Vernissage le 28 février à 17h chez Khara Tuki
… dans un endroit magique à Paris : le Passage du Grand Cerf.
Situé dans le quartier Montorgueil, cet espace de 120 m de long et de 4 m de large abrite, sous la plus haute verrière de Paris, 33 boutiques d’artisans, de créateurs, de décorateurs, de designers et de professionnels de la communication.
Khara Tuki c’est qui, c’est quoi… ?
Marque créée en 2009 par Fanny Roux de Badilhac, créatrice de parures, Khara Tuki c’est aussi le nom de son atelier-show-room ouvert tout récemment dans le Passage du Grand Cerf .
Elle y confectionne des bijoux aux allures haute couture de parures cérémonielles chamaniques… parfois sur-mesure pour ses clients. Chacune de ses collections s’inspire des traditions d’une ethnie pour retrouver la beauté et le design des formes, des matières et des couleurs… A découvrir…
Khara Tuki c’est aussi un lieu d’exposition
C’est dans cet écrin remarquable par sa beauté et son histoire, que Fanny Roux de Badilhac vous présentera tout au long de l’année ses collections, mais aussi le travail des artisans-créateurs et artistes qu’elle invitera et fera connaître au travers de vernissages spécialement organisés en leur honneur, dans la convivialité de son atelier-show-room.
A l’occasion de l’inauguration de cet espace, 2 artistes sont mis à l’honneur…
Créateurs invités : William Mercier et Frédérique Brunner, un couple d’artistes à la créativité à fleur de peau.
Professionnels dans un grand théâtre parisien, ils sont unis par une fibre artistique et par une démarche commune qui alimente et nourrit leur passion : travailler la matière, la transformer pour en extraire une beauté intemporelle.
Exposés ensemble au Khara Tuki Show Room, à partir du 28 février pour une durée de deux mois, ils offrent aux regards des visiteurs des oeuvres très différentes, mais qui correspondent harmonieusement.
La poésie lumineuse d’une artiste : les collages de Frédérique Brunner
Accueillir – en miroir et en écho – l’actuel et l’intemporel, la ville et ses intonations, la rue et son art, les grues et les trains, les chantiers…
Formée à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art (ENSAAMA Paris 15ème), Frédérique Brunner puise sa matière première dans les journaux, les magazines, et les emballages. Les images, les fragments d’images et les morceaux de bois deviennent le support de sa créativité.
Peints, découpés, redécoupés, dessinés…ils sont ensuite assemblés et collés.
Puis retravaillés.
La structure se dessine, le pinceau et l’encre chorégraphient les émotions qui se libèrent dans un subtil équilibre entre lâcher-prise et minutie.
Les lampes de William Mercier
Cintrier dans un grand théâtre parisien depuis l’âge de 17 ans, et ayant reçu de son père le goût de la chine et l’amour des matériaux, William Mercier est un passionné de design industriel.
Il explore les pièces de verres des années 20 aux années 50, puis il découvre d’autres matériaux tels que le bois, le métal et la bakélite. Sa ligne directrice : la lumière.
Chaque forme, chaque réflecteur est une nouvelle piste créative.
Des premières machines à coudre Singer, il extirpe des vieilles lampes pour leur redonner un second souffle : montés sur un lutrin, ces réflecteurs abandonnés sont réinterprétés pour devenir un objet design esthétique et original.
Chaque détail est choisi avec soin et raffinement. L’objet du quotidien, banal, devient soudainement élégant, classique et moderne.
Il transmet une histoire, et révèle enfin toute la poésie que l’oeil du créateur a su entrevoir.
Informations pratiques
Les stations de métro les plus proches sont Etienne Marcel (ligne 4) et Réaumur Sébastopol (ligne 3).
L’exposition est ouverte tous les jours pour deux mois à partir du 28 février :
- Le lundi de 15 h à 19 h 30
- Du mardi au samedi de 11 h à 19 h 30