Et si la vocation était avant tout une histoire de transmission ?
Pour le sociologue Tristan Poullaouec, c’est une évidence : désormais, les jeunes qui choisissent d’exercer le même métier que leurs parents le font avant tout par passion (source). Leur choix est volontaire, enthousiaste et sincère. Ils ne subissent plus leur carrière, ils la construisent.
Mais cette tendance très forte n’est pas l’apanage de la Génération Z.
Leurs aînés ont souvent été des précurseurs et impulsé le changement sociétal profond qui se manifeste aujourd’hui. À l’image de Pascal Guglielmi, le fondateur de La Pâtisserie des Marseillais.
Après avoir commencé sa carrière comme cheminot, le métier de sa mère, il a ensuite été rattrapé par le goût de la pâtisserie… transmis par son père.
Avec succès ! Pour répondre à la demande, cet artisan inspiré qui perpétue la tradition familiale a d’ailleurs totalement rénové son établissement cet été pour y installer un chaleureux salon de thé.
Aujourd’hui, alors que les fêtes approchent, Pascal a souhaité rendre un double hommage à ses parents en créant une bûche de Noël inédite en forme de train.
Une bûche de Noël qui célèbre l’histoire familiale
Né à Bordeaux et Marseillais d’adoption, Pascal Guglielmi a découvert l’univers de la pâtisserie dans l’atelier de son père.
Enfant, il se délecte de ce monde qui célèbre chaque jour les multiples facettes de la gastronomie sucrée avec, toujours, le goût de l’excellence. Sans en avoir conscience, il s’imprègne de cette atmosphère unique, des gestes de son père, de son implication au quotidien.
Des années plus tard, au moment d’entrer dans la vie professionnelle, il choisit pourtant de suivre la voie de sa mère, Cheminote. Pendant 16 ans, il parcourt la France à bord des trains et il s’épanouit dans cette carrière jusqu’au jour où sa passion pour la pâtisserie le rattrape.
Pour écouter le gourmet qui sommeille en lui, Pascal profite d’un plan de départ pour entamer sa reconversion en passant à un CAP à Marseille. Son diplôme en poche, le jeune pâtissier poursuit sa formation auprès de Bellouet Conseil, une école prestigieuse dirigée par Jean-Michel Perruchon, Meilleur Ouvrier de France.
Pascal développe ensuite un savoir-faire unique en suivant plusieurs stages, dont un à la maison Stohrer, la plus ancienne pâtisserie de Paris. Revenu dans la Cité Phocéenne, il a continué à travailler dans différentes pâtisseries jusqu’à l’ouverture il y a près de 4 ans de La Pâtisserie des Marseillais, sa propre boutique implantée à proximité du Vieux-Port.
C’est cette histoire qui prend vie avec “Le train de Noël au champagne”, une bûche résolument gourmande : sur un biscuit aux amandes, un confit de framboises et de Champagne rosé enrobé d’une ravissante mousse à la framboise.
Avec ma nouvelle bûche en forme de train, j’ai voulu célébrer l’héritage immatériel que m’ont légué mes parents : c’est grâce à eux, à leur exemple et aux valeurs qu’ils m’ont inculqué, que j’ai développé ma vocation.
La volonté de perpétuer cette culture de la transmission
Aujourd’hui, dans sa pâtisserie, Pascal s’attache à défendre la gastronomie d’exception et les savoir-faire.
Des ingrédients sélectionnés avec le plus grand soin : fruits confits d’Apt, chocolat Weiss, beurre d’Echiré AOP Charentes-Poitou, farine française Label Rouge sans additif, fleur de sel de l’île de Ré, fruits à coque bio… Chaque pâtisserie sublime les meilleurs produits des terroirs français.
L’authenticité. Parce qu’il a passé une longue période de son enfance en Charente-Maritime, Pascal est un inconditionnel du beurre de ce département : il a le goût de ses souvenirs, des tartines de sa grand-mère jusqu’aux galettes charentaises.
L’alliance de la tradition et de la modernité. Un seul mot d’ordre : le raffinement. Les pâtisseries classiques sont revisitées, parfois créatives mais toujours gourmandes. Avec une carte qui évolue au fil des saisons et certaines pépites inspirées de la Cité Phocéenne, comme le délicieux Cookie de la Bonne Mère.
La proximité. Idéalement située à deux pas du Vieux-Port et du quartier historique du Panier, la Pâtisserie des Marseillais séduit aussi bien une clientèle d’habitués que des touristes de passage. La bonne humeur qui règne dans la boutique et le salon de thé est communicative !
Le partage. Pascal est un passeur de flambeaux : comme d’autres l’ont fait pour lui, il donne leur chance à des talents prometteurs. Comme Alexis, le pâtissier venu de l’Oise il y a plusieurs mois : après l’obtention de son CAP, il a décidé de poursuivre l’aventure à la Pâtisserie des Marseillais.
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