19,90 €

ISBN : 9782381242705

  • Format numérique (ebook) : 5,99 €

ISBN : 9782381242712

  • Éditeur : youStory
  • Distributeur : Hachette / Dilicom
  • Version anglaise : Banking with Chopsticks

ISBN : 9798399898360

Portrait d’Anne Depaulis

Anne Depaulis est née en France en 1953. A l’âge de 17 ans, elle est partie un an aux États-Unis où elle a vécu en pleine immersion dans une famille, expérience déterminante dans sa quête de mieux comprendre des cultures différentes. Par la suite, des études de mandarin lui ont donné l’opportunité de séjourner longuement en Chine dans les années 80.

À son retour à Londres, sa deuxième patrie, elle a été engagée par une banque d’investissement et, contre toute attente, est devenue spécialiste des marchés financiers asiatiques.

Anne se décrit elle-même comme une citoyenne du monde aux caractéristiques françaises avec un passeport britannique. Elle vit actuellement à Paris où elle partage son temps entre l’écriture, du travail caritatif et beaucoup de musique.

Son premier ouvrage, publié sur Amazon, Pop-corn et Chine Pop / From Rednecks to Red China, est un récit humoristique de sa vie d’étudiante à Beijing dans les années 80.

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Lorsqu’il s’agit de finance à l’échelle internationale, il semble difficile d’y associer les pratiques du Feng Shui ou des chèvres qui grimpent aux arbres… Et pourtant !

Anne Depaulis

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À propos de youStory

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En savoir plus

Le livre : https://www.youstory.fr/produit/ebook-la-banquiere-aux-baguettes/

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