Chris Oven, l’artiste visionnaire qui a inventé le Raqball, un sport collectif accessible à tous

Le sport collectif est souvent perçu comme un terrain déjà conquis, structuré autour de disciplines historiques qui semblent figées dans le marbre. Peut-on encore inventer un nouveau sport aujourd’hui ? L’idée paraît audacieuse, presque insensée.

Pourtant, Chris Oven, un autodidacte français à l’esprit visionnaire, l’a fait.

Loin des institutions sportives traditionnelles, il a conçu un sport collectif entièrement inédit : le Raqball. Une discipline sans contact, pensée pour tous les âges, facile à installer et à pratiquer partout. Une alternative aux sports d’équipe traditionnels, qui repose sur la précision, la stratégie et le mouvement, plutôt que sur la puissance et l’affrontement physique.

Véritable sport à part entière, le Raqball est né d’une réflexion instinctive, presque poétique, face à un simple panneau de signalisation devenu source d’inspiration. Aujourd’hui, ce sport conquiert peu à peu un public jeune, séduits par son accessibilité et sa fluidité.

Alors, comment un regard différent sur le quotidien a-t-il pu donner naissance à un sport inédit ? Et surtout, le Raqball peut-il s’imposer comme la prochaine grande discipline collective du XXIe siècle ?

Un regard différent sur le monde, une idée qui prend vie

Chris Oven n’est pas un inventeur comme les autres. Autodidacte, observateur insatiable, il s’intéresse à ce que la plupart des gens ignorent. Là où d’autres voient un objet ordinaire, lui y perçoit une mécanique, un potentiel, un terrain d’exploration.

Un jour, son regard se pose sur un panneau de sens interdit. Pas comme un simple élément du mobilier urbain, mais comme une cible, un point d’impact, une porte vers une nouvelle manière de jouer. C’est le début d’une réflexion qui aboutira à la naissance d’un sport inédit : le Raqball.

Créer un sport ne se résume pas à modifier quelques règles existantes. C’est réécrire un langage du mouvement, structurer un univers, définir des valeurs et une philosophie de jeu. Chris Oven l’a fait avec une approche aussi instinctive que réfléchie, en inventant un sport qui conjugue précision, stratégie et collectif.

Le Raqball, un sport collectif inédit, loin des schémas classiques

Dès ses premières expérimentations, Chris Oven comprend que le Raqball n’est pas une simple variation sur un sport existant. Ce n’est ni un sport de raquette traditionnel, ni une version modifiée d’un sport collectif bien connu. C’est une discipline à part entière, avec ses propres règles, son propre rythme, et surtout, son propre état d’esprit.

Le principe est simple : deux équipes s’affrontent pour marquer des points en envoyant une balle vers une cible, grâce à une raquette spécialement conçue pour le jeu. Mais ici, pas de contact physique, pas d’affrontement brutal. L’essence du Raqball repose sur l’agilité, la rapidité d’exécution, et surtout la coopération.

Dans cette discipline, chaque joueur a un rôle clé, chaque mouvement doit être pensé en fonction de l’équipe. La force individuelle ne suffit pas : c’est la stratégie collective qui prime. Ce qui fait la force du Raqball, c’est aussi sa capacité à être compris et pratiqué immédiatement, tout en offrant une profondeur tactique qui se révèle au fil des parties.

Un sport pensé pour être accessible à tous

Le Raqball ne s’adresse pas uniquement aux athlètes aguerris. Dès sa conception, Chris Oven veut un sport inclusif, où chacun peut trouver sa place.

Contrairement à d’autres sports collectifs qui demandent une certaine condition physique ou une technicité élevée, le Raqball s’adapte aux capacités de chacun.

Un sport sans contact : en supprimant l’affrontement physique, il permet un jeu plus fluide, sécurisé, et ouvert à tous les profils.

Un jeu intergénérationnel : le Raqball peut être pratiqué par les enfants, les adolescents, les adultes et même les seniors. Il devient un vecteur de partage et de transmission, que ce soit en famille, entre amis ou dans un cadre éducatif.

Un sport qui s’installe partout : le Raqball ne se limite pas aux infrastructures sportives classiques. Il se joue aussi bien en gymnase que sur un terrain extérieur, dans une cour d’école ou un espace urbain. Son équipement, léger et facilement transportable, tient dans deux valises, rendant le sport pratiquable partout dans le monde.

Pour Chris Oven, cette universalité est essentielle. Le Raqball ne doit pas être réservé à une élite. Il doit devenir un outil pour encourager la pratique sportive, la coopération et le dépassement de soi, quel que soit l’âge ou le niveau.

Un sport qui conquiert son public et vise grand

Lancé discrètement, le Raqball a rapidement trouvé ses adeptes. Son format innovant et accessible séduit les jeunes, qui apprécient son côté fun et dynamique, mais aussi les éducateurs, professeurs des écoles et entraîneurs, qui voient en lui un moyen efficace de développer des compétences motrices et collectives.

Face à cet engouement, Chris Oven voit plus loin. Son ambition : qu’une véritable scène compétitive, avec des événements, des tournois et à terme, un championnat officiel voit le jour.

Une fédération internationale de Raqball (IRBF) a été créé en 2017 afin d’encadrer le sport et faire reconnaitre le Raqball comme une discipline à part entière. La startup RZBALL COMPANY a conçu et homologué les équipements officiels.

Le pari est audacieux, mais les premiers retours sont prometteurs : et si le Raqball devenait le prochain sport collectif incontournable ?

Chris Oven, un inventeur hors normes

L’histoire du Raqball n’est pas seulement celle d’un sport : c’est celle d’un créateur qui a su voir ce que personne ne regardait.

Chris Oven n’a pas suivi les sentiers classiques de la création sportive. Il n’est ni issu d’un centre de recherche, ni d’une fédération, mais de l’école de l’observation et de la curiosité. Il appartient à ces rares inventeurs qui ne partent pas d’une contrainte à résoudre, mais d’un monde à explorer.

Avec le Raqball, il a fait plus qu’inventer un sport : il a ouvert une nouvelle voie dans l’histoire du jeu collectif. Une preuve, s’il en fallait, que l’innovation n’appartient pas qu’aux laboratoires et aux industries. Elle est aussi dans le regard de ceux qui osent imaginer autrement.

Et si, demain, le Raqball devenait le sport collectif du XXIe siècle ?