Jérémie Baldocchi est un artiste français atypique reconnu à l’international puisqu’il expose son travail dans le monde entier : aux États-Unis et au Canada, en Europe et en France, ainsi qu’en Asie (Chine, Japon, Taïwan, Singapour, Corée du Sud).
Cet artiste peintre contemporain ne fait pas dans la demi-mesure. Comme les maîtres qui l’ont influencé (Francis Bacon, Voutch, Lucian Freud, Ray Caesar), il est attiré par les extrêmes. Il préfère le verbe adorer à aimer et les choses immenses plutôt que simplement grandes.
Il a commencé par dessiner des personnages particulièrement maigres. Puis, contrairement à lui, ils se sont mis à grossir. Reflets de la perception que l’artiste a de son propre corps, la plupart d’entre eux sont devenus difformes. Ses créations, résolument figuratives, ont rencontré très vite un écho important dans la presse et dans les médias.
Les galeristes ont suivi et son travail est désormais exposé dans les lieux les plus prestigieux à l’international. Les amateurs d’art et les professionnels du secteur apprécient l’originalité de ses œuvres et la précision dans l’exécution.
Les 9 et 10 juin 2017, Jérémie Baldocchi ouvre son atelier d’artiste peintre à Paris, et lance à cette occasion une invitation presse.
9 – 10 juin 2017 : Atelier ouvert pour découvrir l’univers d’un artiste hors du commun
Colorées, oniriques, complexes ; les qualificatifs pour décrire les œuvres de Jérémie Baldocchi ne manquent pas !
Découvrir son travail, c’est faire une expérience intense qui renvoie chacun d’entre nous à l’ambiguïté de notre propre regard.
L’écrivaine Anaïs Nin avait déjà remarqué que “nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes”.
Les toiles de Jérémie Baldocchi ont toutes une double lecture : au premier regard, elles donnent envie de sourire et elles peuvent évoquer des scènes vécues ou des réminiscences de rêves.
Mais l’artiste s’interroge :
Combien réussiront à percevoir qu’en réalité ces personnages ne sont pas si heureux qu’ils n’y paraissent, qu’ils sont emprisonnés dans leur corps ? Malgré la féerie colorée qui les entoure, ils ont un mal-être imperceptible.
Après avoir exposé dans le monde entier, il ouvrira exceptionnellement son atelier les 9 et 10 juin 2017 pour rencontrer les amateurs d’art, les collectionneurs, et les particuliers qui le suivent depuis de nombreuses années.
Petit aperçu de l’univers extrême de l’artiste peintre Jérémie Baldocchi
Le travail de Jérémie Baldocchi est singulier et totalement atypique. Voici une sélection de trois œuvres qui illustrent bien son univers pictural :
Rêve d’amour
Cette oeuvre a été présentée au Salon Art Expo de New-York en avril 2016. Elle est la première d’une série avec des enfants rêvant d’objets.
Format : 54 x 65 cm
La Reine des glaces
Créée en janvier 2017, cette oeuvre est beaucoup plus onirique que les autres toiles de Jérémie. Ce tableau est aussi le point de départ d’une nouvelle technique de collage.
Format : 81 x 116 cm
Le Bal
Cette peinture a été réalisée pour l’affiche de la soirée d’ouverture, intitulée “Le Bal des Chimères” du Festival Futur Composé à la Mairie de Paris en mai 2016.
L’artiste devait mélanger 3 univers : le Bal espagnol, le Bal populaire parisien et le Bal des années folles (1900).
Format : 116 x 81 cm
Des corps sans têtes et des rondeurs qui ont un sens
Jérémie Baldocchi interroge la relation au corps et au regard que nous lui portons. Il est influencé par des artistes comme Voutch, Francis Bacon, Mark Ryden, Adami, Lucian Freud, Jean Rustin, Ray Caesar, Dan Voinea, Pierre et Gilles ou encore Leigh Bowery.
Avec une technique très peu répandue dans le monde de l’art, l’alliance originale du collage et de la peinture, il donne vie aux rondeurs qu’il n’a plus physiquement mais moralement, et traduit ainsi le décalage entre ce que nous sommes et cette apparence que nous ne maîtrisons pas. En parallèle, il souligne que les plis et les rondeurs peuvent être beaux et agréables à regarder. Il va encore plus loin : les personnages gros ou minces de ses peintures ne le sont jamais vraiment totalement…
L’absence de tête est également destinée à souligner sa présence. Comme elle n’apparaît pas dans la toile, chacun l’imagine et y projette une part de lui-même. Grâce à cette non-représentation, l’image devient interactive et questionne notre rapport aux autres : alors que le corps seul est expressif et qu’il représente les 3/4 de notre être, pourquoi les résumons-nous à leur tête ?
Jérémie Baldocchi, un artiste qui “vit” ses œuvres et exorcise son mal-être
Jérémie Baldocchi est né artiste. Il crée pour exprimer ce qu’il est et la façon dont il regarde le monde.
Son parcours créatif est en quelque sorte le prolongement de lui-même.
Enfant, il ne se sent pas à l’aise dans son corps à cause de problèmes de poids. Cette relation initiale avec son physique influencera tout son parcours artistique.
Il ne parvient pas à s’épanouir à l’école et dès l’âge de 16 ans, il rejoint la section graphisme de l’Institut professionnel des métiers de la décoration.
Le premier déclic a lieu lors d’un exercice sur le thème de l’accident, une démarche qui marque le début des corps sans têtes.
A 18 ans, une opération subie suite à un problème dentaire l’oblige plus tard à garder la bouche fermée durant sa convalescence. Sa transformation physique est spectaculaire : il perd 40 kilos en 2 mois à peine et passe de 110 à 70 kilos. Cette épreuve marque profondément le regard qu’il porte sur le corps. Il ne se reconnait plus dans le miroir et ses créations reflètent ce changement puisqu’elles tournent autour des déformations et des difformités physiques. Alors qu’il est devenu maigre, il commence à faire grossir ses personnages…
Jérémie précise :
L’angoisse de vivre dans une carapace de chair qui n’est pas la mienne me poursuit et nourrit mon art.
L’aventure chaotique de Jérémie avec son corps n’est pas terminée. A 6 mois d’intervalle, deux accidents graves le privent de 50% de sensibilité à deux doigts de la main gauche. Il perd aussi une partie de la sensibilité de ses genoux et les personnages de ses tableaux ont désormais les genoux cagneux.
Un artiste reconnu à l’international
L’originalité de sa démarche et sa grande maîtrise technique sont rapidement reconnus par les galeristes, les musées et les professionnels en France et à l’international. En 2012, Jérémie obtient le 1er prix d’Art du Musée d’Art Contemporain en Floride (The Florida State University Museum of Fine Arts).
Depuis 2016, ses œuvres font aussi partie de la collection permanente du Musée Copelouzos à Athènes en Grèce. La Mairie de Paris à fait appel à lui, en mai 2016, pour illustrer l’invitation d’une soirée inauguratrice d’un festival.
Jérémie a également participé l’année dernière à plusieurs expositions collectives et à des salons de renom comme le Salon Art Shopping à Paris et le Salon Art Expo à New-York.
Il est l’auteur des livres “Corps et Âmes” (en collaboration avec Aude Reant) et “Le cahier des petits plaisirs et des petits tracas” (présentation de 40 tableaux sur les plaisirs et les soucis du quotidien).
Pour en savoir plus
Site web : http://www.jeremiebaldocchi.fr