2e édition de l’ouvrage “Grain de Sinapi” de Franck Jourdain – Comprendre la situation du monde à l’aune des textes bibliques, de la théorie mimétique de René Girard, du désir et de son corrélat du moment : la valeur

Le terme grec sinapi (σίναπι), qui apparaît dans la Bible, désigne une plante de la famille des brassicacées (anc. : “crucifères’’) et se traduit en français par “sénevé’’. Le sinapi serait la moutarde noire, connue pour ses propriétés révulsives. Se développant à partir d’une très petite graine, la plante porte la symbolique de l’incroyable croissance ou de l’extraordinaire effet d’un phénomène au départ négligeable. 

 

La question du régime de la valeur

comme fondement de l’aliénation de l’humanité

“Un essai d’interprétation du récit de la création dans le texte biblique de la Genèse qui met en exergue la question du régime de la valeur comme fondement de l’aliénation de l’humanité. L’auteur s’efforce de mettre en perspective le message d’alerte adressé aux hommes par ce texte fondateur, concernant ses rapports avec le monde créé, le sens de l’histoire et l’avenir de l’humanité.’’ © Electre 2024

 

Première C - EAN 9782957594238

 

Dans son ouvrage “Grain de Sinapi”, Franck Jourdain nous invite à une autre façon de penser les rapports humains, notre rapport aux choses, notre rapport au monde.

Les constats sont là : notre monde physique et notre monde sociétal ne vont pas bien. Il semble même que, dans l’urgence de la situation, nous soyons désarmés de toute transformation possible de cette situation. Mais connaissons-nous vraiment la source du mal qui nous atteint et le temps est-il encore aux remèdes ?

Il faut changer de paradigme…

Et si, sur ce point, les Textes fondateurs de nos cultures, dans leur clairvoyance, avaient la solution et que nous ne les ayons pas compris… renvoyés alors aux mythes des archaïsmes culturels sous l’influence même du mal qui nous aliène ?

 

Quatrième de couvertureQuatrième C texte - EAN 9782957594238

Quatrième C texte - EAN 9782957594238

 

Une nécessaire révision de notre compréhension des choses…

La situation du moment et ses attributs replacent l’homme face à une représentation impossible du monde entre : technique, science, religions (souvent “décalées’’, “inadaptées’’ quand elles ne sont pas dogmatiques ou fanatiques… ou expectatives d’un prodige final au-dessus de toute participation humaine…, dernier point qui serait, à écouter, la plus mortifère des résolutions), raison, foi, miracles…

Et… encore : gérer le court et le long terme sous le poids inertiel de l’existant, espérer toujours dans le développement ou faire une impossible marche arrière… (marche arrière qui caractérise trop souvent le discours écologique : se replier, renoncer et supprimer, à défaut de rechercher une nouvelle gestion de ce développement.)…

Et… en même temps, tenter de contenir les effets négatifs d’un développement jusqu’ici anarchique…

Et… tout ceci, quand les outils mêmes d’une juste réflexion font défaut, conduisant aux faux changements, ou encore à la fatalité, à jeter le bébé avec l’eau du bain…et point extrême, à la folle idée d’une possible délocalisation humaine…

De toute évidence il faut redéfinir bien des concepts et malgré tout respecter et conserver une part du Mystère qui, toutes qualités gardées, doit finalement nous sublimer.

Cette démarche ne peut faire l’économie d’abord de reconsidérer ce par quoi se manifeste tout phénomène : l’information. Alors le sacré se dévoile autrement et illumine un lieu où on ne l’attendait pas pour mieux assurer “le créé’’. Finalement, il nous accompagne à reconsidérer nos préjugés, l’image que l’on se fait de la Déité, pour au bout de ce chemin, rétablir les Textes fondateurs de nos civilisations, qui ont quelque chose d’urgent à nous dire, se rappeler qu’“Apocalypse’’ signifie “Révélation’’.

Ainsi le texte le plus symbolique de nos cultures sur l’histoire de notre origine et notre “chute’’, l’arbre de la connaissance du bien et du mal de la Genèse (2, 9-18/3, 1-24), prend une dimension nouvelle pour devenir d’une actualité troublante sous l’éclairage d’une exégèse singulière, d’une analyse du désir et de son corrélat du moment (la valeur), et de la théorie mimétique de René Girard. Le fruit défendu révélé, le texte nous informe alors d’un choix à faire pour sortir de l’“ornière’’.

L’humanité est maintenant dans cette condition bien plus près d’Adam que ne pouvait l’être Homo habilis : choisir de ne plus continuer de consommer le fruit défendu, désormais en toute connaissance, ou disparaître.  Tel est l’enjeu du moment…

 

Sommaire

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Un Auteur, un Livre, une Maison d’édition…

Après son départ à la retraite, Franck Jourdain se consacre pleinement à l’écriture et fonde, en septembre 2020, la maison d’édition indépendante du même nom que l’ouvrage alors en fin de rédaction : Les Éditions Grain de Sinapi.

Les Éditions Grain de Sinapi publieront la première version du livre Grain de Sinapi en mars 2021. Et c’est en 2024, que la seconde édition de cet ouvrage et sa version anglaise (Sinapi Seed) voient le jour.

 

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Cette maison d’édition est en quelque sorte l’aboutissement de cet ouvrage : elle a été créée pour le diffuser, comme le vent dissémine la petite graine de sénevé…

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Pourquoi ce livre ?

Un engagement désintéressé 

Cet essai est un acte de responsabilité, au sens d’abord du devoir de partager une expérience ou une réflexion dans un acte dégagé de tout intérêt personnel, autre, bien sûr, que celui moral inhérent de respecter cet engagement.

Ainsi l’auteur ne perçoit aucun revenu de la vente de ce livre : ses droits d’auteur sont intégralement reversés à des associations humanitaires et caritatives, ou à des ONG œuvrant pour un développement humain pérenne, égalitaire et harmonieux.

Une réflexion inédite

Bien que cet ouvrage fasse référence à la Bible, ce n’est finalement pas un livre religieux au sens de traiter des rapports entre l’homme et une entité qui le transcende mais une réflexion nouvelle sur le social et ce qui gouverne, depuis toujours, les rapports humains mêmes, ceci quelles que soient les cultures.

Il faut aussi préciser que le texte biblique, dans son évolution, ne cherche qu’à promulguer toujours plus un nouvel ordre social, ainsi comme le rappelait déjà René Girard* citant Simone Weil :

[…] avant même d’être une ‘théorie de Dieu’, une théologie,
les Évangiles sont une ‘théorie de l’homme’, une anthropologie.
(* René GIRARD, Je vois Satan tomber comme l’éclair, Éd. Grasset, 1999, p. 77)

Le texte biblique en fond d’analyse de cet essai est une mise en garde à décrypter, aussi cet essai fait-il de son auteur un lanceur d’alerte. C’est ici un autre aspect du devoir qui a motivé cet ouvrage avec la responsabilité de ne pas s’y soustraire.

Une conviction forte

Très tôt, au fil de ses lectures et réflexions, l’auteur a acquis une conviction  : la notion de valeur dans son acception purement comparative (et finalement hiérarchisante), au sein des relations humaines, instaure une économie centrée sur le moi. À l’inverse du don qui, libéré de tout but ou subsomption, d’une certaine manière, est orienté service (bien à autrui).

Suivant cet aspect, la valeur oriente le désir, détourne la finalité du mimétisme humain d’une façon singulière (à propos des processus mimétiques, voir les travaux de René Girard) et, sans correction de cet état de fait, conduira l’humanité inévitablement à sa fin.

Depuis les alertes du club de Rome (1972), l’économie du capital (point culminant des sociétés sous régime de la valeur) fait la démonstration de son incapacité, dans ses divisions inéluctables, à pouvoir intégrer efficacement l’action écologique, vue comme un surcoût impossible à concilier avec ses principes concurrentiels. Or jusqu’à ce jour, aucune société ne s’est construite sans ce régime, aussi primitive soit-elle, ainsi du troc au capital ce n’est toujours qu’une question de temps ! Tout système d’échange qui met en œuvre une unité de
compte pour réguler ses activités (que cette unité soit physique : monnaie, jeton, objet… ou logique : temps) permet invariablement de qualifier subjectivement les choses et donc de les valoriser arbitrairement.

Une nécessaire “utopie” en ligne d’horizon 

L’auteur pense qu’il n y a pas d’autre monde possible (durable) qu’un monde gratuit, basé sur le don et débarrassé de la valeur subjective des êtres et des choses, sous conditions d’une responsabilité personnelle toujours évaluée, d’une société ayant pour gouvernance le principe de précaution élevé au rang d’un impératif catégorique. L’enjeu est de cet ordre.

“[...] Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort.

           Genèse 2, 16-17

Informations pratiques

“Grain de Sinapi” de Franck Jourdain

  • Éditeur : Les Éditions Grain de Sinapi S.A.S.
  • Format : 148 x 210 mm
  • Nombre de pages : 122
  • ISBN : 978-2-9575942-3-8
  • Prix : 15 €

Cet ouvrage a également été publié en anglais, traduit par Marybeth Timmermann, sous le titre “ Sinapi Seed ” (ISBN : 978-2-9575942-5-2).

Première C - EAN 9782957594252

 

 

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