Que reste-t-il de la littérature lorsqu’on la réduit à un simple produit de consommation ?
Dans un paysage médiatique saturé par l’instantanéité, les écrivains peinent à trouver une place où s’exprimer autrement qu’à travers la promotion de leurs ouvrages. On les interroge sur leurs chiffres de vente, sur leurs inspirations immédiates, sur les tendances du moment, mais rarement sur ce qui sous-tend réellement leur travail : leur rapport au monde, aux fractures de notre époque, aux non-dits de l’Histoire, à l’intime et au collectif. Pourtant, la littérature ne se limite pas à des successions de publications. Elle est une matière vivante, une force critique, un prisme pour explorer ce qui échappe aux discours politiques et médiatiques.
C’est de cette ambition qu’est né Lapressedusoir.fr. Et si l’on redonnait aux écrivains la place qu’ils méritent ? Ce média en ligne, fondé par Michel Tagne Foko, écrivain franco-camerounais et militant des droits humains, se démarque par un parti pris radical : ralentir le rythme, approfondir le dialogue, interroger la littérature comme un acte de pensée autant que de création. Ici, l’écrivain n’est pas un simple promoteur de son livre, mais un passeur d’idées, un observateur du monde, un artisan du langage.
À travers des entretiens longs et fouillés, des explorations thématiques et une mise en lumière des trajectoires littéraires contemporaines, Lapressedusoir.fr s’impose comme un espace rare, où la littérature n’est pas seulement racontée, mais pensée et mise en perspective. Une initiative nécessaire, à l’heure où la complexité du monde réclame des voix capables d’en saisir les nuances.
Lapressedusoir.fr, un média littéraire pour penser et raconter autrement
Dans un paysage où la littérature est souvent réduite à des critiques rapides ou à des opérations promotionnelles, Lapressedusoir.fr propose une alternative : un espace où l’écriture et ses acteurs sont interrogés avec exigence et profondeur. Ce média en ligne, fondé par Michel Tagne Foko, écrivain franco-camerounais et militant des droits humains, a pour mission de replacer les écrivains et leurs œuvres au centre du débat culturel.
Loin de se limiter à l’actualité éditoriale, Lapressedusoir.fr s’attache à explorer ce que la littérature dit de notre époque, comment elle interagit avec l’Histoire, la mémoire, les mouvements sociaux et la psyché humaine. Ce parti pris éditorial se traduit par des entretiens longs et fouillés, où les auteurs ne se contentent pas de parler de leur dernier livre, mais abordent aussi leurs inspirations, leurs engagements et leur regard sur le monde.
Le site privilégie ainsi une approche exigeante, où chaque texte est envisagé comme une matière vivante, permettant d’interroger les frontières entre réel et fiction, témoignage et imaginaire, mémoire et invention. En offrant un espace libre aux écrivains, Lapressedusoir.fr favorise la rencontre entre lecteurs et auteurs d’une manière inédite, loin du bruit médiatique et des tendances éphémères.
Un espace dédié aux écrivains : des voix, des trajectoires, des interrogations
Sur Lapressedusoir.fr, les écrivains occupent une place centrale. Chaque entretien est pensé comme une plongée dans leur univers, où la parole de l’auteur ne se limite pas à une promotion d’ouvrage mais explore les rouages de la création littéraire.
Quand il témoigne, Louis Durot ne parle pas de fiction, mais de mémoire et d’histoire. Ce chimiste, designer et auteur français, connu pour son travail dans le domaine du pop art, livre un récit profondément personnel dans J’ai raté le train d’Auschwitz (ISTYA & CIE). Son œuvre retrace l’histoire de son enfance marquée par la fuite et la survie, lui qui a échappé à la déportation. Son écriture n’est donc pas un simple exercice littéraire, mais une tentative de fixer le passé, d’explorer l’empreinte de la mémoire et de donner une voix à ceux que l’Histoire a failli effacer.
Avec Clara Marchaud, c’est la frontière entre journalisme et littérature qui est interrogée. Correspondante en Ukraine, elle a couvert l’invasion russe pour plusieurs médias français (Le Figaro, L’Express, Mediapart). Dans Un si long mois de février (Plein Jour), elle revient sur son expérience de reporter de guerre et questionne la manière dont l’écriture littéraire peut capturer l’indicible, là où le journalisme se heurte aux limites du factuel. Son témoignage est celui d’une journaliste confrontée à l’urgence de l’événement et à la nécessité de lui donner du sens par les mots.
L’Histoire traverse aussi les récits de Myriam Antaki, mais sous une forme plus romanesque. Issue d’une famille chrétienne et francophile de Damas, l’auteure syrienne puise dans les grandes fractures du XXe siècle pour tisser des romans où les destins individuels se mêlent aux mouvements collectifs. Dans La Vie toujours ailleurs (Intervalles), elle s’intéresse aux exils, aux non-dits et aux survivances du passé, évoquant cette tension entre la mémoire et l’oubli qui définit tant de trajectoires humaines.
Avec Alice Dumas Kol, le regard se tourne vers l’intime et l’héritage familial. Son premier roman, Une chance amère, est un voyage à travers le Cambodge, la France et les blessures de l’exil. Née à New York et ayant grandi à Paris, elle a longtemps collaboré avec le ballet Preljocaj avant de devenir psychanalyste. Son écriture est marquée par la quête du “chez-soi” et l’exploration des non-dits familiaux, entre transmission et rupture.
Enfin, Chrystel Duchamp nous plonge dans les arcanes du polar contemporain. Autrice de thrillers à succès, elle dévoile dans ses entretiens les mécaniques du suspense, l’importance du rythme narratif et la construction de personnages à la psychologie dense. Dans ses romans, le crime n’est jamais un simple prétexte à l’intrigue : il devient une fenêtre sur les obsessions et les dérives de notre société, où l’ombre et la lumière s’entrelacent pour mieux troubler le lecteur.
À travers ces dialogues, Lapressedusoir.fr met en avant la diversité des écritures et des trajectoires, révélant comment la littérature, sous toutes ses formes, continue d’éclairer notre rapport au monde.
Lapressedusoir.fr, une vision engagée et exigeante de la littérature
Loin des formats promotionnels classiques, Lapressedusoir.fr défend une approche éditoriale rigoureuse, où chaque texte est conçu comme une matière vivante à explorer. La littérature n’est pas un simple produit culturel, mais un espace de réflexion, un outil de compréhension du réel et un vecteur de mémoire.
Cette démarche est directement portée par Michel Tagne Foko, dont les propres écrits traitent de justice sociale, de mémoire et de lutte contre les discriminations. Son engagement se reflète dans la manière dont il construit ce média : avec le souci d’une parole libérée, où l’auteur peut aller au-delà des formules convenues et révéler ce qui sous-tend réellement son écriture.
Un projet en pleine expansion : ouvrir de nouveaux dialogues littéraires
Lapressedusoir.fr ne se limite pas aux entretiens écrits. Le projet évolue et s’apprête à proposer de nouveaux formats, pour approfondir encore davantage le dialogue avec les écrivains et renforcer le lien avec les lecteurs.
L’un des axes majeurs de développement repose sur la création de podcast, un format qui permettra de capturer plus fidèlement encore l’intonation, les hésitations, l’authenticité d’un échange littéraire. De même, des événements et rencontres littéraires sont en préparation, avec pour ambition de prolonger les discussions au-delà du cadre numérique et d’ancrer le média dans un véritable réseau de passionnés.
L’objectif est clair : faire de Lapressedusoir.fr un acteur incontournable du paysage littéraire contemporain, un espace où la littérature n’est pas seulement racontée, mais véritablement interrogée.
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